| Modifié le le 25 mai 2021
Quel que soit le festival de jeux vidéo ou la game jamNote : 1 auquel vous assistez, Pierre Corbinais, bientôt la trentaine, y est probablement aussi. Impossible de le manquer : grande silhouette longiligne, petites lunettes, cheveux courts et grand front, toujours un bâton de réglisse ou une vapoteuse en bouche et une tasse de matéNote : 2 à la main. Et bien sûr, immanquablement, une chemise aux mille couleurs et aux motifs exubérants. Libraire de formation, puis journaliste, Pierre Corbinais, alias Pierrec, est devenu un peu malgré lui l'une des figures de proue de la scène indé française. Non seulement parce qu'il écritNote : 3 et développe des jeux, qui derrière un pixel art sommaire cachent des récits réussis, tantôt sérieux, tantôt drôles. Mais aussi parce qu'il documente les créations des autres sur ses sites, l'Oujevipo, dédié aux jeux indés, et Shake That Button, dédié aux jeux à contrôleur alternatif.
Note 1 : Un évènement, physique ou en ligne, durant lequel des créateurs développent un jeu vidéo avec des contraintes particulières de temps et de contenu.
Note 2 : « À A Maze (Ndlr : le plus gros des festivals de jeux vidéo alternatifs, qui oscille tous les six mois entre Johannesburg et Berlin), on est peu sorti du lieu du festival et je n'ai presque rien vu de Berlin. Mais j'ai découvert le maté. »
Note 3 : Cet entretien l'a d'ailleurs mis encore plus en retard pour son prochain projet, Enterre-moi, mon amour, qu'il scénarise pour The Pixel Hunt et Figs.