« Quand la vague retombe, ceux qu'elle portait retombent avec elle », écrivait déjà cinq siècles avant notre ère Confucius de Nice, le célèbre surfeur-philosophe. Et aujourd'hui, alors que la mode des fast-FPS inaugurée par Dusk et Doom 2016 est retombée mais que commencent à débarquer les suites de ces néo-boomer shooters, se pose la grande question : les shooters rétros sont-ils eux-mêmes devenus rétros ?
J'erre sans fin, depuis des années, à la recherche du jeu de décoration parfait. Ce serait un titre à la réalisation somptueuse, qui ferait du placement d'un canapé ou du choix d'un papier peint une expérience enivrante, qui me permettrait surtout de vivre mon fantasme ultime : devenir millionnaire, m'acheter une maison gigantesque et dévaliser les entrepôts Roche Bobois, Habitat ou Ligne Roset pour le meubler à la perfection.
Depuis le succès du simulateur de pouilleux féodal Medieval Dynasty, l’éditeur du jeu commande des clones à plein de petits studios, en se disant que dans le tas il y en aura bien un pour toucher le jackpot une seconde fois. Manque de bol, Wild West Dynasty, trop bugué et trop mal fichu, n’a pas convaincu. Pirates Dynasty, trop éloigné de l’original, vient de se renommer Pirates Republic. Sengoku Dynasty, en revanche, est très prometteur.
« Rien n'est plus puissant qu'une idée dont le temps est venu », écrivait Victor Hugo, qui par ailleurs écrivait aussi, dans Les Travailleurs de la mer, « Elle a un seul orifice. Est-ce l'anus ? Est-ce la bouche ? C'est les deux », alors bon, je ne sais pas si on peut faire confiance à ce genre de vieux crado. Toujours est-il que le temps des adaptations de Starship Troopers est venu. Après Terran Command et le SNU, voici venu Extermination.
J'ai su que j'étais devenu vieux quand j'ai découvert American Horror Story. C'est donc ça, me suis-je dit, le genre d'horreur qu'aiment les jeunes ? Couche après couche de scènes gore et malsaines, montées et jouées de façon frénétique ? Manque de bol, l'ambiance de The Outlast Trials m'a immédiatement fait penser à la série de Ryan Murphy. Ce qui suffit à en faire un très mauvais jeu d'horreur. Tant mieux, car c'est un excellent jeu d'infiltration.
Je suis un enfant des années 1980, du socialisme réaliste, de la Mitterrandie. Ma jeunesse fut donc difficile. Je devais donner mon argent de poche aux orphelins soviétiques, et je n'avais pas droit aux cadeaux de Noël, car c'était « un concept bourgeois ».
Le corps était encore chaud lorsque je suis arrivé. En tant que privé, il a fallu que j’attende pour aller voir de quoi il retournait. Prendre les empreintes, fouiller, noter. Je suis un professionnel. Ensuite, je suis allé jeter un hamburger à la tête de Mona Pounde.
Honnêtement, que trouve-t-on à la rédaction de Canard PC ? Des battants ? Des bosseurs ? Des affamés élevés à la dure, qui ressentent dans leurs tripes l'impérieux besoin de prendre une revanche sur la société, de s'extraire du milieu défavorisé dans lequel ils sont nés ? Que nenni !
Il semble aujourd’hui inconcevable qu’une pratique aussi barbare que les combats de gladiateurs ait pu exister. Imaginez : des gens qui, j’ose à peine l’écrire, se présentaient en disant « ceux qui vont mourir vous saluent ». Qui définissaient donc entièrement leur identité à travers leur emploi, à rebours de toutes les recommandations modernes en matière d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. On en frémit d’horreur.
Comment ça, « c’est pas très l’esprit de Noël » ? Dans Space Marine 2 aussi, il y a des guirlandes. D’entrailles. Dans Space Marine 2 aussi, il y a de mignons grelots qui tintinnabulent. Les grenades à fragmentation, elles tintinnabulent grave. Dans Space Marine 2 aussi, il y a des fleuves de bonne humeur. Rouge et liquide, l’humeur. Alors cessez de chipoter et laissez vos beaux-parents faire le top des chansons de Sardou dans la pièce d’à côté : ici, on va causer épées-tronçonneuses.
Je suis encore traumatisée par Little Nightmares 2, sorti il y a deux ans, qui mettait notamment en scène une institutrice au cou télescopique capable de vous engloutir en une fraction de seconde. La bonne nouvelle, c’est que pour ce troisième épisode prévu pour 2024, j’aurai au moins quelqu’un pour me tenir la main et me chuchoter des mots rassurants.
Quelques pièces encombrées et plongées dans la pénombre, des écorchures dans la moquette qui mènent jusqu’à un vieux fauteuil criblé de brûlures de cigarettes, une plante décomposée qui s’étale sur un tas de papiers moisis. Oui, les anciens locaux de Canard PC avaient du caractère. Mais revenons au présent et parlons un peu de Holstin.
Il y a des produits dont l'origine doit toujours inciter à la méfiance quant à leur fiabilité. Par exemple, les voitures fabriquées en Angleterre, les trottinettes électriques made in China, les sous-marins nucléaires russes. Et là, désolé, je vais vous parler d'un MMO développé par un studio indé d'à peine vingt employés.
J’ai un rapport plutôt conflictuel avec la broderie. Le jour où j’ai essayé de m’y mettre, c’était pour broder le logo d’Umbrella Corporation sur un T-shirt, et s’il y a bien une leçon que j’ai tirée de cette triste expérience, c’est qu’il est absolument impossible pour un débutant de broder proprement le logo d’une société multinationale de recherche pharmaceutique – sauf si vous voulez transformer ladite société en PME familiale qui fabrique des petits bougeoirs artisanaux.