Guides d’achat – Accessoires de joueurs (juillet 2025)
Nous testons régulièrement des accessoires qui ne rentrent pas dans la case stricte du composant. Micros, caméras, manettes : voici notre sélection pour compléter au mieux votre installation.
Les choix de la rédac'
Guides d’achat – Accessoires de joueurs (juillet 2025)

Webcam – entrée de gamme | Logitech Brio 100
Une webcam à 50 € qui crache du 1080p à 30 images par seconde, qui dit mieux ? A ce prix évidemment, l’objectif n’est pas fameux, vous oubliez l’autofocus et ne comptez pas sur une correction de lumière efficace. Mais vous aurez tout de même un cache de confidentialité physique appréciable et un micro intégré (à n’utiliser cependant qu’en dernier recours…). La connexion se fait en USB-A.

Webcam – haut de gamme | Elgato FaceCam Mk.2
Avec la Facecam, nous sommes sur la référence de la webcam 1080p, qui se connecte en USB-C. Elle bénéficie de 60 images/seconde en 1080p et de l’environnement logiciel Elgato pour une image de qualité qui la distingue des concurrentes. Un cache à glissière intégré assurera la confidentialité. Pour faire mieux, il faut passer à la webcam 4K (par exemple la Facecam Pro) et là, c’est presque trois fois plus cher.

Manette - Entrée de gamme | Gamesir G7 SE
Ce n’est pas parce que la forme des pads Xbox s’est peu à peu imposée comme le standard de la manette sur PC, que la version officielle est la meilleure. Il se trouve que pour un prix légèrement inférieur, la marque chinoise Gamesir propose un pad de bonne fabrication doté de sticks et gâchettes à effet Hall, plus agréable et sans risque de drift. La licence officielle Xbox assure une compatibilité sans faille, et le Gamesir G7 SE permet de nombreuses options de configuration. Inconvénient : il n’est que filaire.

Manette - Haut de gamme | Razer Wolverine V3 Pro
Si vous êtes du genre à vouloir une manette Premium sans fil, c’est-à-dire à être prêt à payer plus de 200 euros pour briller à Rocket League, vous voudrez au moins des sticks antidérive à effet Hall comme sur la Wolverine V3 Pro, qui a par ailleurs tous les atouts et qualités attendus du Premium, dont la connexion Hyperspeed de Razer. Vous serez sans doute étonné d’apprendre, non pas qu’il existe une version « Tournament edition » de cette manette, mais qu’elle soit sans fil et à 120 €, soit presque deux fois moins chère pour les mêmes caractéristiques !

Micro- Entrée de gamme | Razer Seiren V3 Mini
Il est probable qu’un joueur aura toujours un micro à portée de main sous une forme ou une autre, que ce soit dans sa webcam, son casque ou son laptop. Et cela peut suffire pour une vidéo conférence, un chat discord ou une partie multijoueur. Mais dès que l’on veut améliorer vraiment la qualité de captation du son, que ce soit pour du stream, du podcast ou simplement par politesse, un micro dédié est indispensable. Le Seiren v3 Mini est simple, peu cher, efficace et plug and play en USB-C.

