Il y a des choses qui ne se disent pas dans le monde du jeu de plateau. De noirs secrets honteux que l’on garde. Voici le mien : les jeux « experts » m’emmerdent. La plupart du temps, les eurogames, héritiers des « kubenbois » allemands, dans lesquels il faut gérer trois mille pistes, deux decks de cartes, vingt ouvriers et ouvrir un tableau Excel pour compter les points, me gonflent copieusement. Pas Federation.
La personne avec le plus gros capital confiance de l’Histoire n’est pas un politicien, une star de cinéma ou un chanteur célèbre. C’est McArthur Weeler. En 1995, il braque deux banques de Pittsburgh, à visage découvert. Bien sûr, il se fait prendre, trahi par les caméras de surveillance. Et il n’a pas compris comment c’était possible, malgré son stratagème imparable : s’enduire le visage de jus de citron.
Petit pari personnel : partout, vous lirez que Turing Machine est incroyable, fascinant, que c’est du jamais-vu. C’est vrai. Mais, fidèles à notre mantra « Alors, oui maaaais… », nous avons décidé de vous expliquer, aussi, pourquoi cela n’en fait pas un jeu adapté à tous.
Ils me font rire les dingos du – clic – contrôle. Ceux qui ne supportent pas le – clic – hasard. Alors que ça peut être – clic – carrément drôle. Du moins tant qu’on garde de petits – clic – moyens de l’influencer ou de le modifier. Il y a de quoi s’amu… – PAN ! Ah tiens, Gérard a perdu.
Les deux grandes forces du jeu Detective étaient l’immersion dans la peau d’enquêteurs et les recherches en ligne, sur une base de données fictive ou sur le vrai web. C’était bien, on s’y croyait. Portal Games reprend donc le moteur du jeu pour cette version sur Arrakis, en virant ces deux aspects pour… hein, attendez, quoi ?