292 résultats pour "test bref 1"

Cloudpunk - Notre Uber, qui êtes aux cieux

Pourquoi suis-je encore en train de faire ce métier ? Après tant d'années à tronçonner des jeux, raccrocher pour passer à autre chose pourrait en effet résonner comme une évidence. Pourtant, le jeu vidéo continue de me surprendre, de me bousculer, de m'exciter, de me mettre au sol avec sa cravache en me demandant de faire le cochon et... Attendez, je crois qu'on est en train de tout mélanger là.

Broken Lines - Simul' tannée

En 2015, Guy Moquette avait tenu à tester Hard West, un XCOM à la sauce western qu’il attendait comme le messie. Hélas, le jeu n’avait pas tenu ses promesses puisque des mécaniques bancales et un déluge de bugs le rendaient injouable, au grand désespoir de notre Breton aux cheveux de feu. Qu’a-t-on appris de cette histoire ? Eh bien que dalle puisque aujourd’hui, j’ai tenu à tester Broken Lines.

Wolcen: Lords of Mayhem - Le Diablo est dans les détails

À peine le jeu lancé, une horde de barbares crasseux se jette sur moi. « Mort aux républicains ! », hurle la foule dégueulasse en brandissant ses armes rouillées. Comme dans un fantasme trumpiste, protégé par une armure gigantesque qui ferait passer celles de Warhammer pour de sympathiques protections de chantier, je fends les hippies en deux à coups d'épée. Quelque chose me gêne immédiatement dans cette scène, mais impossible de dire quoi... Quand soudain, après plusieurs minutes de jeu, l'épiphanie : ouais, tout de même, ça ressemblerait pas un peu trop à Path of Exile votre truc ?

Speaking Simulator - Robot pour être vrai

Tout le monde y est allé de son tir à canon scié sur la mode des battle royale, mais ces dernières années, le vrai fléau, c’était les simulateurs. Ils se ressemblent tous : ils font semblant d’être très sérieux pendant quatre secondes, puis ils éclatent d’un énorme rire forcé en hurlant « mais non !!!! C’était de l’humour !!! Ha ha, on rigole hein ? Hein que tu ne vas pas demander le remboursement sur Steam ? Hein ? ». Jusqu’à hier, je vous aurais dit de cramer tout ça façon Lubrizol. Et puis j’ai joué à Speaking Simulator, qui est aux simulateurs habituels ce que The Office est à Caméra Café.

Journey to the Savage Planet - Pensez à allumer le sauvage

De toutes les directives qui pouvaient apparaître sur la feuille de route des développeurs, quelque chose me dit que « faire marrer les joueurs » devait être imprimé en gras format 74 et avec la typo Comic Sans. Car le Comic Sans fait toujours rire les gens. Et ça tombe bien, j'adore l'humour. Surtout lorsqu'il est drôle.

Here Be Dragons - Nessie c'était vrai...

La mer, désolé d'être aussi franc, mais c'est quand même un gros bordel. Déjà, contrairement à la terre qui a tendance à rester là où elle est tant qu'elle ne croise pas la route d'une pelleteuse, la mer est toute liquide, va n'importe où et bouge dans tous les sens en sentant la marée. Et il faut voir ce qui vit dedans. Sur terre, grosso modo, ça marche à quatre pattes, ça rampe ou ça vole. Dans la mer, pfoulalala, tout un tas de formes bizarres toutes molles, et plus on descend plus c'est pire. Pas étonnant que tous les grands malades, comme Lovecraft, Hemingway, Melville et les Bretons s'y soient intéressés. Et pas étonnant qu'un jeu aussi touffu que Here Be Dragons en ait fait son sujet.

Afterparty - L'enfer, c'est les hôtes

« We were the... scribbled-in margins in God's Field guide, you know ? » Si la lecture de cette phrase vous laisse avec un regard vide, autant vous dire qu'Afterparty n'est pas fait pour vous. Ici, ça cause en anglais, vite et avec des mots d'argot qui devraient fataliser le « 18/20 : Élève très prometteur » de votre moyenne d'anglais au collège. Mais si vous avez tout compris du premier coup, continuez la lecture de cette page. Ça pourrait vous plaire.

John Wick Hex - Quelques grammes de brutes dans un monde de brutes

Bon, il faut que je vous avoue un truc : je n'ai jamais vu les John Wick, alors qu'en fait, j'en ai très envie. J'aime bien Keanu Reeves, je ne suis pas contre les films d'action, et il paraît que dans le genre, la trilogie n'est pas trop mal (ou au moins le premier, si j'ai bien compris). Bref, je n'ai jamais vu John Wick, et du coup, ça va être un peu difficile de vous faire le coup du : « Ce jeu vous met vraiment dans la peau de John Wick », parce qu'en vérité, je n'en sais rien.