Micro- Haut de gamme | Sennheiser Profile
Sennheiser, marque bien connue des professionnels de l’audio, s’est lancé dans le microphone USB avec deux priorités : la richesse du son qu’on attend de sa réputation et la simplicité d’utilisation d’un micro destiné aux amateurs ou semi-pro. La fabrication est solide, le pied fourni permet une inclinaison de bon aloi. Les réglages essentiels sont directement sur le micro, en compagnie d’une LED virant à l’orange en cas de saturation, ce qui permet de se corriger immédiatement. A sa première tentative, Sennheiser a éclipsé le Blue Yeti qui semblait indétrônable.
L'analyse de Canard PC Hardware (décembre 2024)
Le marché des webcams est étrange : il s’agit d’un des domaines qui évolue le moins vite technologiquement, mais qui se trouve en plein boom depuis l’essor du télétravail et du streaming en 2020.
Jamais nous n’aurons passé autant de temps devant une webcam allumée dans des réunions interminables, des « briefs rapides, t’inquiète pas y en a pour deux minutes max » ou des séances de construction de phare en bois pour « sublimer efficacement la marina » dans Valheim. De fait, il faut nous résoudre au fait que le choix de la webcam est désormais un incontournable dans une config qui se respecte. Mais quels critères retenir avant de passer à la caisse ? Peu ou prou les mêmes qu’en 2004 !
Comment choisir ? En premier lieu, le capteur. Alors que ceux de nos smartphones évoluent significativement chaque année, du côté des webcams, le rythme est moins soutenu. La faute aux conditions d’utilisation relativement inchangées depuis l’Antiquité : un plan fixe face à son écran dans un environnement (mal) éclairé, avec absence de mouvements brusques, sauf en cas d’AVC ou de crise d’épilepsie en plein meeting Zoom. Il faut garder en tête qu’un capteur de 2 mégapixels reste le minimum syndical ; en dessous, c’est faire insulte à la science. La définition de l’image compte aussi. Si les modèles les plus onéreux mettent en avant la 4K et l’inscrivent fièrement en lettres de feu sur la boîte, le grand public, lui, se satisfera généralement de définitions inférieures : du 1080p voire du 720p. Mais gardez bien en tête que ces chiffres ne disent rien de ce que l'on peut pourtant considérer comme la caractéristique la plus importante d'un capteur de webcam : ses performances en basse lumière ! Pour vous renseigner sur ce point, nulle autre solution que de consulter des tests, que ce soit les nôtres ou ceux de nos confrères.
Pour le champ de vision (abrégé en FoV, pour field of view), on aura souvent des propositions comprises entre 60° et 110°. Certains modèles avancés (et chers) permettant de choisir parmi plusieurs réglages de FoV – généralement par simple cropping sur le capteur (ces engins sont bien trop petits pour embarquer des zooms optiques). Plus le FoV est bas, plus le cadre sera serré. Ça peut sembler anecdotique mais un FoV plus large autorise le découpage de l’image plus simplement sans avoir à déplacer la caméra, l’écran ou le support sur lequel tout cela est posé, ce qui est un confort non négligeable. L’attention est de mise pour les fonctionnalités liées au capteur comme la mise au point, la balance des blancs, le suivi du visage, ou le HDR qui permet de laisser l'ensemble du visage visible même quand il est éclairé par une lumière très hétérogène (fenêtre sur le côté par exemple). Une fois ces points couverts, tout le reste est à considérer comme du bonus. C’est sympa, c’est bienvenu, mais cela ne doit pas conditionner l’achat. Prenons le cas du micro par exemple. Les webcams en embarquent systématiquement un ou plusieurs, mais la qualité de la prise de voix sera toujours inférieure à celle d’un micro dédié. Idem pour l’éclairage que certains fabricants comme Razer intègrent à leurs produits : c’est uniquement à considérer en tant que solution d’appoint qui ne rivalisera pas avec un éclairage dédié, même à petit budget.
.:. Les manettes .:.
Les catalogues de jeux du PC et des consoles étant de plus en plus perméables, il n'est plus vraiment envisageable, même pour le plus fervent des PCistes, de ne pas avoir une manette à disposition près de sa machine de jeu, en plus de son fidèle ensemble clavier/souris.
