Croyez-moi, la vie de testeur de matos PC, c’est pas toujours facile. Chaque année, ce sont des dizaines de casques, souris, claviers différents qui défilent sur mon bureau. Et presque systématiquement, je dois me résigner à ce qu’une nouvelle application compagnon vienne polluer mon système, à grands coups d’optimisation flinguée et d’incompatibilités incompréhensibles.
En tant que passionné de musique classique, je peux l’affirmer : pour nous autres, le streaming n’est pas du tout le même genre de bénédiction que pour le reste du monde. Parce que nous ne sommes que des vieux cons réfractaires aux nouvelles technologies ? Mais non, allons. Enfin, pas tous. Non, c’est surtout parce que la façon dont on écoute du classique s’accorde mal avec l’essence même du streaming. Et cela, paradoxalement, le lancement fin mars d’Apple Music Classical l’a parfaitement mis en lumière.
Parmi les pires faux-pas que pourrait commettre auprès de son lectorat un rédacteur en chef adjoint fraîchement nommé chez Canard PC Hardware, admettre qu’il a toujours été plutôt un joueur manette que clavier/souris se trouve sans doute très haut dans la liste. Imaginez donc l’inconscience que ce serait si, en plus, il disait préférer les sticks symétriques aux sticks décalés ?
Soucieuse « d'économiser la planète », comme le disent les mauvaises langues qui m'appellent l'ayatollah de l'écologie, les yeux m'en tombent toujours quand je vois une personne de mon entourage vérifier l'orthographe ou le sens d'un mot avec une recherche Google.
Cela fait trois ans maintenant que les premiers moniteurs PC à 360 Hz sont arrivés sur le marché. D’ici la fin 2023, ce sont même des modèles 500 Hz et plus qui commenceront à débarquer. Vendus à des tarifs mirobolants, ces écrans pionniers ne s’adressent pas au joueur moyen. Mais après la démocratisation des moniteurs à 120, 144 et 240 Hz durant la dernière décennie, ils sonnent le départ d’une nouvelle course aux fréquences, dont l’intérêt n’est pas forcément clair.
L’écosystème ULMB de Nvidia existe depuis près de 10 ans maintenant, mais sa nouvelle itération lancée cet été 2023 a pour objectif d’exploiter au mieux les capacités des moniteurs G-Sync 360 Hz de toute dernière génération. Le seul spécimen commercialisé en France à cette heure est l’Asus ROG Swift PG27AQN, c’est donc avec lui que nous avons pu évaluer par nos propres yeux l’intérêt de la technologie.
Dans le précédent numéro de Canard PC Hardware, nous vous parlions de la technologie ULMB 2 (Ultra-Low Motion Blur) de Nvidia, annoncée en mai dernier, et promettant d’offrir « plus de 1 000 Hz de clarté de mouvement effective » sur certains moniteurs gaming G-Sync à très haut taux de rafraîchissement. À ce genre de gros chiffres, on peut souvent faire dire ce qu’on veut, jusqu’à ce que la question fatidique soit posée : à partir de quel taux peut-on dire que tout cela devient vain ? Une question d’autant plus épineuse ici que la science de la perception du mouvement par le système oculaire humain est hautement complexe, et souvent mal comprise. Alors tentons de remettre les choses à plat.
L’accessibilité est un sujet dont on parle de plus en plus souvent dans l’informatique et le jeu vidéo, et tant mieux. Mais c’est aussi un sujet très difficile à comprendre tant que l’on n’y est pas confronté directement. Quand la maladie ou un accident cause le handicap, on doit soudainement adapter le monde autour de soi, y compris celui des écrans et des boutons. Et même si les options dédiées sont de plus en plus nombreuses dans les appareils et systèmes d’exploitation modernes, cela passe souvent tout de même par de grandes séances de bricolage. Dans mon histoire, il s’est agi de pallier les déficiences de mes mains grâce à l’iPad et au contrôle vocal.
Dans le précédent numéro de CPC Hardware, nous vous parlions de nos toutes premières expérimentations avec un SSD PCIe 5 de dernière génération, en concluant que pour savoir quels bénéfices ces derniers pourraient apporter aux joueurs, il allait falloir attendre les premiers titres prenant « réellement » en charge l’API DirectStorage. L’attente n’a pas été longue, puisque les titres en question sont finalement arrivés pas plus tard que cet été.