Night Call - Supplément tacos

J'ai découvert récemment que, sur les applications de taxi, les passagers, comme les chauffeurs, sont notés. J'imagine que les plateformes se débrouillent ensuite pour mettre en relation les conducteurs et les clients les plus détestables. Depuis que je sais ça, je fais tout mon possible pour être odieux, afin de me retrouver un jour dans le taxi de mes rêves : celui où l'on fume, où le conducteur est complètement bourré et où l'on peut chanter gaiement « chauffeur, si t'es champion, appuies sur le champignon » sans se soucier des bonnes manières. Bref, le paradis. 

Image rare : la rédaction de Canard PC dans un moment d'intense réflexion (en haut à droite de l’image).
Fort Boyard - Un peu trop passe-partout

Il y a des phrases tellement drôles qu'on s'en souvient encore des décennies après les avoir lues. Tenez par exemple, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen). Sans déconner, quel talent comique ces révolutionnaires, impossible d'y repenser sans rigoler. Ou bien « Le Père Fouras ressemblait à un énorme muppet sculpté dans du brie » (Monsieur Pomme de Terre, test de Fort Boyard : la Légende, dans Joystick n° 75 d'octobre 1996). Cette phrase géniale est gravée dans ma mémoire depuis vingt-trois ans. Dès que je vois le père Fouras, dès que quelqu'un prononce le nom du père Fouras, paf, le muppet, le brie, et je rigole tout seul comme un con. Ou plutôt, je rigolais...

Team Sonic Racing - Parti en furries

Il s'agit d'un fait reconnu : une blague que l'on doit expliquer est une mauvaise blague. Et inutile de discuter, puisque cette conclusion a été obtenue par un comité scientifique exclusivement composé de moi-même, qui s'est penché sur la question pendant de nombreux mois en enchaînant des blagues minables. Après 74 insultes, quatre gifles et une ordonnance du tribunal qui m'interdit d'approcher des cafés-théâtres à moins de 850 mètres, je peux affirmer ceci : un jeu vidéo qui vous explique son gameplay ne s'en sort pas mieux.

Warhammer Age of Sigmar : Champions - J'en ai ma carte

Après Mechanicus et Armada 2, il serait aisé de croire que la malédiction des mauvais jeux Warhammer est enfin rompue. Il faut dire que l'année 2019 commence plutôt bien, d'autant que Games Workshop serait, selon certaines rumeurs, désormais plus exigeant sur la qualité des jeux développés par ses partenaires. Alors, quand le sympathique Age of Sigmar : Champions est arrivé sur nos PC, mon sang n'a fait qu'un tour. Marrant, comme la chaîne de ma tronçonneuse, lorsque j'ai lancé le jeu pour la première fois.

Dead or Alive 6 - Nichon, ni mauvais

Pourquoi joue-t-on à tel ou tel jeu de baston ? Cette question m'est souvent revenue à l'esprit, pendant que j'échangeais des mandales dans le petit dernier de la Team Ninja. Car si la réponse peut sembler évidente lorsqu'on aborde un Mortal Kombat ou un Street Fighter, celle-ci devient soudainement floue lorsqu'on débarque sur un titre comme Dead or Alive.

Ape Out - Un singe en hiver

Denis – mais si, vous savez, Denis, le type extrêmement sympathique qui met des pubs pour un site de relations extraconjugales dans le dos de votre magazine – bref, Denis, passant sa tête derrière mon épaule pendant que je jouais à Ape Out, m'a dit : « Oh, il a l'air vachement bien ton jeu de plateforme ! » Un peu surpris, je me suis retourné : « Mais Denis, ce n'est pas du tout un jeu de plateforme, c'est une sorte de Hotline Miami. » Alors Denis a filé vers Izual : « Zuzu, dis-lui, toi, hein, dis-lui que c'est un jeu de plateforme ! » Izual m'a regardé sans rien comprendre. Il a hoché de la tête lentement jusqu'à ce que Denis parte, puis il est venu me voir pour me demander : « Tu crois qu'il fait un AVC ? »

La musique du hangar est... disons, particulière. Cela dit, un jeu qui diffuse une mélodie funky au moment du choix entre bombes à fragmentation et missiles sol-air ne peut pas être totalement mauvais.
Ace Combat 7 : Skies Unknown - Un peu biplan-plan

