Votre nouveau PC portable sera destiné principalement à jouer sérieusement aux derniers blockbusters à la mode. Très bien. Les modèles haut de gamme de ce type démarrent aux alentours de 1 500 euros pour les premiers prix et grimpent allégrement jusqu'à plus de 3 000 euros. Il vous faudra évidemment sélectionner tout particulièrement le GPU intégré. C'est même le premier composant auquel vous devrez vous intéresser.
Après les 16 cœurs du Ryzen Threadripper 1950X, sorti en août 2017, puis la réponse rapide d'Intel avec son Core i9 7980XE à 18 cœurs, la balle était de nouveau dans le camp d'AMD. Et cette fois, le fabricant a mis la barre très haut : le nouveau Threadripper 2990WX embarque désormais 32 cœurs, soit autant que les CPU "pro" EPYC haut de gamme. Il est basé sur la légère amélioration de l'architecture Zen (Zen+) déjà présente dans les Ryzen 2000 et coûte toujours aussi cher : 2 000 euros. À qui s'adresse-t-il ? Quelles sont ses performances ? Intel peut-il encore rivaliser ? Place au test !
Nous avons pu nous procurer in extremis le Threadripper 2950X (qui remplace directement le 1950X) en plus du monstrueux 2990WX. Nous avons comparé ces processeurs avec les Core i9 les plus haut de gamme d'Intel, mais aussi avec quelques modèles "grand public" comme le Core i7 8700K ou le Ryzen 2700X. Dans tous les cas, nous avons assemblé une plateforme à la mesure de ces puces, avec 32 Go de DDR4-2666 et une GeForce GTX 1080 Ti.
Une fois n'est pas coutume, débarrassons-nous tout de suite des formalités : l'architecture Turing offre des innovations intéressantes ; la GeForce RTX 2080 Ti obtient logiquement la palme de la carte-graphique-la-plus-rapide-du-moment grâce à ses performances 30 à 40 % supérieures à celles d'une 1080 Ti ; le GPU TU102 permet enfin de jouer en 4K à 60 fps avec un luxe de détail. Certes, mais le tarif des GeForce RTX est stratosphérique et il demeure de nombreux doutes quant à la pertinence d'en acheter une immédiatement. Parcourons donc ensemble les avantages et inconvénients de ces nouveaux GPU.
Quand Nvidia parle de "ray tracing temps réel", le commun des mortels pense immédiatement à ces rendus 3D magnifiques, qui exigent des heures de calculs avec des logiciels comme PovRay. Il imagine ensuite qu'avec une GeForce RTX, il pourra obtenir la même qualité en 4K à 60 fps (ou plus) dans ses jeux vidéo. Désolé de casser un peu l'ambiance, mais voilà : la réalité n'est pas aussi mirifique. Le ray tracing présente des avantages indéniables, que nous allons détailler ici, mais son implémentation par Nvidia reste partielle. Voyons tout cela de plus près.
Les conditions de test des GeForce RTX 2080 et 2080 Ti "Founders Edition" ont été particulièrement éprouvantes : nous n'avons pu obtenir une plateforme fonctionnelle que 24 heures avant le bouclage de ce numéro. Nous ne préférons pas donner de chiffres au sujet du DLSS : une (longue) comparaison de la qualité des images s'imposerait avant de pouvoir trancher. De même, la plupart des fonctionnalités liées au ray tracing ne seront disponibles dans certains jeux qu'après la sortie de DXR en octobre. Les pilotes utilisés étaient les 411.51.
Mes mésaventures sur Kickstarter ne cessent de provoquer l'hilarité de mes proches et de mes collègues de Canard PC. Je dois bien l'avouer : pour une raison mystérieuse, mon détecteur de bullshit d'ordinaire infaillible cesse soudain de fonctionner dès qu'il s'agit de financement participatif. Aucun warning ne s'allume lorsque je m'enthousiasme sur des projets farfelus en comparaison desquels la théorie de la Terre plate semble tout à fait crédible. Alors je backe. Et je perds des sous. Vous pourrez désormais ricaner bêtement avec la meute puisque je tiendrai dorénavant ici mon carnet de bord.
Les risques potentiels liés à la lumière bleue font régulièrement les gros titres des journaux depuis 2010. Elle provoquerait des lésions au niveau de la rétine, accélérerait la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge), la dépression ou carrément – si l'on en croit le vendeur de lunettes spécialisées Gunnar – le cancer. Tous les scientifiques que nous avons interrogés sont formels : oui, la lumière bleue peut effectivement causer des dégâts à la rétine. Et même provoquer une combustion spontanée. Comme pour tout agent potentiellement nocif, tout dépend de la dose et de la durée d'exposition.
