722 résultats pour "mini test 1"

Tails : The Backbone Preludes - Un poil rasoir

J’attendais le retour du raton détective avec impatience. Parce que j’adore les ratons laveurs, comme tout être humain normalement constitué, mais surtout parce que Backbone m’avait laissé un excellent souvenir avec sa direction artistique à la Blacksad, son ambiance roman noir et sa critique de la société de classe.

Humankind - Civilization VII

J'ai vu le stream d'ackboo, je sais que Romain de Waubert, le patron d'Amplitude – mais surtout le propriétaire de l'un des chiens les plus mignons du monde –, n'aime pas qu'on compare son jeu à Civilization, au motif qu'il y a plein d'autres 4X historiques qui méritent le coup d’œil. C'est vrai, et c'est pour ça que j'ai décidé de titrer « Civilization VII », histoire de mettre les pieds dans le plat une bonne fois pour toutes.

Golf Club Wasteland - Cent balles et une colonie sur Mars

Depuis la Grande Catastrophe, les 1 % les plus riches de l’humanité sont partis vivre sur Mars. La Terre a été laissée complètement à l’abandon et fait désormais office de gigantesque terrain de golf, où l'on peut tranquillement taquiner la balle dans des monuments en ruine et des musées oubliés, tout en écoutant une émission de radio où les invités évoquent leurs souvenirs de la planète – et de tout ce qui a provoqué sa perte.

Operation: Tango - On ne vit que deux fois

Operation : Tango est un jeu d’espionnage coopératif qui se joue en ligne, en communiquant exclusivement par micro. Alors que le monde est menacé par un dangereux cyber-terroriste, deux agents spéciaux ont pour tâche de l’arrêter : d’un côté, Alistair, un hacker redoutable incarné par Malware, qui reste à ce jour toujours incapable de différencier sa gauche et sa droite ; de l’autre, Angel, une agent de terrain spécialisée dans l’infiltration incarnée par moi-même, qui suis incapable de me mouvoir autrement qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Hitman 3 - La trilogie du « ça me dit »

Quoi ? Encore le chauve qui assassine ? Qu’on se comprenne bien, je suis euphorique, parce que Hitman et Hitman 2 étaient des bacs à sable fabuleux. Mais c’est vrai qu’il faut du culot pour sortir l’agent 47 de la poubelle jaune tous les deux ans pour le recycler tel quel. Faites au moins semblant de changer un truc, je ne sais pas moi, collez-lui une perruque déjà, merde.

Möbius Front '83 - C'est pas ma guerre

Les jeux Zachtronics, on aime ou on n'aime pas. Je n'aime pas. Que ce soit SpaceChem, Opus Magnum, SHENZEN I/O ou TIS 100, leurs splendides puzzles m'ont toujours donné l'impression de bosser plutôt que de me divertir.

Resident Evil 3 - Réaction épidémique

Confinement, jour 1. Cette nuit, Jill Valentine n’a pas trouvé le sommeil. Par la fenêtre de sa chambre, elle a regardé l’aube se lever sur les rues hostiles de Raccoon City. Le goudron étincelant, les vestiges des magasins en flammes, les corps en putréfaction. Depuis le début de l’épidémie, elle est cloîtrée au fin fond de sa chambre, dans l’appartement qu’elle rêve de quitter. Dans l’immeuble qui lui fait face, les boutons purulents de ses voisins infectés ont fleuri.

Oui, là j'avais un petit problème avec mes comptoirs d'enregistrement, rapport à un convoyeur de bagages mal assigné. Heureusement, le jeu permet d'identifier rapidement les problèmes grâce à un système d'infobulle très complet.
SimAirport - Mangez Bourget

L'aéroport. La grande expérience concentrationnaire du XXIe siècle. Des gens partout. Des files d'attente interminables. Des flics qui soupèsent vos parties intimes avant de vous faucher votre bouteille d'eau. De l'ennui. De la bouffe dégueulasse. Puis en guise de délivrance, huit heures de torture dans un tube métallique volant, engoncé dans un siège de 40 centimètres de largeur. C'est ce temple de la souffrance que permet de construire SimAirport, et c'est un bonheur de chaque instant.

The Longing - Le Beckett à l'air

Parfois, venu de nulle part, débarque un machin si génial qu'on se dit qu'après lui le jeu vidéo ne sera plus le même. Un titre qui repousse tellement les limites, qui redéfinit à tel point nos attentes, que tous ceux qui viendront ensuite nous sembleront des moulages en creux, des espaces négatifs où l'on ne verra que ce qui leur manque. Comment se satisfaire des dialogues d'un jeu de rôle ordinaire après Disco Elysium ? Comment apprécier un open world stérile et répétitif de 60 heures après un jeu dont le seul objectif est d'attendre 400 jours ?

Afterparty - L'enfer, c'est les hôtes

« We were the... scribbled-in margins in God's Field guide, you know ? » Si la lecture de cette phrase vous laisse avec un regard vide, autant vous dire qu'Afterparty n'est pas fait pour vous. Ici, ça cause en anglais, vite et avec des mots d'argot qui devraient fataliser le « 18/20 : Élève très prometteur » de votre moyenne d'anglais au collège. Mais si vous avez tout compris du premier coup, continuez la lecture de cette page. Ça pourrait vous plaire.