S’acheter une manette relève en grande partie d’un choix personnel, puisque vous chercherez avant tout un modèle qui sera confortable dans vos mains plutôt que dans celles du voisin. Mais avant d’en arriver à des considérations d’ergonomie, il y a bien d’autres paramètres à prendre en compte pour ne pas se tromper. La connectique, pour commencer. Dans la majorité des cas, les périphériques de jeu que vous trouverez disposeront d’un connecteur USB classique, qui permet être utilisé pour une liaison filaire. La connexion sans fil peut aussi être possible, mais toujours potentiellement avec quelques astérisques, en fonction du protocole de communication utilisé. La solution la plus économe est de passer par le Bluetooth, à condition que votre PC dispose d’une interface idoine (intégrée à la carte mère, ou via adaptateur externe). Le Bluetooth est toutefois un standard antédiluvien présentant de nombreuses limitations. Non seulement il peut causer une petite latence supplémentaire de quelques millisecondes (rien de dramatique, mais cela peut tout de même se ressentir), mais il prive surtout les manettes de certaines de leur fonctionnalité ; il devient par exemple impossible d'utiliser la sortie casque d'une manette Xbox, ou de profiter des retours haptiques avec la DualSense de la PS5 (les jeux PC prenant en charge nativement ces derniers sont désormais très nombreux).
La deuxième solution est de passer par un adaptateur USB. C'est la solution employée par la plupart des manettes sans fil « dédiée » au PC, parce qu'elle permet d'esquiver tous les inconvénients liés au Bluetooth, y compris la latence. Microsoft a un temps proposé à la vente un adaptateur de ce genre pour ses manettes Xbox, mais il n'est hélas plus fabriqué désormais. Quant à Sony, il n'a jamais daigné offrir un tel accessoire à sa DualSense, et c'est bien dommage.
Bien traiter ses boutons. Depuis notamment le succès de la manette Xbox Elite de Microsoft en 2015, de nombreux constructeur se sont mis à proposer des manettes « premium » offrant de nombreuses interfaces ou fonctionnalités supplémentaires par rapport aux manettes classiques. Boutons et palettes programmables additionnels, sticks et gâchettes avec course et tension réglables... Autant de petits luxes qui peuvent avoir un impact réel sur le confort de jeu. Valent-ils pour autant les sommes souvent faramineuses demandées pour les manettes de ce genre ? C'est une question très épineuse à laquelle chacun doit répondre pour soi. Enfin, les personnes vivant avec un handicap moteur pourront également trouver quelques options qui leur sont destinées : Microsoft propose depuis 2018 une manette Xbox « adaptive » compatible PC et Xbox, présentée dans Canard PC Hardware n° 44 ; Sony a suivi en 2023 avec sa manette PlayStation Access (PS5 et PC), testée dans CPC Hardware n° 60.
.:. Les micros .:.
L’achat d’un micro dédié est rarement une chose que l'on met tout en haut des priorités lorsque l'on conçoit son installation, ne serait-ce que parce que l'on a toujours la possibilité de se contenter du micro intégré à une webcam, un ordinateur, ou même d'un casque-micro. Mais si l'on veut faire du bien aux oreilles de ses collègues et/ou partenaires de jeu, ou même pourquoi pas s'essayer au podcasting ou au streaming, c'est un indispensable. De manière générale, si vous voulez vous lancer dans la création de contenu, même en vidéo, votre priorité absolue doit être de peaufiner la qualité audio de votre production, bien avant de vous attaquer à l'aspect visuel.
La difficulté, c'est que commencer à s'intéresser au monde des micros, c'est risquer de tomber dans une spirale presque aussi infernale que celle des claviers mécaniques custom. On commence en cherchant un micro USB tout simple à brancher directement sur la façade de son PC, puis on finit par se demander si on ne ferait pas mieux de prendre un micro XLR (connexion analogique professionnelle) combiné à une interface idoine, mais attention il faut que cette dernière dispose d'un préampli suffisamment costaud si on veut y brancher un micro dynamique, ou qu'elle dispose bien d'une alimentation fantôme 48 V si c'est pour y brancher un micro à condensateur – d'ailleurs, entre micros dynamiques et micros à condensateur, va-t-on préférer les timbres profonds et radiophoniques des premiers ou la clarté et la transparence des seconds ? Et puis on n'a même pas encore commencé à parler de la courbe de directivité : le cardioïde classique convient généralement à tout le monde, mais peut-être préfèrerait-on de l'hypercardioïde rejetant mieux les bruits latéraux (comme le cliquetis d'un clavier), ou du bipolaire voire de l'omnidirectionnel pour pouvoir capter des conversations à plusieurs...
Tout pour le son. Bref, les critères de choix sont innombrables. Gardez au moins toujours ceci en tête : parmi tous les arguments que les constructeurs voudront faire valoir pour leurs produits, il est de votre devoir d'ignorer tout ce qui ne concerne pas directement la qualité de la captation sonore « brute » de l'engin. Car tout l'argent que vous n'aurez pas dépensé pour des loupiotes RGB moches ou pour des filtres audio intégrés que vous pourriez tout aussi bien remplacer par des traitements software, c'est de l'argent que vous pourrez peut-être investir dans un bon bras de micro, voire dans quelques panneaux acoustiques à installer derrière votre bureau, et qui auront eux aussi un impact considérable sur la qualité finale de votre prise de voix !
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