| Modifié le le 25 mai 2021
C'était lors du gala d'Amnesty International, auquel j'avais été convié par quelques confrères journalistes triés sur le volet. « Le plus dur c'était la Syrie, commença Christopher, un grand blond au teint hâlé, quand j'étais avec un groupe rebelle encerclé par les forces gouvernementales. – Non, le plus dur, c'est à Washington, l'interrompit Victoria, quinquagénaire au tailleur très chic. Les menaces de mort quotidiennes sur les réseaux sociaux, parce qu'on est une femme et qu'on a enquêté sur l'administration Trump. – Ah non je vous arrête tout de suite ! m'écriai-je. Le plus dur c'est quand on a plein d'idées de calembours pour les intertitres d'un test de jeu vidéo mais qu'il ne fait qu'une page. » Je crois qu'ils ne m'inviteront pas l'année prochaine.