59 résultats pour "thomas ligotti"

Heavenly Bodies - L'étoffe des zéros

« Tu crois qu'ils galèrent autant dans la Station spatiale internationale ? », me demande Noël Malware, alors que nous peinons à orienter nos deux petits astronautes pour qu'ils appuient sur un pauvre interrupteur. Après quelques heures sur Heavenly Bodies, je peux affirmer avec certitude que non, personne ne galère autant.

Memories of Murder, un film de Bong Joon-Ho (2003) qui vient de ressortir en DVD (20 euros) et Blu-ray (35 euros).
Enquête secondaires : les films et séries - Des polars pour l'été

Ah oui, Sherlock, NCIS, Le Crime de l’Orient-Express, Columbo... Tout le monde regarde des polars, à croire qu’il n’y a que ça qui passe. En voici quelques-uns que vous n’avez peut-être pas encore vus.

La construction du centre spatial est un petit Tetris dans lequel il faut optimiser le placement des bâtiments pour ramasser différents bonus.
Mars Horizon - L'agence (spatiale) tous risques

D'accord, vous voyez des fusées, des planètes, vous vous dites qu'on va parler de Kerbal Space Program 2, vous vous roulez par terre en poussant des cris de bêtes. Je ferais la même chose. Mais le titre qui nous intéresse aujourd'hui, Mars Horizon, en est bien éloigné. Nous allons conquérir le cosmos de manière calme, cérébrale, en gérant un planning et des probabilités. Non, attendez ! Ne partez pas en claquant la porte. Ça pourrait vous intéresser.

Bande de News

Il y a un an, le 13 avril 2018, une bande de 3 228 illuminés décida de sauver un magazine de jeux vidéo français en difficulté grâce à Ulule. Il fut alors proposé, comme une boutade, que ceux d’entre eux qui cotisaient à 150 euros ou plus voient chacun leur nom inclus dans une « News », à leurs risques et périls.

Erik Estavillo, le plaignant en série - Le point commun entre World of Warcraft, Depeche Mode et Winona Ryder

Au cours de ces dix dernières années, l’Américain Erik Estavillo s’est bâti une sale réputation en portant plainte contre les plus grosses sociétés de jeux vidéo. De Nintendo à Sony en passant par Activision et Epic, celui qui s’est lui-même surnommé le « serial-plaignant » a beaucoup de choses à reprocher à l’industrie vidéoludique : des bannissements injustifiés, des pratiques mensongères, des consoles défectueuses et des personnages qui se déplacent trop lentement, entre autres. Autant de motifs considérés comme risibles par l’essentiel de la presse spécialisée, mais qui soulèvent tout de même quelques questions alors que les studios multiplient les moyens d’inciter les joueurs à dépenser leur argent – et que l’OMS vient de reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme un trouble mental.

Fuser - Panier Garni

Parce qu’il n’y a pas que le jeu vidéo dans la vie, mais que ce serait quand même dommage de trop s’en éloigner (il fait froid là dehors alors autant rester chez vous), « Panier Garni » vous donne l’occasion de découvrir une sélection de livres, films et autres activités déconcertantes en lien avec un jeu célèbre ou inconnu, pour vous occuper intelligemment (et quelle que soit la place dont vous disposez).

Scourgebringer - Je le trouve un peu nerveux

« Ouh là, c'est pas pour moi ce truc-là », m'a dit Louis-Ferdinand Sébum, jamais à une lâcheté près quand il s'agit de se défausser d'un jeu un peu dur, me laissant seul et bien pantois devant un titre qui n'avait pas l'air fait pour moi non plus, avant de repartir en claudiquant pour jouer à The Longing. « Ouh là, c'est pas pour moi ce truc-là », ai-je dit également avant de m'y mettre et de découvrir que, si, en fait, Scourgebringer était plutôt bien fait pour moi.