En Inde, on appelle ça le karma. En France, un retour de bâton. Dans la rédaction de Canard PC, une belle arnaque. Il y a six mois, j'avais insisté pour qu'Izual, grand fan d'Arma devant l'éternel, se charge de l'« À venir » sur Battlefield V, parce que « comme ça, tu pourras comparer les deux hin hin hin, ça te changera de tes FPS tout lents dans lesquels on rampe dans la boue pendant trente minutes avant de se prendre une balle ». Forcément, quand le sujet Ace Combat 7 a été abordé lors de la dernière conférence de rédaction, on ne m'a pas raté. « Ah ben t'as qu'à le faire, toi qui joues à DCS World et à des simulateurs ultra pointus, ça te fera du bien de cartonner des MiG-29 à la chaîne dans un avion qui se pilote comme un X-Wing. » Qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ?

Battlefleet Gothic : Armada 2 - Ce n'est pas un Roboute, c'est une suite

Ce qui est dingue avec Warhammer 40,000, c'est qu'il suffit de glisser n'importe quoi dans son univers pour obtenir un résultat extraordinaire. Tenez, lisez donc cette petite comptine remaniée par mes soins, et on se retrouve après.

Maman les petits vaisseaux
Qui envahissent Lo
Ont-ils des jambes ?

Mais oui mon gros bêta
S'ils n'en avaient pas
Nurgle ne nous aimerait pas

Quand elles sont compréhensibles, les références culturelles pètent l'immersion pour faire une blague pas drôle sur le bitcoin. Ça valait le coup.
ATOM RPG - Faussaire de déjà-vu

Made in China. Dans notre imaginaire, ces trois mots charrient toujours les mêmes visions : un enfant de 9 ans qui soude un circuit imprimé, une taie d'oreiller plongée dans un bac de solvants corrosifs, un jouet en plastique en train de fondre. Qu'en est-il du Made in Russia ? D'emblée, le monde de la contrefaçon russe bas de gamme nous paraît plus distant, plus secret, plus mystérieux. Il existe pourtant des moyens très simples de l'identifier.

Project Warlock - Tableur Hexen

« Les idées flottent dans l'air », avait coutume de dire mon oncle Maurice, qui aimait aussi s'enrouler la tête dans du papier alu pour empêcher la CIA de voler ses pensées. Il y a un peu plus de deux ans, dans ce même magazineNote : 1, je m'enthousiasmais (cpc.cx/fpscubes) de la capacité des vieux FPS de l'époque Wolfenstein à figurer toutes sortes de décors différents à partir des mêmes niveaux, composés des mêmes corridors et des mêmes murs à angles droits, simplement en changeant les textures. « Ce serait drôle », me disais-je d'ailleurs in petto en rédigeant cet article, car j'aime bien me dire des choses in petto, je trouve ça mignon, « qu'un FPS old school nous donne la possibilité, depuis un hub central, de partir explorer des châteaux médiévaux ou bien des bases spatiales, qui seraient en fait plus ou moins les mêmes niveaux, mais avec des textures différentes ». J'étais loin de me douter que cette idée n'était pas la mienne. Sortie du cerveau de Jakub Cislo, un Allemand de vingt ans, elle était venue de l'est, portée par l'air, comme le nuage de Tchernobyl.

Note 1 : Enfin pas exactement le même, mais vous voyez ce que je veux dire, ne faites pas les idiots.

Super Smash Bros. Ultimate - Extension du domaine de la bagarre

La décence aurait voulu que, pour tester le nouveau Smash Bros., je passe plusieurs dizaines d’heures dans chacun de ses modes de jeu, que j’essaye un par un les 74 combattants, que je débloque les 1 200 esprits, les 103 niveaux, les trophées et autres succès, tout en vérifiant la finesse de l’équilibrage. Mais je n’ai pas fait ça. À la place, j’ai passé plusieurs heures coincé comme un lapin devant des phares d’une voiture dans le mode le plus anecdotique de la cartouche : le mode « musique », qui permet d’écouter en boucle les 800 titres qui composent sa bande originale.

Mutant Year Zero : Road to Eden - Les pieds nukés

« La guerre, toujours la guerre. La fin du monde s'est déroulée plus ou moins comme nous l'avions prévu : trop de monde, pas assez d'espace ni de ressources. Les détails sont triviaux et inutiles. Les causes, elles, sont comme toujours, purement humaines. » C'est fou comme l'intro de Fallout 2 me rappelle Mutant Year Zero. La différence entre leurs univers ? Ici, les goules ne sont pas les seules à avoir muté sous l'effet des radiations, puisque les furries ont fusionné avec leurs costumes.