539 résultats pour "test bref"

The Ascent - Ma cité va crâner

Mon frère et moi, on a grandi en explorant ensemble cette ville que le monde entier nous envie. Cette ville qu’on appelle couramment la Mégapole de Granit, la Gardienne de la Seine, la Frontière des Océans : Le Havre. Alors quand il a fallu trouver un compagnon pour arpenter la cité futuriste de The Ascent, j’ai tout de suite pensé à mon frangin.

Banners of Ruin - Attention, il y a un loup

Chez les motards, on a tous un pote qui, un jour, sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, s'achète une moto nulle. Bien sûr, elle roule bien et elle ne le catapulte pas dans la stratosphère à la moindre bosse, mais elle a aussi un défaut évident. Par exemple, mon pote, qu'on appellera Louis pour des questions d'anonymat, s'est offert un machin hyper moche. Eh bien Banners of Ruin, c'est un peu la même chose : c'est sympa, ça fonctionne, mais très vite, il y a un truc qui cloche.

Warhammer 40,000: Battlesector - Contre nous de les Tyranides

Au début, j'y croyais à mort : Battlesector serait forcément mon jeu de l'année Warhammer 40,000. Celui qui trônera fièrement dans ma bibliothèque Steam à côté de Mechanicus et Battlefleet Gothic 2. Puis je m'y suis aventuré pendant une quinzaine d'heures et désormais je me sens... comme un enfant qui est parti jouer dans les bois et qui a trouvé un cadavre de clown.

Mini Motorways - Carrefour city

Ils rendraient la compta ludique, la chirurgie simpliste, le parachutisme apaisant. En 2015, Dinosaur Polo Club a hypnotisé tout le monde avec Mini Metro, un jeu adorable et minimaliste où l’on traçait les lignes de métro de grandes métropoles. Aujourd’hui, c’est au tour des voitures de bénéficier de ce traitement irréprochable sur PC, après deux ans sur iOS.

Chivalry II - Tendez-lui l'autre joute

Si on vous donnait le choix entre la confiture Bonne Maman ou sa copie, la confiture Bonne Tata, vous préféreriez quoi : l'originale avec des vrais morceaux de fruits ou la copie avec sa liste d'ingrédients étonnamment proche du détergent ? Eh bien chez Torn Banner, on préfère refaire sa recette, plutôt que de copier les copieurs qui vous ont déjà copié.

Operation: Tango - On ne vit que deux fois

Operation : Tango est un jeu d’espionnage coopératif qui se joue en ligne, en communiquant exclusivement par micro. Alors que le monde est menacé par un dangereux cyber-terroriste, deux agents spéciaux ont pour tâche de l’arrêter : d’un côté, Alistair, un hacker redoutable incarné par Malware, qui reste à ce jour toujours incapable de différencier sa gauche et sa droite ; de l’autre, Angel, une agent de terrain spécialisée dans l’infiltration incarnée par moi-même, qui suis incapable de me mouvoir autrement qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Hood : Outlaws & Legends - Robin Déboires

Ça y est, j'ai récupéré la fibre. Je vais enfin pouvoir tester un jeu multi et j'avoue que ça me manquait un peu. Tiens, c'est quoi ce truc ? Ça a l'air marrant, on dirait une sorte de Thief multijoueur, ça change de tous ces TPS « pan-pan boom-boom ». Et puis regardez, ils... Nan mais attendez deux minutes : c'est qui les développeurs à l'origine de cette chose ? Ils ont leurs papiers ? J'aimerais leur dire deux mots.

Toutes les semaines, un sbire de l'Agence vient visiter la maison pour repérer toute activité suspecte. Il va même compter la vaisselle pour vérifier que la maison est conforme aux standards gouvernementaux.
Mr. Prepper - Click & Collect

Qui n'a pas un jour fantasmé de se fabriquer son propre petit bunker sous-terrain ? De laisser le monde à la surface pour se transformer en homme-taupe et vivre dans la solitude la plus totale, hors d'atteinte des dangers de la société moderne ? « Euh, moi, parce que je ne suis pas un taré paranoïaque », me répondrez-vous. D'accord, alors nous n'avons pas les mêmes ambitions lifestyle, mais que cela ne vous empêche pas de jeter un œil à Mr. Prepper.

Outriders - La soupe au shoot

C'est un jeu qui commence comme tant d'autres, sous la plume d'un scénariste à l'inspiration en berne : la Terre est morte et l'humanité vient de voyager pendant 83 ans pour trouver son nouveau foyer. Mais notez que nous aurions plus vite fait de résumer ces survivants aux Américains, puisque le premier contact avec la nouvelle planète va se résumer à des camions qui défoncent la flore, avant de vomir des légions de cowboys surexcités. Bienvenue dans Outriders, le jeu qui ne voit jamais plus loin que le bout de son nez.

Narita Boy - À vouloir en faire des Tron

Narita Boy est une sorte de gros clin d’œil à Tron. Ça, c'est ce que j'ai compris. Mais ce que je n'ai pas pigé, c'est pourquoi offrir un tel soin à la partie graphique d'un jeu lorsque ses mécaniques se contentent d'empiler des mécaniques peu inspirées. Oh et puis il y a son scénario, que j'ai cessé de vouloir comprendre lorsque mes notes se sont mises à ressembler à celles d'un type en pleine crise de démence. Alors reprenons tout depuis le début.

