Rien à faire. J'ai beau en avoir à nouveau envie, impossible de relancer DCS World. Comment prendre plaisir à jouer à la guerre quand, sur l'écran d'à côté, sur la chaîne d'infos, de vrais Su-25 larguent de vraies bombes à sous-munitions sur de vrais êtres humains ? Heureusement, il existe une alternative aux jeux de guerre trop gris et trop sérieux : les jeux de guerre mignons.
Quand j'ai appris que Hidden Deep était un jeu inspiré par Alien et The Thing et qu'il proposait de partir à la rescousse d'une équipe de chercheurs dans un vaste complexe minier sous-marin, je me suis jetée dessus comme une crève-la-faim sur un buffet à volonté. Mais ce ne sont ni des xénomorphes, ni des monstres bicéphales recouverts de dents qui constituent la plus grande menace du jeu : la gravité et la physique deviendront vite vos pires ennemies.
Alors que l'excité du Kremlin agite le canon de ses tanks rouillés pour compenser ses insécurités, voilà qu'un studio russe nous sort un jeu dans lequel – c'est marqué dans le titre – la diplomatie n'est pas une option. Manipulation du FSB ? Complot des réseaux moscovites qui agissent dans l'ombre de Steam ? Non, rassurez-vous, c'est juste un jeu tout mignon dans lequel on charcle des milliers de paysans révoltés.
Vampire Survivors est le feu follet de ces dernières semaines. Déniché par un youtubeur américain au fond du rayon « Jeux pas chers » de Steam, ce clone de Magic Survival, un passe-temps gratos sorti il y a un an sur Android, a vu ses ventes exploser en quelques semaines.
« Attention Yvonne, voici la question pour un million, oui Yvonne, un million d'euros... Quel est le thème du nouveau jeu d'Eugen Systems ? Est-ce : "boum-boum les tanks en 39-45", "boum-boum les tanks pendant la Guerre froide", "boum-boum les tanks du futur" ou "boum-boum les tanks au Moyen Âge" ? »
Depuis que la série SWAT a sombré dans l'oubli et qu'Ubisoft a transformé Rainbow Six en comic book, les jeux qui ont tenté de reprendre le flambeau (Doorkickers, No Plan B, Tactical Combat Department…) ont tous pensé que ce qui faisait l'identité et la qualité d'un jeu d'assaut policier était la phase de planification. Curieusement, avant Ready or Not, personne n'avait envisagé que l'avenir du FPS tactique était le survival horror.
Comme aime à répéter Roger-les-Mains-Sales, le cuistot du bar Le Dégueuloir d'Aubervilliers, que j'accompagnais hier encore dans sa tournée des poubelles des supermarchés, « ce qui compte, ce n'est pas la qualité des ingrédients, c'est la façon de les préparer ». Cela explique sans doute pourquoi Dream Cycle, qui ressemble à un assemblage aléatoire de trucs piqués dans l'Unity Store, a recueilli des avis Steam « très positifs ».
Quand j'étais à l'école de la République, les enseignants gauchistes m'ont inculqué que le système féodal était profondément injuste. Ils m'ont parlé de ces pauvres paysans qui se cassaient le dos à travailler la terre, pendant que les seigneurs qui les exploitaient n'en foutaient pas une ramée, ripaillant de viandes grasses et de bons vins dans leur manoir luxueux. Je me demande s'ils ne m'ont pas menti.
Pour vous reconnecter avec la Nature, vous aviez prévu une petite randonnée sympa dans le parc national du mont Washington, situé entre Boston et Montréal. Ses forêts enneigées, ses sentiers sinueux, ses sources d'eau chaude allaient vous permettre de souffler un peu, d'oublier le stress d'un quotidien fait de contraintes et de responsabilités.
Une nuit de 1984, la famille d’Ondrej Svadlena a fui la Tchécoslovaquie soviétique avec la police secrète sur ses talons. Trente ans plus tard, il développe un jeu vidéo où l’on fuit de mystérieux poursuivants sur des routes de campagne plongées dans les ténèbres, au volant d’une bagnole déglinguée.
J'ai rencontré le comte près de Pau. C'est un homme intelligent qui pense que je suis un idiot. Je suis muet, il s'est pris de pitié pour moi et m'apprend tout ce qu'il sait : l'écriture, la politique, les cartes et la triche. Je participe à sa farce en serrant les dents, en attendant le jour où il sera la victime de son propre tour.
Prenons deux minutes pour analyser ces paroles : « Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Cowabunga le cri des ninjas ! » Avouez qu'en matière d'introduction, ça se pose là : deux mots, six répétitions et vous savez déjà l'essentiel, à savoir que ça va parler de tortues devenues ninjas. Eh oui, c'est tout à fait normal en 1987. Par contre, il est temps de vous révéler l'infâme vérité.
Steam est gentil. Steam est mon ami. Il m'informe, avant que je ne télécharge la démo de Mask of the Rose : « Ce jeu ne ressemble à aucun des jeux auxquels vous avez joué auparavant, c'est pourquoi il nous est difficile de savoir s'il pourrait vous intéresser. » C'est un peu vrai, ami Steam, ami de mon cœur. Mask of the Rose ne ressemble à aucun autre jeu. C'est un peu faux aussi.