Guides d’achat – Souris
Le choix d'une souris, c'est compliqué, parce que chaque utilisateur a ses desiderata.
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Les choix de la rédac'
Bureautique | Logitech Lift
Pour un usage bureautique (en gros, qui exclut les jeux), la Logitech Lift est un excellent choix. Cette souris verticale, ergonomique, confortable et disponible en version pour gauchers (ce qui est rare) est idéale pour le quotidien. Sans fil et utilisable soit en Bluetooth, soit via un dongle Bolt, elle s'alimente avec une pile AA ; certains y verront un avantage, d'autres un défaut.
Joueur fauché | HyperX Pulsefire FPS Pro
Même pour jouer, il existe des souris qui ne valent pas trop cher, comme cette Pulsefire FPS Pro. Elle va à l'essentiel : deux boutons latéraux, un capteur 16 000 ppp (c'est déjà beaucoup), un format assez compact et évidemment une liaison filaire, en USB. Elle n'a pas de gros défauts compte tenu du prix et possède même les loupiottes obligatoires pour porter le badge g@m3r (c'est la loi), avec un logo rétroéclairé.
Joueur sans fil | Logitech G Pro
Dans l'ombre de la G Pro X Superlight 2, la G Pro "tout court" est une souris plus modeste, mais aussi nettement plus abordable. Elle embarque tout de même l'excellent capteur Hero 25K, et bénéficie du protocole de connexion propriétaire à basse latence "Lightspeed" de Logitech. Attention : malgré son design symétrique (très confortable au demeurant), elle n'est pas ambidextre, puisque les boutons de pouce sont placés à gauche.
Joueur exigeant | Logitech G Pro X Superlight 2
La G Pro X Superlight 2 est la souris emblématique de Logitech, qui y a logé son capteur le plus précis et réactif, le Hero 2. Par rapport à ses concurrentes, la Superlight 2 se distingue par sa légèreté bien sûr (61 g), sa glisse d'une fluidité absolue, et surtout sa prise en main extraordinairement confortable et universelle. Vous pouvez aussi vous intéresser à la Corsair M75 Air si vous êtes plutôt adepte de la prise « griffe », ou à la Razer DeathAdder V3 Pro si vous préférez la prise « paume ».
L'analyse de Canard PC Hardware
Si les trackpads, trackballs et autres boutons rouges de ThinkPad ont leur utilité, une souris demeure l’outil principal lorsque l’on utilise un ordinateur. Avec un modèle non adapté, les problèmes s'empilent, tant en termes de productivité, d’efficacité que de santé.
Parle à ma main. Afin de bien choisir une souris, il s’agit de définir son utilisation. Bureautique, jeu ou les deux, les premières ne seront pas d’une grande aide lorsque les secondes offriront des options bienvenues, mais parfois superflues. Ensuite, le point le plus important avant même la vitesse concerne l’ergonomie. Vous allez passer des milliers d’heures avec elle dans votre main, jouer des nuits entières ou défiler comme un démon sur des pages Excel ; votre souris doit être confortable. Une souris trop courte ou trop longue ? Votre bras en ressentira les effets. De même, la courbure peut être une gêne si vous avez l’habitude d’allonger votre main dessus, spécialement sur celles pensées pour les amateurs de la « griffe ». Pour les gauchers, des souris dédiées ou ambidextres existent, mais l’industrie n’investit pas autant que pour la majorité des droitiers (contrariés ou non), et vous aurez moins de modèles disponibles pour trouver votre bonheur.
Une fois les paramètres physiques définis, passons au système de pointage en lui-même. Si autrefois le choix entre une version optique ou laser était réel, aujourd’hui la plupart des souris proposent des capteurs de sensibilité similaires. Exprimée en DPI (dots per inch, ou PPP en français – points par pouce), elle peut varier de 100 à 32 000, et définit la vitesse de déplacement de votre souris. Cependant, le polling rate, appelé souvent fréquence et exprimé en Hz, est quant à lui plus intéressant. Il définit le nombre d’allers-retours de votre souris à votre tapis. Plus ce nombre est élevé, plus vos mouvements à l’écran le seront aussi. La plupart des joueurs de FPS professionnels utilisent des DPI bas et un polling rate élevé afin d’obtenir une précision optimale. Ils oscillent entre 800 et 1 200 DPI, avec une fréquence vers 500 Hz, en compensant leur vitesse réduite par des mouvements amples, mais plus précis. De nos jours, ces réglages se font par pression d’un bouton souvent placé sur le haut de votre souris, mais aussi dans le programme de gestion de cette dernière. Il permet d’ajuster votre périphérique, d’enregistrer des profils sur votre ordinateur ou dans la puce ARM de votre souris, et de jouer avec les LED et autres macros qu’elle peut proposer. Plusieurs fabricants réclament cependant vos données personnelles afin d’offrir la totalité des options, une voracité que nous continuons à ne pas vraiment apprécier.
Et le reste ? Les derniers points dans votre choix se feront dans les options que vous désirez. Multiples boutons programmables en macros, LED, poids amovibles, absence de fil, batterie rechargeable par induction (à la place d’une simple pile), on trouve désormais de tout sur le marché. Notez aussi l’arrivée de nouveaux boutons basés sur les switchs optiques ou mécaniques issus des claviers et censés améliorer votre vitesse de clic et donc de tir. Si certains semblent donner d’excellents résultats face au vénérable connecteur Omron, ils ne feront pas de vous un Shroud en une nuit, l’interface chaise-bureau demeurant un problème qui ne s’améliorera pas en une nuit. Cependant, pour les plus enthousiastes, il vous faudra peut-être vous arracher quelques dents afin de satisfaire le prix demandé par la petite souris de vos rêves.