Evil Genius 2 : World Domination - La gloire de mon repaire

Qui n’a jamais rêvé de vivre comme un méchant de James Bond ? Qui n’a jamais rêvé d’habiter dans une base ultramoderne cachée au milieu des tropiques, d’aboyer des ordres à des sous-fifres terrifiés, de jeter quelqu’un aux requins lorsque le magazine est en retard et d’exiger des reportages fouillés sur GTA Online ? Qui n’a jamais rêvé d’incarner... Pauline, la gardienne des abonnements de Canard PC ?

The Medium - La platitude en miroir

Depuis sa tendre enfance, Marianne fait un cauchemar récurrent. Ce n'est pas un de ces rêves absurdes et inoffensifs que l’on peut raconter à ses collègues autour de la machine à café, où une anémone douée de parole se mettrait subitement à s'exprimer avec la voix du délégué du personnel de l'entreprise. Non, Marianne rêve d'une petite fille qui court à travers la forêt, avant d'être froidement abattue par un homme sur un pont. C’est un rêve qu'elle ressent physiquement, au point de sentir l'odeur résineuse des pins à la fin de l'été et la chaleur du sang qui coule sur sa joue.

Curious Expedition 2 - Le tour le plus long

Jour 153. Noël Malware écrit ce chapô, parce que j’ai trop joué à Curious Expedition 2 et que je suis à la bourre pour rendre mes textes. Je pourrais être en train de faire mon travail à l’heure qu’il est. Ça rendrait service à tout le monde. Au lieu de ça, je relance une partie. J'ai promis que c'était la dernière. Que Dieu nous vienne en aide.

Hitman 3 - La trilogie du « ça me dit »

Quoi ? Encore le chauve qui assassine ? Qu’on se comprenne bien, je suis euphorique, parce que Hitman et Hitman 2 étaient des bacs à sable fabuleux. Mais c’est vrai qu’il faut du culot pour sortir l’agent 47 de la poubelle jaune tous les deux ans pour le recycler tel quel. Faites au moins semblant de changer un truc, je ne sais pas moi, collez-lui une perruque déjà, merde.

Call of the Sea - On dirait le Pacifique sud

Call of the Sea est un énième jeu inspiré par H.P. Lovecraft. Au tout début du prologue, lorsque j’entends une voix mystérieuse s’exprimer dans le langage des Grands Anciens, je ne peux pas m’empêcher de réprimer un soupir. Il faut dire que les jeux inspirés par Lovecraft, c’est un peu comme l’inverse d’une boîte de chocolats (et par extension, l’inverse de la vie) : on sait toujours ce qu’on va y trouver.

Cyberpunk 2077 - La possibilité d'une ville

Vous vous souvenez de cet article à propos d'un développeur de Cyberpunk 2077 qui aurait passé 175 heures dans le jeu sans en voir le bout ? Ce que le titre de l'article ne disait pas, c'est que le développeur en question travaillait au service qualité : pendant 175 heures, il a rasé les murs pour vérifier qu'il ne passait pas à travers. Ce que l'article ne racontait pas non plus, c'est qu'en 175 heures à recenser les bugs, le pauvre homme n'a probablement jamais dû dépasser le prologue.

Assassin’s Creed Valhalla - Normand fait des jeux vidéo

Lorsqu’une série de jeux qui repose beaucoup sur la beauté et l’exotisme de ses décors choisit l’Angleterre comme nouveau cadre, on sait que quelque chose a foiré : c’est comme si le prochain Star Trek était tourné à Rouen. Mais les développeurs d’Ubisoft sont rusés, et pour nous donner envie de visiter leur Angleterre féodale, ils ont fait d’immenses entorses à la réalité. Par exemple, dans Assassin’s Creed Valhalla, il fait beau.

Watch Dogs: Legion - Légion épidermique

Sous ses dehors bourrus de chroniqueur judiciaire blasé d'avoir trop vu les atrocités dont les humains sont capables, Noël Malware cache un cœur tendre d'enfant émerveillé. Jamais je n'ai croisé quelqu'un d'aussi bon public, un rien suffit à lui plaire, le plus nanaresque des films trouve une place dans son cœur, il a même aimé Joker, c'est vous dire. Aussi, quand il est venu me dire « Ah c'est toi qui testes Watch Dogs: Legion finalement ? Fais attention, c'est vraiment très mal écrit », un frisson d'angoisse m'a traversé l'échine, car l'échine, c'est bien connu, n'est bonne qu'à être traversée par des frissons d'angoisse.

Squad - C'est si bon de mourir groupé

Oui, figurez-vous que la version 1.0 de Squad est sortie. Cela fait tellement longtemps qu'il fait partie du paysage multijoueur PC – sa première version anticipée est arrivée sur Steam en 2015 – qu'on en aurait presque oublié qu'il était toujours en early access.

Spelunky 2 - Spéléo-maso

La première fois que j’ai joué à Spelunky 2, je suis morte au bout de vingt-huit secondes, empalée par une flèche. La deuxième fois, après une minute, mordue par un serpent. La troisième, tuée par un fantôme que j’ai malencontreusement libéré d’une jarre. La quatrième, je suis simplement tombée d’une plateforme trop haute. J’allais me décourager, puis j’ai vu mon journal s’afficher. Sur la page de gauche, il y avait écrit « Je ne suis jamais arrivée aussi loin ! » – et j’ai tout de suite eu envie de prendre en compte mes erreurs passées et de persévérer.