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Ne plus me déranger avec ça

Guides d’achat – Stockage externe

Sauvegardez. Faites un backup. Une copie de vos données. Ne partez pas en train avec votre thèse sur une clé USB cabossée. Ne faites pas confiance à ce disque dur IDE de récupération.

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Les choix de la rédac'

Entrée de gamme | Seagate Expansion Portable 4 ToSeagate Expansion Portable 4 To

On vous conseille ici un modèle Seagate tout comme on aurait pu vous conseiller un Toshiba, un WD (Western Digital), un Verbatim ou n’importe quelle autre  marque notable. Le disque dur à plateau est une technologie mature (les euphémismes, c’est notre dada), il n’y a plus de différenciation côté performances ; autant donc simplement choisir ce qu’on trouve de moins cher. Seul inconvénient des modèles « premier prix » : ils sont invariablement munis d’un connecteur au vieillissant format USB Micro-B, qui n’est pas rigoureusement compatible avec l’USB-C (même si en pratique, les câbles Micro-B vers C existent et fonctionnent).

120€ environ
Haute capacité | Seagate Expansion Desktop 8 To

Pour avoir une capacité de plus de 5 To dans une seule boîte, il devient nécessaire de s’orienter vers un modèle « sédentaire » avec alimentation secteur séparée (nécessaire pour couvrir les besoins de la multitude de plateaux que de tels volumes impliquent). Il ne s’agit pas ici de pouvoir transporter des fichiers, mais bien de faire des sauvegardes à la maison. Le modèle présenté ici est disponible avec des capacités allant jusqu’à 24 To, à des prix qui restent toujours à peu près proportionnels, de l’ordre de 25 € le To. Et toujours un connecteur USB Micro-B ; c’est dommage, mais c’est ainsi.

190€ environ
SSD | Crucial X9 1 To

Si l’objectif est de pouvoir transporter rapidement des données d’une machine à une autre, le choix d’un SSD est évidemment préférable. Les SSD ont aussi l’avantage d’une fragilité bien moindre, puisqu’ils ne contiennent aucune pièce mobile. Le X9 de Crucial propose un bon rapport performances/prix, avec des débits maximum d’à peu près 1 Go/s, en lecture comme en écriture, sur une interface USB-C 10 Gb/s (USB 3.1 Gen 2). Vous pourriez aussi opter pour le X10 Pro de la même marque, montant à 2 Go/s sur USB 3.2 Gen 2×2 ; mais il faudra compter environ 40 € de plus, toujours pour 1 To.

95€ environ

L'analyse de Canard PC Hardware

Le stockage externe a bien évolué en quelques années, et il est possible d'obtenir des périphériques rapides qui offrent une bonne capacité, ce qui n'a pas toujours été le cas. Le choix dépendra de votre budget mais aussi de vos attentes.

Commençons par les différents usages. Le premier, le plus évident, est la sauvegarde. Un disque externe peut être acheté pour stocker une copie de vos données, qui servira en cas de problème sur votre ordinateur. Le second consiste à simplement enregistrer des informations qui ne sont pas sur votre PC. Il peut s'agir des rushs de vos projets si vous faites de la vidéo, d'une version sans compression de votre musique en parallèle d'une offre de streaming, etc. Ce choix ne vous dispense pas d'avoir une sauvegarde (dans le cloud, sur un NAS, etc.), mais vous pouvez avoir envie de libérer un peu d'espace sur le disque principal de votre PC. Enfin, le stockage externe peut servir à transférer facilement des données entre deux ordinateurs. Il en existe probablement d'autres, mais ce sont ceux qui ressortent.

Disque dur ou SSD ? Premièrement, abandonnez directement l'idée de sauvegarder sur des clés USB ou des cartes (micro)SD. Ce type de périphérique offre en effet une fiabilité assez faible et une gestion de l'usure peu efficace. Vous pouvez arguer que vous n'avez jamais perdu de données, mais le fait est que ces produits ne ciblent pas cet usage. Vous trouverez en réalité trois choix pour du stockage externe. Premièrement, un  disque dur externe portable, souvent en 2,5 pouces. La capacité varie de 500 Go en entrée de gamme à 5 To, et ils s'alimentent directement en USB. La fiabilité est bonne, l’espace généralement suffisant pour des sauvegardes, mais les performances peuvent fluctuer. En effet, la majorité des modèles modernes enregistrent les informations en SMR (shingled magnetic recording), une technologie qui augmente la densité des données mais réduit dans certains cas les débits. Ils sont parfaits pour du stockage froid, mais peuvent être assez lents dans l'écriture d'une sauvegarde s'ils sont remplis. Deuxièmement, un modèle de bureau. Ils peuvent atteindre 20 To en 2022 (bientôt 22 To), et nécessitent dans 99 % des cas une prise de courant (certains passent uniquement par de l’USB-C). Ils offrent des performances assez élevées (aux environs de 200 Mo/s en USB 3.0) mais craignent les chocs. Les disques SMR sont rares dans ce domaine, et les constructeurs l'indiquent généralement, après quelques scandales. Enfin, les SSD. Ils sont compacts (spécialement ceux qui intègrent du M.2), résistent aux outrages du quotidien, s'alimentent en USB et se montrent parfois très rapides (jusqu'à plus de 3 Go/s en Thunderbolt 3 ou 4). Mais ils ont un défaut : le coût. Dans le meilleur des cas, ils valent deux à quatre fois plus qu'un disque dur portable (en gros, vous trouverez un SSD de 500 Go pour le prix d'un HDD de 2 To) et les modèles vraiment performants sont encore plus onéreux.

Le stockage à long terme. Même pour du stockage à long terme, un SSD est efficace. La mémoire flash est certifiée pour une rétention d'au moins 10 ans (au départ) et les algorithmes de gestion de l'usure sont aboutis. Sauf à le remplir tous les jours, vous ne risquez rien, et dans le pire des cas, une réécriture totale après quelques années (ou un changement, en considérant que la technologie aura évolué) suffit. Reste que d'un point de vue pragmatique, un disque dur externe semble plus intéressant, ne serait-ce que par son coût plus faible.

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