J’ai beaucoup consommé de science-fiction au cours de mon adolescence. Je crois que ce que j’aimais dans ce genre, c’était sa façon de me forcer à penser différemment, de poser des questions face auxquelles mes certitudes et mes réponses préconçues volaient en éclats. J’aimais l’audace de rêver des futurs profondément étrangers qui disaient quelque chose de nous, de moi, de notre monde, de la nature de l’homme.