557 résultats pour "test bref 1"

Le sens du devoir des balayeurs de Solis mérite d'être salué.
Just Cause 4 - Cause, toujours

Il arrive, de temps en temps, que les jeux qu'on reçoit soient accompagnés d'un accord de confidentialité à signer. Un « non disclosure agreement » (NDA), comme on dit dans les pays où ce type de document a valeur légale. En général on les signe, par politesse et parce que les souhaits de l'éditeur sont plutôt sensés – par exemple, ne pas évoquer, dans un « à venir » sur un jeu qui sortira dans plusieurs mois, la mission où, spoiler warning, la princesse tombe amoureuse du crapaud. Tout ça pour dire que, quand Just Cause 4 est arrivé accompagné d'un petit mot nous enjoignant à ne rien révéler des deux premières heures de jeu, pour la première fois, j'ai eu envie d'y jouer : que pouvait-il bien se passer de si important au début de Just Cause 4, nouvel épisode d'une série dont le scénario entier tiendrait sur un demi-timbre-poste ?

Assassin’s Creed Odyssey - Aux sombres héros de l'Homère

Presque seul contre tous, dans une rédaction blaséeNote : 1, je persiste à penser qu’Assassin’s Creed Origins était un chef-d’œuvre, l’un des meilleurs épisodes de la franchise, la quintessence du savoir-faire d’Ubisoft, enfin mis au service d’un vrai jeu. Alors, quand l’Union des Bretons Indépendants a annoncé renouer avec le rythme impie d’un Assassin’s Creed chaque année, alors qu’une pause leur avait fait tant de bien, je me suis dit : « Ça y est, ils vont encore saloper ma belle licence. » Autant dire que je ne partais pas conquis pour ces nouvelles aventures grecques.

Note 1 : Voir Canard PC n° 386 : « ackboo et le temple du Soleil », Casterman, 2018.

Shadow of the Tomb Raider - Lara-le-bol

Lors de sa sortie en 2013, le premier opus de la nouvelle trilogie Tomb RaiderNote : 1 a fait couler beaucoup d'encre, avec une Lara Croft dont l'inexpérience lui en faisait baver. Aujourd'hui, l'héroïne est en terrain parfaitement connu et ne peut s'empêcher d'arborer un large sourire, même dans les pires circonstances. Le problème étant que le joueur, lui aussi en terrain parfaitement connu, risque de beaucoup moins sourire.

Note 1 : Ça va, vous suivez ?

We Happy Few - Un échec stupéfiant

Dans les années 1960, la petite ville de Wellington respire la joie de vivre. Il faut dire que tous ses habitants se défoncent à la « joy », une drogue qui rend heureux en toutes circonstances. Sous son emprise, les mouches deviennent de jolis papillons, un rat mort se transforme en sympathique piñata et une rue grise semble irisée. Du coup, quand je vois l'écart entre la note d'intention et le résultat offert par We Happy Few, je ne peux pas m'empêcher de croire que les gars de chez Compulsion Games ont eux-mêmes consommé de la joy à s'en faire sauter les narines.

Post Scriptum n'ira pas trôner au panthéon des plus beaux jeux développés avec l'Unreal Engine. Les maisons sont moches, les animations un peu brutes, mais c'est compensé par une excellente distance de vue sur des cartes gigantesques.
Post Scriptum - PS : trouver un bon serveur

« En multi, l'enfer, c'est les autres joueurs », disait Jean-Paul Sartre. Aucun titre ne confirme cette vérité éternelle davantage que Post Scriptum.

House Flipper - Les maçons du hacker

Je suis l’une des personnes les moins bricoleuses que je connaisse. J’éprouve beaucoup trop de respect et d’admiration envers les murs pour aller les trucider à coups de perceuse, les esquinter au papier de verre ou les défigurer à coups de rouleau à peinture. House Flipper était donc le jeu dont je rêvais sans le savoir.

