Les souffrances du jeune Bobby
Elle est belle la nature humaine ! Il suffit qu'un pauvre petit gars quitte la pièce pour qu'immédiatement toutes les langues de commères se délient pour lui casser du sucre sur le dos – ce qui, dit comme ça, semble assez acrobatique. Dernière victime en date, le petit Bobby, Kotick de son nom de famille, qui quitte Activision après avoir à peine encaissé 400 millions de parachute doré, c'est vous dire la misère, en plus un parachute doré c'est une idée nulle, avec ça en Normandie les GI auraient immédiatement été repérés par les Allemands. À peine le petit Bobby avait-il franchi la porte que les employés, ces misérables, se sont mis à en dire du mal, expliquant qu'il n'a jamais écouté les retours de ses subordonnés, enchaîné les décisions pourries et instillé une culture du management plus toxique qu'un puits pollué au mercure. Messieurs les salariés, critiquer ainsi un homme qui vient d'être licencié, je ne vous félicite pas. LFS.