Le micro écran
Il fallait déjà se méfier des objets connectés. Entre les montres-podomètres espionneuses d'enfants et les enceintes cafteuses, la paranoïa nous guettait. Heureusement, en dehors de quelques proches peu inspirés pour leurs cadeaux de Noël, personne n'achetait ces trucs, et nous pouvions donc profiter sereinement du confort de la vie privée. Mais voilà que le New York Times nous tire de notre léthargie. Au moins un millier d'applications du Google Play Store américain, dont 250 jeux, utilisent à des fins de monétisation les services d'une start-up, Alphonso. Elles demandent l'autorisation aux utilisateurs d'accéder au micro du téléphone, ce afin de surveiller... les publicités télévisées qu'ils regardent, et ce, même quand l'application est inactive. Comme quoi, le petit écran intéresse encore des gens.