Unravel Two - Contenu laineux

Ça devait être la surprise de l’E3 : pendant sa conférence, Electronic Arts a soudain sorti de son chapeau un Unravel Two, et l’a mis en vente dans la foulée sur Origin et sur consoles. Et puis on a vite zappé cette pirouette, car quelques heures plus tard Bethesda a fait de même avec le DLC de Prey, puis Nintendo avec le portage Switch de Fortnite. Pauvre Unravel Two : premier arrivé, premier oublié.

Tennis World Tour manque peut-être un peu de variété dans les visages.
Tennis World Tour et AO International Tennis - Double faute

Nous sommes en 2006 et Nintendo atomise à tout jamais le jeu de tennis avec Wii Sports, qui restera indépassable. Ça donne une idée du niveau... Depuis des années, plus personne n’ose se présenter sur le court. 2K a abandonné ses Top Spin (pourtant pas les pires du genre). Quant à EA, s’il a bien tenté un jeu de tennis au PS Move en 2012, euh... voilà. Seul Nintendo sort encore tous les trois ans des Mario Tennis (le prochain est d’ailleurs pour ce mois-ci), jusqu’à présent tous dénués d’intérêt. Et puis cette année, par un hasard cosmique, Bigben et Big Ant (ça ne s’invente pas) sortent en même temps deux jeux concurrents : Tennis World Tour (TWT) et AO International Tennis (AOIT). C’était l’occasion rêvée pour renfiler un short.

Agony - Impact avec le diable

Un jeudi, sur la messagerie interne de la rédaction, quelques jours avant qu’on ne reçoive la version test d’Agony.

Kahn : Vous avez vu ? L’embargo d’Agony est repoussé au 29 mai, après la sortie du jeu. :’)
Agar : NOTRE AVIS : 5/10
Trop soucieux de proposer une direction artistique originale, Agony a oublié l’essentiel : être un jeu. Son gameplay banal et peu inspiré, alourdi par quelques problèmes techniques, le réduit au rang de simple curiosité pour amateurs de macabre et de Giger. (Tu peux copier-coller dans ton test, c’est cadeau.)


Vous savez, ce que j’aime par-dessus tout chez ce mec, c’est son optimisme.

Shape of the World - Les rêveries du promeneur solitaire

Il y a des dates qui comptent dans une vie. Le jour où l’on se fait sa première fracture (le 27 octobre 1987), le jour où l’on paie sa première facture (22 avril 1999)... et le jour où l’on joue pour la première fois à Shape of the World. Pour moi c’était le 16 octobre 2017, j’avais pu m’essayer à la version complète (mais pas finale) durant la sélection des jeux d’un festival, et depuis j’attendais que le titre sorte pour enfin écrire à son sujet.

Conan Exiles - On en aggro, sire

« Toi qui arrives dans ces terres, sache qu’ici, tu peux devenir qui tu souhaites », m’a dit Conan Exiles alors que je venais de débarquer. Les idées ont immédiatement fusé de toutes parts. Je pourrais être un odieux esclavagiste qui vend de pauvres hères aux plus offrants. Ou pourquoi pas un armurier qui vend des protections aux inconscients qui vont écumer les donjons ? Au final, j’ai décidé d’ouvrir ma propre taverne afin de noyer ma tristesse dans l’alcool.

The Swords of Ditto - Ocarina of Adventure Time

Tous les cent ans, un héros ou une héroïne se réveille de son sommeil et se rend, guidé par un bousier géant et flottant dans l’air nommé Poukou, jusqu’au cimetière local dont il extrait une épée. Quatre jours plus tard, il ou elle meurt. Sacrée prophétie, dites-moi, ça donne tout de suite envie de s’engager.

Batman : The Enemy Within – The Telltale Series - Wayne's World

Comment fait-il ? On parle souvent (du moins dans les soirées de l'ambassadeur où j'ai le privilège d'apparaître) des prouesses techniques que déploie Batman dans son combat contre le crime. Mais on oublie la principale : comment diable fait-il pour avoir des lampes à la place des yeux dans son masque et quand même y voir ?

