266 résultats pour "jeu des moches"

Thief Simulator - Voleur actuel

Mes collègues à la rédaction sont tous des citoyens modèles. Kahn Lusth par exemple roule toujours à 50 km/h en ville (de toute façon sa moto ne peut pas aller plus vite). Izual est tellement honnête qu'il refuse de partager son compte Netflix avec sa copine. Quant à Sébum, il dénonce lui-même à la police les gens qui traversent la rue quand le petit bonhomme est rouge. Je suis donc le seul à avoir un lourd passé criminel, puisqu'un jour de 1991 j'ai volé un magazine Player One dans une librairie. Ce fut le plus gros rush d'adrénaline de mon existence, et c'est à la lumière de cette expérience que je peux tester Thief Simulator.

Vos plus belles jaquettes faites sous Paint

Le 1er mars, nous lancions un concours pour sélectionner le jury du prix France Bleu / Canard PC. Pour avoir une chance de gagner, il fallait nous envoyer la jaquette d'un jeu vidéo refaite sous Paint et pour être franc, on s'attendait à recevoir des trucs juste moches. Mais une fois de plus, nos lecteurs nous ont surpris. Tout le mois de mars, on a vu défiler des jaquettes à la fois ratées et sublimes, rigolotes, touchantes et délicieusement laides. Une galerie des horreurs attachantes dont voici les meilleurs représentants.

Radical Heights - Le Juste Cri

Après avoir abandonné Lawbreakers, Boss Key a tenté de rassurer ses fans en affirmant qu'un « projet passion » était en développement et serait vite révélé. Et quelle est donc cette passion qui anime le studio ? Eh bien, il semblerait que ce soient les soirées « grand Bingo clichés du jeu vidéo », dont Radical Heights coche toutes les cases.

NewCity - Entre grille claire et grille foncée

Nous sommes en 2020 après Jésus-Christ. Tout le marché du city builder est occupé par Cities : Skylines... Tout ? Non ! Un irréductible développeur indé tente de résister en proposant une expérience différente avec NewCity. Bien sûr, ça n'est pas le même budget, ni la même qualité, mais l'effort vaut le coup d'œil.

La puissance des jeux laids - Bad Aesthetics

Dans Blue Screen of Death, Alt236 explore nos représentations avec la passion d'un archéologue des mondes virtuels. Le jeu vidéo est un continent vierge où se jouent des aventures nouvelles et parfois étranges. Quels liens ces visions entretiennent-elles avec notre inconscient ? Pourquoi nous fascinent-elles autant ? Qu'est-ce qui fait qu'une image plutôt qu'une autre va luire dans la nuit de toute son inquiétante étrangeté ?

D'accord, le jeu est momoche, mais ça n'est pas très important. La vue de dessus en 2D reste claire et on comprend facilement ce qui se passe à l'écran – ici, une queue au comptoir d'enregistrement pour un vol vers Lagos.
Airport CEO - Jeu de gestion en phase Terminal

Voici quelques mois, dans le Canard PC no 357, je testais la version anticipée de SimAirport. Ma conclusion peu enthousiaste en appelait à votre sagesse : « Attendez quelques numéros que nous tripotions son concurrent, Airport CEO, afin d'être sûr de miser sur le bon cheval. » Voilà, le jour est arrivé où nous allons enfin pouvoir comparer les deux rivaux. J'espère que vous avez été patients.

Cachez ce PC que je ne veux plus voir - Et encore moins entendre

Qu'est-ce que le vrai luxe bureaulogique ? Un écran gigantesque ? Un fauteuil ergonomique à 1 500 balles ? Un tapis de souris en peau d'hermine brodé à la main par des artisans péruviens ? Non, le vrai luxe, c'est le calme. Le silence. Le confort de lancer un jeu vidéo gourmand, d'affoler votre carte graphique de dernière génération, et de n'entendre que le chant des rossignols dans votre jardin.

Reigns : Game of Thrones - Reigns : Game of Thrones
The Sinking City - Ma 6-T va coul-er

« Lovecraft est LE maître de l’horreur, considéré comme une référence par de nombreux fans », nous apprend la brochure distribuée aux journalistes venus voir The Sinking City. Phrase prodigieuse, à la fois complètement crétine (bien sûr que les fans d’un type le considèrent comme une référence, c’est la définition même du fan. Vous imaginez une brochure qui dirait « auteur considéré comme particulièrement médiocre par la plupart de ses fans » ?) et révélatrice de la relation perverse que les inconditionnels de Lovecraft entretiennent avec le déconneur de Providence.

SimCasino - Un coup de poker

Les casinos me fascinent. Je garde un souvenir ému d'un court séjour à Las Vegas il y a une quinzaine d'années. Je revois le marbre, la moquette épaisse, les statues en plâtre bas de gamme, les colonnes grecques factices, les fontaines de supermarché, les néons, j'entends encore le bruit des jetons s'entrechoquant sur les tapis et les sirènes des jackpots.

(Crédit photo : David F. Chapman  - https://www.autocratik.com)
Le cruel destin de Diana Jones - Encore un drame pour Lady Di

Voilà près de vingt ans que Diana Jones exerce une influence certaine sur le monde du jeu. Pourtant, personne ne l’a jamais rencontrée, ni même parlé avec elle. Oubliez le Spiel des Jahres ou l’As d’or ; dans l’univers des jeux de plateau et des jeux de rôle, si à cinquante ans vous n'avez pas remporté le prix Diana Jones, vous avez raté votre vie.

