Il y a des manuels de jeux qui donnent tout de suite le ton et celui du Dilemme du Roi en fait partie. Du haut de sa quarantaine de pages, le bouquin ne fait pas dans la dentelle, ne serait-ce qu'avec son gros avertissement qui nous explique que les situations rencontrées risquent de heurter notre sensibilité, celle des autres joueurs, voire celle de notre chien Toutouille qui n'en croira pas ses oreilles. Car ici, la difficulté du jeu ne se résume pas à la complexité de ses règles, mais plutôt à celle des dilemmes qu'il nous faudra résoudre.