« Ils ne savaient pas que c’était impossible. Alors ils l’ont fait. » De quoi suis-je en train de parler ? Des huîtres au chocolat, du couscous-mayonnaise, de toutes les recettes improbables et écœurantes dont il existe, quelque part, une version délicieuse. Je parle de Giants : Citizen Kabuto.
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Je vais vous parler d'un moment charnière de l'histoire technologique de la France. D'une croisée des chemins où notre beau pays aurait pu prendre une décision qui aurait peut-être changé son destin économique. Et aussi, probablement, mon destin vidéoludique.
Julien Lepers me fixe droit dans les yeux, la tension est à son comble. « Top ! J'ai révolutionné le FPS en ajoutant des PNJ qui… — Half-Life, en 1998 ! — Non. Top ! J'ai aussi ajouté des éléments de jeu de rôle et… — Deus Ex, en 2000 ! — Ah là là, non. Quelle erreur, il s'agissait de Strife, en 1996. Pas trop de regrets ? — Non. Et vous n'êtes pas Julien Lepers, il est à la retraite depuis six ans. » L'imposteur pousse un cri et s'enfuit en courant.
« bob's game révèle la nature de l'univers tel qu'il est vraiment, à la génération qui en a le plus besoin. bob's game est la chose la plus importante qui soit arrivée à l'humanité depuis des centaines, si ce n'est des milliers d'années. »
- Bob
À quoi pensez-vous lorsqu'on vous dit « point & click LucasArts » ? À leur traditionnelle palette de verbes en bas d'écran dans laquelle choisir une action ? À des histoires légères pleines de gags absurdes ? À leurs graphismes cartoon ? En une poignée de jeux, la « LucasArts touch » a posé les jalons de ce que devait être un jeu d'aventure, pour le meilleur et pour le pire.
Je ne suis jamais rentré chez vous, je ne connais pas vos goûts en matière de déco d'intérieure, et pourtant, je suis sûr d'une chose : sur votre bureau informatique, tout est noir. Votre PC est noir, votre clavier est noir, votre souris est noire, vos écrans sont noirs, vos enceintes sont noires. Même votre gamepad, votre hub USB et votre webcam sont probablement noirs.
Vous vous souvenez de la VHS promotionnelle de la Super Nintendo, distribuée gratuitement dans la plupart des magazines de l’époque ? Celle que vous avez regardée dix mille fois et que vos parents ont jetée avec tout ce qui traînait dans le grenier ? Est-ce que vous avez la moindre idée du prix auquel s'échange cette cassette sur eBay aujourd'hui ?
Demandez à n'importe quelle rockstar de votre entourage : le plus difficile, ce n'est pas d'écrire un album qui va finir en haut des hit-parades. Le plus difficile, c'est d'écrire l'album suivant. Après le succès monumental de Wolfenstein 3D, qui a fait d'id Software la star absolue du développement PC, le studio est attendu au tournant et, fidèle à ses ambitions démesurées, ne veut pas se contenter de faire aussi bien. Leur but, une fois encore, est de créer l'impossible.
Si vous me dites que vous n'avez jamais eu Doom sur votre PC, je ne vous croirai pas. Si en revanche vous me dites que vous n'avez jamais acheté Doom, je vous croirai peut-être. Depuis 1993, Doom fait partie de ces machins qui traînent sur nos vieux disques durs pétés et sur des CD donnés par un pote qui vous filait des jeux piratés en 1998 et que vous avez depuis perdu de vue (c'est normal, il est devenu drogué, le piratage c'est mal). C'est dommage, parce qu'avoir une version légale de Doom dans sa ludothèque est bien pratique pour récupérer en deux clics les fichiers nécessaires quand on veut tester un nouveau pack de niveaux téléchargé sur Internet.
Le 1er juin 2000, John Carmack poste sur Internet une note détaillant ses dernières réflexions et ses projets pour les mois à venir – un de ses « plans » comme il les appelle, sans doute pour ne pas utiliser le mot « blog ». Rien de très original : Carmack publie régulièrement ses notes, qui sont suivies avec intérêt par ses fans et la communauté des développeurs de jeux. Mais celle-ci va faire l’effet d’une bombe : on y apprend qu'un remake de Doom est dans les tuyaux et que le projet, encore en préproduction, a déjà failli faire exploser id Software.
Dans notre dossier du numéro de mars, nous comparons les performances entre la mémoire DDR4 et la DDR5 sur la récente plateforme Alder Lake, étant donné que les CPU prennent en charge les deux types de mémoire. Mais la possibilité d'utiliser un processeur avec deux technologies de RAM n'est pas une nouveauté.
En plus de la reproduction moderne de la manette de la Nintendo 64, Nintendo propose quelques jeux Nintendo 64 avec son offre Switch Online. Cependant, si la partie matérielle est très bonne, la partie logicielle s'annonce vraiment mauvaise.
Lorsqu'il s'est lancé, en plein âge d'or de Warcraft, Age of Empires aurait dû se planter sur toute la ligne. Face aux zeppelins loufoques et aux orcs ricaneurs de Blizzard, Ensemble Studios n'alignait que des peuples sortis tout droit de cours d'histoire-géo, des unités antiques tirées de bouquins rasoirs et des graphismes aussi proches du réalisme que possible. Autant dire que sur le papier, c'était l'ennui incarné. Mais Age of Empires savait ce qu'il faisait en jouant la carte du sérieux. Il misait avant tout sur l'immersion. Et bon sang, ce que ça a fonctionné.
En 1992, la série qui a inspiré Final Fantasy et Dragon Quest, rien que ça, s'offre son épisode le plus ambitieux. Fidèle à ses racines avec ses déplacements case par case et ses batailles au tour par tour, Wizardry VII innove surtout avec son vaste monde.
Une gigantesque ornière. Voilà à quoi ressemblait le jeu de rôle à la fin des années 1990. Ringardisé par les FPS, banal en comparaison de la nouvelle génération de STR, délaissé au profit des consoles, le RPG ne faisait plus recette. Même le formidable et original Fallout se vendait mal. Il fallut un petit miracle pour redorer le blason du jeu de rôle et lui redonner un attrait colossal. Un miracle appelé Baldur's Gate.