Toute mode finit par mourir quand elle atteint sa limite. Par exemple, le jour où les hipsters parisiens, emportés par leur rivalité mimétique, arboreront des barbes de bûcherons tellement grosses qu'ils ne pourront plus se déplacer, ils regagneront leurs esprits et finiront par les raser. Et avec l'arrivée d'Ultrakill, FPS hystérique aux graphismes tellement sommaires qu'on peut compter les polygones de chaque ennemi à l'œil nu, la course au shooter le plus rapide et le plus low poly à laquelle on assiste depuis deux ans va peut-être enfin prendre fin.