L'image est un peu sombre, les couleurs un peu ternes, mais le flux vidéo diffusé par Sony passe quand même très bien sur des titres « propres » comme Killzone Shadow Fall (PS4).
Playstation Now

Site web : www.playstation.com
Prix : 17 euros par mois
Catalogue actuel : 500 jeux PS3 et PS4

Comment les indés renouvellent l'horreur - « Les atrocités de la vraie vie sont à l'origine de nos histoires »

Plus que jamais, l’horreur a le vent en poupe : côté gros éditeurs, les remakes continuent de se multiplier, et on ne compte plus les annonces de AAA qui promettent de vous plonger dans le noir en mauvaise compagnie. Mais à force de céder aux sirènes des clichés, des jumpscares faciles et des mécaniques éculées, le genre est en danger de s’affadir. Heureusement, une nouvelle scène indépendante est en train d’émerger avec tout un arsenal d'idées nouvelles.

Le financement participatif - Faire son jeu avec l’argent des autres

Maintenant que vous avez votre projet, votre équipe, un début de jeu, il reste encore à trouver des fonds pour concrétiser tout ça. Bien sûr, vous pouvez compter sur Pôle Emploi, mais pourquoi mettre votre argent dans la balance alors que vous pouvez demander celui des autres ?

Dead Cells - De Motion Twin à Evil Empire, comment un « projet de la dernière chance » est devenu un succès international

Depuis sa sortie en accès anticipé en 2017, le jeu français Dead Cells s’est écoulé à plus de dix millions d’exemplaires. Il constitue un tournant majeur dans l’histoire du studio bordelais Motion Twin, fondé en 2001 sur le modèle d’une SCOP (pour « société coopérative de production », dont chaque salarié est associé), devenue un symbole de réussite et de différence dans une industrie réputée pour ses méthodes de travail parfois déplorables, entre crunchs à répétition et affaires de harcèlement.

Amnesia : Rebirth - La petite femme aux allumettes

Au XIXe siècle, le capitaine James Riley et son équipage se sont échoués sur la côte du Sahara occidental et ont dû entamer une longue traversée du désert, durant laquelle ils ont été successivement réduits en esclavage, battus, brûlés par des coups de soleil et contraints de boire de l’urine de chameau. En s’inspirant d’un livre fondé sur ses mémoires qu’on imagine très festifs, Skeletons on the Zahara, le studio Frictional Games a choisi de tenter quelque chose d’assez inédit : faire un survival horror en plein jour.

Les nouveaux avocats de Quantic Dream

Le 15 janvier 2018, Médiapart et Canard PC entamaient la publication d’une série d’articles portant sur les conditions de travail dans l’industrie du jeu vidéo. Deux ans après, les deux articles qui concernent le studio Quantic Dream font l’objet d’attaques en règle de la part de médias qui semblent plus intéressés par la communication dudit studio que par les faits ou témoignages publiés.

Feargus Urquhart, patron de studio indépendant

Quand on parle de studios indépendants, on imagine un garage dans lequel sont tassées quatre créatures que la malnutrition a rendu chétives. Ce cliché ne correspond pourtant pas à tous les indés : une petite poignée de studios réussit à travailller en toute indépendance sans pour autant cesser de manger le 15 du mois. Leur solution ? Alterner entre la réalisation de jeux pour les gros éditeurs du marché et le développement de projets plus personnels. Parmi eux, on compte Obsidian Entertainment, un studio de Californie du sud qui compte près de 200 employés. Fondé en 2003 par les réfugiés de la branche « jeux de rôle » d'un Interplay exsangue, Obsidian fera du jeu de rôle sa spécialité (Star Wars : KOTOR II, Neverwinter Nights 2, Fallout : New Vegas) tout en privilégiant le travail de commande : ce n'est qu'après sept ans d'existence que le studio réussira à développer un jeu de son invention, Alpha Protocol, puis qu'il réussira à s'extirper un peu de ses contrats avec des éditeurs pour produire plus de jeux originaux, notamment grâce au financement participatif sur le site Kickstarter. Nous avons posé quelques questions à Feargus Urquhart, qui dirige Obsidian depuis sa création, histoire d'y voir plus clair sur la place d'un grand studio indépendant dans une industrie où les blockbusters coûtent de plus en plus cher à produire.

