40 - Snake 3310 (2000)

Incontournable de l’année 2000, qui aura éclipsé des titres comme Deus Ex et Diablo II, le Snake 3310 est la sublimation d’un concept imputrescible du gaming millénaire, et tant pis si ça ne veut rien dire. Un gameplay, pur, efficace et qui tient dans la poche grâce à la magie du Nokia 3310. Voire qui résiste à une roue de tracteur, toujours grâce à la magie du Nokia 3310. Un classique indestructible, tout simplement.

41 - Fallout (1997)

Sans doute l’un des meilleurs jeux de rôle jamais conçus, Fallout aurait longtemps mérité de figurer à la première place de ce classement, surtout grâce à son univers innovant et imaginatif. Mais aujourd’hui, il faut bien admettre que cette histoire de pandémie et de montée du fascisme sur fond de tension entre les puissances nucléaires a beaucoup perdu de son originalité.

42 - Google Doc (2006)

Apportant une conclusion heureuse à onze années d'attente et de spéculation, la sortie de Google Docs en 2006 a réalisé le rêve de tous les utilisateurs de Windows 95 : un bloc-notes multijoueurs, qui a apporté à des millions d'employés de par le monde des heures de gameplay passionnant. Un projet qui, murmure-t-on dans les cercles bien informés, ne serait que le premier d'une trilogie avec le futur Démineur coopératif et le MMO World of Solitaire.

43 - Bloodborne (2015)

Proposant un univers gothique captivant et le gameplay ultra précis des jeux FromSoftware, Bloodborne est sans l'ombre d'un doute l'un des meilleurs jeux d'action-aventure jamais sortis sur PC. C'est fou comme certaines tournures de phrase sont ambiguës, quand même.

44 - Undertale (2015)

Undertale n'a pas simplement revitalisé le jeu de rôle au tour par tour. Il n'a pas simplement montré que ce genre de titres pouvaient parler d'autre chose que du combat du bien contre le mal. Il a montré que le jeu vidéo pouvait être une forme d'art à part entière, qui véhicule des émotions au moins autant, si ce n'est plus profondes que toutes les autres formes d'art. Un véritable chef-d'œuvre. Sa place relativement basse dans le classement vient simplement du fait que personne n'y a joué à la rédaction, et que nous nous contentons donc de croire sur parole ce que disent les autres médias.

45 - Kentucky Route Zero (2013)

Kentucky Route Zero n'a pas simplement montré que le jeu vidéo pouvait être une forme d'art à part entière, qui véhicule des émotions au moins autant, si ce n'est plus profondes que toutes les autres formes d'art. Il a démontré, par une écriture impeccable, que le nouveau roman américain serait interactif, ou ne serait pas. Sa place relativement faible dans le classement vient du fait que personne n'y a joué au sein de la rédaction, mais qu'il a l'air un peu plus joli qu'Undertale.

46 - Company of Heroes (2006)

En laissant les joueurs de STR, jusqu'ici habitués à contrôler de vastes armées sélectionnées d'un ample mouvement du poignet, micromanager chaque chargeur et chaque grenade de l'untersoldat Jörg Schmitt, Company of Heroes a ramené le champ de bataille à l'échelle du soldat. Il a aussi prouvé que les fans de jeux de stratégie étaient des masochistes impénitents.

47 - ArmA: Armed Assault (2006)

Pendant que des auteurs avec un grand A continuent de s'échiner à écrire des personnages « complexes » et des histoires « adultes » pour convaincre le grand public et les responsables des subventions du CNC que le jeu vidéo est bien un art, Bohemia Interactive en apportait la preuve dès 2006 en créant le premier jeu de guerre plus chiant qu'un film de Tarkovski regardé en vitesse 0,5×, dans lequel les gens rampaient dans la boue pendant des heures avant de crever d'une balle perdue sans avoir le temps de laisser échapper un cri, une profonde métaphore de la condition humaine si vous voulez notre avis.

48 - MotoGP13 (2013)

Brooooooooooooooo.... Bro ! Bro ! Broooooooooo.... Clic.
Mais putain ?
Twiwiwiwiwit... Twiwiwiwiwiwiwit...
Mais tu va démarrer bordel ???
TwiwiwiwiwiwiwiwiwitBROOOOOOOOOBROBROBROOOOoooooooooooo.... Clic.
Bon laissez tomber, c'était une mauvaise idée de resortir la Ducat'.

49 - Metal Gear Solid V : The Phantom Pain (2015)

Peu de gens le savent, mais la série des Metal Gear a été pensée, picthée, écrite, réalisée, jouée, développée, programmée, débuguée, marketée, vendue et mise à jour par Hideo Kojima, avec deux ou trois potes qui sont passés parfois pour filer un coup de main. Et dire qu'avec un ou deux employés seulement, il aurait pu terminer Metal Gear V...

50 - Postal (1997)

Injustement boudé par la critique et le public (56 sur Metacritic, 6,7 comme note utilisateur), Postal était pourtant bourré de bonnes idées (les portails bleus et rouges qui permettent de se téléporter pour résoudre des énigmes, l’histoire racontée par une intelligence artificielle devenue folle). Est-ce la difficulté des puzzles ou la dimension méta qui n’aura pas plu ? Aucune idée. Pour nous, et quitte à être seuls contre tous, Postal reste l’un des plus grands jeux de tous les temps, et GLaDOS l’un des méchants les plus emblématiques du jeu vidéo.

Cinquante jeux à faire avant de mourir