Overland - Survie mini à prix maxi

Beau comme tout, développé par l'équipe des excellents Canabalt et Night in the Woods, Overland était sur notre radar depuis un paquet de temps. Nous espérions un XCOM hipster et minimaliste, nous nous sommes retrouvés face à un coûteux générateur de frustration.

La musique du hangar est... disons, particulière. Cela dit, un jeu qui diffuse une mélodie funky au moment du choix entre bombes à fragmentation et missiles sol-air ne peut pas être totalement mauvais.
Ace Combat 7 : Skies Unknown - Un peu biplan-plan

En Inde, on appelle ça le karma. En France, un retour de bâton. Dans la rédaction de Canard PC, une belle arnaque. Il y a six mois, j'avais insisté pour qu'Izual, grand fan d'Arma devant l'éternel, se charge de l'« À venir » sur Battlefield V, parce que « comme ça, tu pourras comparer les deux hin hin hin, ça te changera de tes FPS tout lents dans lesquels on rampe dans la boue pendant trente minutes avant de se prendre une balle ». Forcément, quand le sujet Ace Combat 7 a été abordé lors de la dernière conférence de rédaction, on ne m'a pas raté. « Ah ben t'as qu'à le faire, toi qui joues à DCS World et à des simulateurs ultra pointus, ça te fera du bien de cartonner des MiG-29 à la chaîne dans un avion qui se pilote comme un X-Wing. » Qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ?

Battlefield V - Je me suis fait une grosse boche

Parfois, peu à peu, des choses que l'on trouvait excitantes deviennent plates et sans saveur. Cela pousse certains à partir à l'autre bout du monde, d'autres à se livrer à des pratiques sexuelles qu'ils jugeaient autrefois déviantes. Il en va de même pour les jeux vidéo : Battlefield, traditionnel rival de Call of Duty, vient d'être surpris en train de porter les bas résille de sa némésis.

SoulCalibur VI - Retour au Blade

« C'est marrant, mais j'ai l'impression d'y avoir déjà joué », m'ont dit tour à tour Monsieur Chat et Sébum en venant voir le jeu par-dessus mon épaule. Difficile de leur donner tort : cet épisode est une sorte de reboot de SoulBlade, censé nous dévoiler un autre pan de l'histoire. Par contre, je me demande si je vais pouvoir m'enlever l'image que Sébum m'a mise en tête, en m'expliquant sans rire : « J'adorais ce jeu. On y jouait complètement bourrés quand j'étais étudiant. » Brrrr...

Super Mario Party - J’espère que la routourne va vite tourner

« Nul vainqueur ne croit au hasard », écrivait Nietzsche après avoir humilié sa sœur pour la quatorzième fois à Mario Party. On sait ce que ça a donné : Elisabeth, furieuse, a commencé à travestir les textes du philosophe moustachu pour en faire des pamphlets antisémites destinés à finir dans les mains d’Adolf Hitler. Hélas, trois fois hélas ! Si Mario Party n'avait pas autant reposé sur la chance, qui sait à quel point le destin de l’Europe aurait été différent ?

The Crew 2 - Aileron, aileron, petit patapon

Dans The Crew 2, le joueur se bat pour devenir la « star des pilotes ». Rien que cette expression, en temps normal, me pousserait à tout casser dans la rédaction en hurlant « c’est notre intelligence qu’on assassine ! ». Mais dans un jeu dont l’objectif se résume grosso modo à finir premier, je dois avouer que je peux me contenter d’un tel scénario sans broncher. C’est d’ailleurs le principal problème de The Crew 2 : on s’en contente.

Sea of Thieves - Le tonneau de grog à moitié plein

Sea of Thieves est un cas d'espèce. Un élève doué dont on vante sans arrière-pensée les qualités, mais que l'on a envie de gifler tant il se contente du minimum. Un jeu auquel on retourne pourtant avec plaisir. Pour profiter de ce qu'il est en mesure d'offrir, certes. Mais aussi pour poser ses fesses sur un ponton avec des potes et admirer le soleil couchant tout en devisant sur toutes ces choses qui lui manquent et auraient pu en faire un grand jeu, tandis que Kahn Lusth vomit son grog en massacrant « La chevauchée des Walkyries » sur sa vielle à roue.

Meltys Quest - Il n'y a pas que l'hentai qui compte

Cela faisait quelques jours qu’un titre inconnu caracolait dans les hauteurs des classements Steam Spy. Contrairement aux jeux qui l’entouraient, il n’était ni gratuit, ni très attendu, ni le fruit du travail d’un créateur déjà bien connu. Plus étonnant encore, ses 99 % d’opinions positives. Il nous fallait enquêter. Nous devons mettre en garde nos lecteurs et lectrices les plus jeunes et les plus sensibles : les lignes qui suivent sont destinées à un public non seulement adulte, mais aussi à l’aise avec l’idée de pratiques sexuelles pour le moins exotiques, voire carrément violentes.

Divinity : Original Sin 2 - Liberté, létalité, jets de dés

Ma semaine s'annonçait calme, mais ça, c'était avant qu'une poule m'engueule pour avoir volé ses œufs et qu'une nécromancienne m'agresse pour une histoire trouble d'horticulture occulte. C'était avant que je supplie un navire caractériel de bien vouloir avancer, avant que je demande à un squelette trop volubile de faire le mort, avant que je cambriole un manoir-forteresse. C'était avant que je joue à Divinity : Original Sin 2.

Arma 3 Laws of War