Le duo de jeunes développeurs formé par Rebecca (graphismes et programmation) et Ben (mécanismes de jeu et relations presse) vient de trouver sa place dans notre top dix des développeurs choupis du moment. Glumberland – c’est le nom de leur studio – a diffusé une courte bande-annonce, qui confirme tous nos rêves sirupeux. Ooblets sera un savant mélange des titres les plus chronophages : Animal Crossing, Stardew Valley (ou Harvest Moon, pour les puristes) et Pokémon. Au début de la partie, vous récupérez une ferme abandonnée. Vous la retapez, vous y plantez des carottes, vous éradiquez les mauvaises herbes en vue de trois-quarts, et vous vivez la vie au grand air, celle qui réveille le vieux bab’ qui pionce en chacun de nous. Si l’on en croit la vidéo, entre vos pieds de tomates et vos choux blancs, certaines de vos plantations donneront parfois naissance à des monstres mignons : les (bientôt) fameux ooblets. On en trouve de toutes sortes, des chickadingdings, des clickyclaws, des gloopylonglegs et des petulas… Glumberland en a déjà dévoilé une vingtaine.
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Ooblets
Mignon Rush
Cela faisait un moment que l’on suivait ce compte Twitter. Pour tout vous dire, on avait cédé au charme coloré des images animées qui y étaient fréquemment postées. Petites créatures mignonnes à l’air fâché, personnages humains se livrant à des danses maladroites, éclosions de fleurs délicates : tout cela semblait joli et enjoué, et vous savez, par les temps qui courent, on n’a jamais trop de choses jolies et enjouées dans nos vies.
Ooblet tactile. Vous pourrez ensuite courir au petit trot dans la campagne, accompagné de votre clique, pour affronter des ooblets sauvages ou défier vos copains (pas de vrais copains hélas, Glumberland a écarté cette possibilité). Les combats devraient reposer sur d’assez traditionnels mécanismes de RPG, mais l’on n’en sait pas beaucoup plus. Afin de rendre ces menues expéditions intéressantes, Ooblets devrait être doté d’un monde semi-ouvert aux environnements variés. Désert chaud et sec, plaines ensoleillées ou décors lugubres, chaque biome contient sa faune et sa flore, toujours aussi soignés, toujours aussi joliets et régressifs. Tout cela pour, semble-t-il, vous encourager à explorer, à débusquer des trucs et des machins. Vous pourrez ensuite, avant de regagner votre foyer, aller en faire commerce en ville, socialiser quelque peu, ou tout entreposer chez vous avant de passer vingt minutes à parfaire l’apparence de votre personnage, parce que jouer à la poupée reste l’un des meilleurs passe-temps. Les développeurs, qui transpirent la modestie et l’envie de bien faire, préfèrent prévenir : ils n’ont pas les moyens d’un éditeur comme EA, alors certes les intérieurs seront personnalisables, mais il ne faudra pas s’attendre à pouvoir construire des mezzanines incroyables avec vue sur le jacuzzi suspendu. Cela dit, ils ne s’interdisent pas de laisser la porte ouverte au modding. Mon avis personnel ? Ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent, il a l’air d’y avoir tellement d’amour là-dedans que cela ne peut que bien finir.