Sea of Thieves - Le tonneau de grog à moitié plein

Sea of Thieves est un cas d'espèce. Un élève doué dont on vante sans arrière-pensée les qualités, mais que l'on a envie de gifler tant il se contente du minimum. Un jeu auquel on retourne pourtant avec plaisir. Pour profiter de ce qu'il est en mesure d'offrir, certes. Mais aussi pour poser ses fesses sur un ponton avec des potes et admirer le soleil couchant tout en devisant sur toutes ces choses qui lui manquent et auraient pu en faire un grand jeu, tandis que Kahn Lusth vomit son grog en massacrant « La chevauchée des Walkyries » sur sa vielle à roue.

Ce n'est pas forcément très clair à l'arrêt, alors imaginez que sur cette image, deux motos, chacune poursuivie par une jeep, se croisent au ralenti et que les deux voitures rentrent l'une dans l'autre et explosent, pendant que nous-mêmes explosons de rire devant l'écran.
A way out - Par ici la sortie

Sur la scène des Game Awards de Geoff Keighley, en décembre 2017, Josef Fares, le scénariste et réalisateur déraisonnablement enthousiaste d'A way out déclarait : « C'est fou ! Si le monde entier me dit que mon jeu c'est de la merde, je leur dirai non, ce n'est pas de la merde ! J'y crois à ce point, OK ?! Si vous y jouez du début à la fin et que vous voyez ce qu'on a voulu faire, c'est impossible de ne pas aimer. Impossible ! »  

Luna - Complètement Lune

Battlerite - Le moba sans les maux

Jusqu'à aujourd'hui, quand on me parlait de « moba dégraissé », je pensais au Heroes of the Storm de Blizzard, à ses parties rapides, à ses mécanismes fluides. Jusqu'à aujourd'hui, disais-je. Parce qu'aujourd'hui j'ai découvert Battlerite.

Les batailles aériennes en multijoueur en mettent vraiment plein les yeux, mais les dogfights sont très bourrins, sans grande finesse tactique.
Star Wars : Battlefront II - Nos Wookies valent plus que leurs profits

Je suis un homme simple. Je voulais juste des sabres laser, de gros vaisseaux spatiaux, des paysages exotiques et des bruits de réacteurs déchirant le vide cosmique. Un jeu Star Wars sans prise de tête, pour retrouver l'émerveillement que j'ai ressenti à 7 ans quand ma mère m'emmena voir Le Retour du Jedi au cinéma de Cergy-Pontoise. Au lieu de ça, je n'entends plus parler que de loot boxes, de pay-to-win scandaleux, de grinding de crédits, de politique de monétisation prédatrice. Honnêtement, tout cela m'épuise.

Izual se demande qui allume les torches dans les donjons abandonnés de Skyrim. Moi j'aimerais savoir qui fait la poussière dans le palais éternel d'Echo.
Echo - Répétition générale

Quoi qu'en pensent ces pisse-froid de profs, qui passent leurs week-ends à traquer les plagiats de Wikipédia dans des piles de copies pour un salaire horaire dont même un employé de Foxconn ne voudrait pas, il y a une certaine beauté dans le copier-coller. Dupliquer sans limite des bâtiments et des modèles 3D jusqu'à l'absurde ou à l'infini, n'est-ce pas magnifique ? C'est la question que nous posait déjà Dragon Age 2 en 2011, à laquelle Guy Moquette avait répondu : « Non mais arrêtez de vous chercher des excuses les mecs, si tous les donjons de votre jeu sont similaires c'est juste parce que vous êtes des gros feignants. » Le cas d'Echo est un peu plus intéressant.

Alors, on n'est pas bien là, confortablement assis sur la pointe d'un obélisque couvert de fientes ?
Assassin's Creed Origins - Seth sur dix

Il y a deux ans, devant les maigres ventes d'Assassin's Creed Syndicate, Ubisoft annonçait que la série prendrait une année sabbatiqueNote : 1, le temps de la remettre sur de bons rails, de la retaper un peu, bref, d'arrêter de proposer toujours la même chose. Ils ont vraisemblablement changé d'avis en route.

Note 1 : On a tout de même eu droit cette année-là au film Assassin's Creed, dont même l'acteur principal Michael Fassbender jugeait récemment qu'il « se prenait trop au sérieux » et qu'il aurait dû être « plus amusant ». Tchac dans la jugulaire.