Quand je serai grand, je serai MJ - Les petits jeux indés

Avec leurs livres de règles énormes et chers, les « grands » jeux de rôle ont tout ce qu'il faut pour intimider les débutants. Et si votre salut se trouvait du côté des petits jeux indépendants, où le pouvoir du Meneur de Jeu est souvent diminué afin de favoriser la co-construction ? Car en matière d’imagination, le groupe sera toujours plus fort.

Les indés français dans la tourmente - Faut-il craindre une « indiepocalypse » ?

Il y a huit ans, lors de la première « indiepocalypse » qui a vu une saturation des jeux indépendants sur le marché, 2 544 titres ont été mis en ligne via Steam, selon les chiffres de Steam Spy. Aujourd’hui – alors que nous ne sommes qu’en août –, plus de 6 300 jeux ont investi la plateforme. Cette année 2023 est aussi extrêmement prolifique pour le marché indépendant français.

Lors des dialogues, les histoires sont classées sous des cartes de tarot, ce qui est encore moins pratique que ça en a l'air.
Where the water tastes like wine - Cocagne, ne vois-tu rien venir ?

Si on le résume à ses mécaniques, considérées de façon abstraite, Where the water tastes like wine (WTW) est un jeu de survie en monde ouvert avec du deck-building. Si cette description titille votre imaginaire, calmez-vous tout de suite : il y a de grandes chances que le jeu soit l'exact opposé de ce à quoi vous vous attendez. Car WTW est avant tout un melting pot de morceaux qui ne fonctionnent pas forcément très bien ensemble, assemblés dans le seul but de dresser un portrait triste mais sincère des États-Unis, cet autre grand melting pot de cultures.

Quand les langues fictives deviennent mécaniques de jeu - L’art et la grammaire

Des runes anciennes de Heaven’s Vault aux idéogrammes cryptiques de Chants of Sennaar, les langues fictives occupent une place à part dans les jeux vidéo. Tantôt considérées comme un outil commercial (à l’instar du simlish inventé par le studio Maxis pour minimiser les coûts de doublage lors de la conception des Sims), tantôt utilisées pour renforcer l’immersion du joueur dans un monde inconnu (à l’image des glyphes mystérieux de la citadelle de Stray), elles peuvent aussi donner de formidables mécaniques de jeu.

Telltale a intégré des mécaniques d'enquête dans A Wolf Among Us et ses Batman, mais il ne s'agit que d'une petite partie des jeux.
Enquête principale : les jeux vidéo - Des polars pour l’été

Voilà. Vous y êtes. Toute l’année, vous avez rêvé de ce moment, de cette belle maison avec terrasse en bord de mer que vous aviez réservée il y a dix mois en dilapidant en un clic six mois d’économies. Vous entendez les mouettes qui caquettent au-dessus de la plage et le bruit du ressac. Il fait chaud, trop chaud pour aller s’étendre au soleil mais juste assez pour vous verser un verre et profiter d’une sieste en chaise longue (il y a un hamac sous un auvent sur le toit, mais vous n’osez pas, vous avez toujours eu peur de vous péter la gueule dans ces machins, et même s’il n’y a personne à la ronde, ce n’est pas une raison pour risquer le destin et le ridicule). Vous y êtes, en vacances, et vous vous emmerdez sec. Alors vous faites ce que vos parents faisaient quand eux non plus n’osaient pas faire la sieste dans le hamac (car c’est une tradition séculaire, qui se transmet de génération en génération depuis la nuit des tempsNote : 1) : vous cherchez un polar.

Note 1 : Dont les origines, dit-on, remontent à il y a trois mille ans, quand Homère rencontrait un petit succès avec Rusé comme un cheval, incroyable histoire d’espionnage en temps de guerre.

Super-héros inventés et autres emprunts - Quand le jeu vidéo s’affranchit des comics

Maintenant que nous avons fait le tour des gros calibres côté comics, il est temps de s’intéresser d’un peu plus près aux univers inédits de super-héros créés pour d’autres supports que le comics, et particulièrement le jeu vidéo. De City of Heroes à Infamous, en passant par Mega Man, une chose est sûre : le média n’est clairement pas avare de chouettes inventions...