Il y a longtemps, j'ai lu un essai sobrement intitulé « Les amours de jeunesse nous foutent en l’air », dans lequel l’écrivain James Nolan racontait comment les blessures provenant de nos toutes premières relations pouvaient hanter notre vie d’adulte. L’une de mes amours de jeunesse s’appelle Alone in the Dark, et je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle m’a foutue en l’air. Mais elle m’a fait aimer le survival horror, les couloirs sombres, les monstres sanguinolents et les inventaires réduits, ce qui revient sensiblement au même.