Delta Force - À la guerre comme à naguère

Les FPS des années 1990, c'est le moins qu'on puisse dire, n'étaient pas très portés sur les grands espaces. Wolfenstein 3D a pour décor un château, Doom se déroule dans les profondeurs de l'Enfer, Quake aux tréfonds d'une dimension glauque où le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle texturé en 64 × 64 pixels. Pour des raisons à la fois techniques (le hardware de l'époque ne pouvait pas afficher des décors très ouverts) et culturelles (le FPS, dont le premier avatar sérieux avait pour nom Catacomb 3-D, est un descendant du dungeon crawler), on y explorait plus volontiers des couloirs obscurs que des prairies ensoleillées. Même dans les rares lieux un peu plus aérés, comme les villes de Duke Nukem 3D, les distances de vue et de tir restaient faibles : on se battait toujours dans un mouchoir de poche. Tout du moins jusqu'en 1998, quand un développeur du nom de NovaLogic s'est mis en tête de créer un FPS militaire.

Cinco Paus - Au doigt et à l'œil

Resident Evil 4 - C’est la secte au village

Le premier Resident Evil 4 est l'un de mes jeux préférés de tous les temps, et pour cette raison, je vais tenter de faire parler la critique professionnelle plutôt que la fan invétérée. Laissez-moi donc vous expliquer, en toute objectivité et sans la moindre once d’aveuglement, pourquoi Resident Evil 4 est un bon remake, selon la très sérieuse Commission des gens sensés qui aiment vraiment le jeu vidéo.

SimCasino - Tant que je gagne, je joue

J'imagine qu'après SimAirport, les développeurs de LVGameDev ont loué un minibus et se sont baladés au hasard. Ils sont passés devant un pénitencier et se sont dit « Non, il y a déjà Prison Architect ». Devant la clinique : « On ne fera pas mieux que Project Hospital ». Devant le parc d'attractions : « Planet Coaster est intouchable ». Puis ils se sont garés sur le parking d'un casino. Leurs yeux se mirent à briller.

Alma Mater - La chasse au bahut

Un jeu de rôle interdit. Voilà qui sonne comme un appeau à adolescent, surtout dans les années 1980. Sans doute des messes noires en écoutant du rock satanique à la gloire de l’antéchrist. Non, simplement un jeu dans lequel les lycéens devaient jouer à… être des lycéens.

Mon logiciel de capture ayant préféré enregistrer le logiciel de streaming plutôt que le jeu, cet article sera entièrement illustré via des screenshots officiels. Je sais, c'est nul.
Worms Rumble - Pervers lombric

« Est-il encore possible de renouveler la recette de Worms, telle qu'elle fut imaginée en 1995 par Team 17 ? » Dans un monde idéal, mon papier aurait pu commencer de la sorte, avant de vous expliquer que nos voisins Anglais ont brillamment relevé le défi. Mais puisque nous sommes en 2021 et que Jul fait encore de la « musique », expliquons plutôt pourquoi la dernière mouture de Worms n'est qu'un machin tiédasse.

1988 : Chirac contre Mitterrand - Chat-Cohabite

Le jeu est un monde de fiction. Des univers où tout est possible, où seule l’imagination pose des limites. Mais parfois ça va trop loin, comme dans 1988 : Chirac contre Mitterrand, un petit jeu de cartes à venir qui imagine un pays dans lequel on aurait une droite de droite et une gauche de gauche. N’importe quoi.

Les jeux adaptés en films - Au cinéma aussi, on se retrouve sur un plateau

Pendant un tout petit moment, certains studios se sont dit que des films basés sur des jeux de plateau allaient être « the next big thing ». Si vous vous demandez s'il s'agissait d'une bonne idée, retenez que jusqu’en 2012, Universal Studios a payé des millions de dollars à Hasbro pour ne PAS faire les films qu’ils avaient signés ensemble. Ça répond à votre question ?

Call of Cthulhu: The Official Video Game - Poissonnerie à moitié dans ton lit

Polypes partout, justesse nulle part. C'est là le grand paradoxe de Lovecraft : alors que son imaginaire est omniprésent dans la culture populaire, que la tronche tentaculée de Cthulhu orne plus de mugs et de T-shirts que celle de Mickey Mouse, que nombre d'œuvres font référence de façon plus ou moins discrète au Mythe, personne ou presque n'ose se lancer dans une authentique adaptation de l'œuvre du déconneur de Providence. C'est vrai au cinéma (on espère toujours que Guillermo del Toro nous vengera un jour des nanars lubriques de Stuart GordonNote : 1), ça l'est aussi dans le jeu vidéo. Alors, quand débarque Call of Cthulhu: The Official Video Game, treize ans après Dark Corners of the Earth – et plus de quatre après la première annonce de son développementNote : 2 –, les attentes sont fortes et la barre placée très haut.

Note 1 : Regardez quand même son Dagon si vous en avez l'occasion. Il a beau être aussi mal joué que filmé, l'ambiance est réussie et, pour une fois l'obsession de Gordon à vouloir glisser du cul partout s'intègre bien dans le scénario, Le Cauchemar d'Innsmouth traitant de contamination et d'hérédité.
Note 2 : Par Frogwares, Cyanide ayant repris le bébé en cours de route.