Ellen Replay

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Les films adaptés en jeux - Moteur, ça joue

Dans un monde où il existe des sucettes à l’effigie de Daniel Craig, des kits de rasage Transformers, du lubrifiant à paillettes Twilight et suffisamment de personnes à même de les acheter, il n’est pas rare que des studios hollywoodiens capitalisent sur le succès d’un film pour le décliner en jeu de plateau. Parfois, l’adaptation sera travaillée de manière à retranscrire soigneusement l’univers et l’histoire du film, et proposera une bonne expérience de jeu. Et plus souvent, l’adaptation sera au mieux de qualité discutable, au pire catastrophique, quitte à transformer un excellent film en produit marketing insipide.

Tell Me Why - Le poids des gémeaux

Quand on lance un jeu Dontnod, on peut s’attendre à y trouver plusieurs éléments : une histoire bien écrite, qui aborde des sujets difficiles avec sensibilité et justesse, des décors à tomber par terre, une musique qui donne envie de contempler la pluie à travers sa fenêtre avec un air pensif, des choix à la pelle, des personnages créatifs et attachants qui font des blagues un peu ringardes et s’expriment avec un langage de jeune parfois approximatif, ainsi qu’une petite touche de surnaturel. Pour mon plus grand bonheur, Tell Me Why ne déroge pas à la règle.

INMOST - Jamais deuil sans trois

C'est l'histoire d'un chevalier qui récolte la souffrance des autres pour le compte d’un mystérieux gardien. C'est aussi l'histoire d'une petite fille qui vit de folles aventures dans sa maison, grâce à son imagination débordante et son doudou lapin. Et c'est également l'histoire d'un homme égaré dans un labyrinthe, qui cherche désespérément à en comprendre les mécanismes. Pour être honnête, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en me lançant dans INMOST, et cinq chapitres plus tard, je n'étais pas beaucoup plus avancée.

Crash Bandicoot 4: It’s About Time - Dans l'air du temps

Le prochain Crash Bandicoot s’appelle It’s about time pour deux raisons : parce que le point de départ de son intrigue repose sur un trou dans l’espace-temps, mais aussi parce que cela faisait très longtemps que les fans de la licence l’attendaient. Cette blague a déjà été faite par les développeurs de Plants Vs Zombies en 2013, mais je suis quand même prête à leur pardonner.

The Dark Pictures: Little Hope - À plus dans le bus

Cendres : A Survival Journey - À feu et à cendres

12 Minutes - La boucle est bouclée

Ça fait un peu plus d'un an que j'attends d'avoir plus d'informations sur 12 Minutes, un thriller interactif qui met en scène un homme coincé dans une boucle temporelle. À l'occasion de la Gamescom, je n'en ai pas appris beaucoup plus, mais suffisamment pour continuer de me réjouir de sa sortie – dont la date n'a toujours pas été révélée, ce qui me donne à moi aussi l'impression d'être dans une boucle temporelle où les jeux ne sortent jamais.

Before I Forget - Souviens-toi... l’automne dernier

Sunita Appleby est une cosmologiste indienne qui ira loin – « là où aucune autre femme n’est allée », pour reprendre les termes exacts du magazine Modern Scientist de février 1974 dont elle fait la couverture. Pourtant, Sunita n’a pas vraiment le sentiment d’aller quelque part. Elle peine déjà à se souvenir de l’emplacement exact de sa salle de bains.

Quand les développeurs tourmentent délibérément les joueurs - Voyage au bout de l’ennui

À travers l’histoire, de nombreux titres se sont vu attribuer la palme du « pire jeu vidéo de tous les temps ». Parmi ces œuvres désastreuses, on trouve notamment l’adaptation sur NES de Vendredi 13, tristement réputée pour son gameplay frustrant ; E.T. the Extra-Terrestrial, depuis devenu symbole de la chute financière d’Atari ; ou encore Superman 64, dont la mollesse des combats et la vacuité des environnements lui ont valu nombre de critiques assassines. Dans ces listes, on trouve aussi Takeshi no Chōsenjō, un jeu conçu par Takeshi Kitano, qui ne semble pas avoir d’autre but que de donner envie au joueur de se lover en position fœtale en ressassant des pensées sombres.

Kill It With Fire - Araignée en maître

Les araignées sont des créatures tout à fait fascinantes. Il en existe plus de 38 000 espèces connues, dont certaines peuvent sauter l’équivalent de cinquante fois leur taille et provoquer de sévères cas de priapisme avec une simple morsure (on les appelle respectivement les Phidippus audax et les Phoneutria, et une simple recherche Google Images suffira à vous faire passer l’envie de dormir pour les cinq prochaines années). Ce n’est pas vraiment ce à quoi va s’intéresser Kill It With Fire, qui propose plutôt d’annihiler n’importe quelle forme de vie pourvue de huit pattes à coups de lance-flammes, de poêles à frire et de blocs de C4.