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Paris Games Week 2016
Choses vues, lues et entendues
Il y a quelque chose de bidimensionnel au royaume de France. Sur le stand « jeux made in France » de la PGW, le plateformer 2D était, et de loin, le genre dominant. Parmi tous les titres présentés, trois en particulier ont retenu notre attention.
Quand on aime, on ne compte pas.
Quand on aime, on ne compte pas.
Quand on aime, on ne compte pas.
« Papa, pourquoi les gens font la queue une heure pour jouer à un jeu déjà sorti ? - Chut ! Ne montre pas du doigt. »
« Papa, pourquoi les gens font la queue une heure pour jouer à un jeu déjà sorti ? - Chut ! Ne montre pas du doigt. »
« Papa, pourquoi les gens font la queue une heure pour jouer à un jeu déjà sorti ? - Chut ! Ne montre pas du doigt. »
Plateformes de développement Citons pour commencer Dead Cells de Motion Twin. Mélange de Castelvania et de rogue-like, il permet au joueur d'incarner un… euh, un blob capable de prendre le contrôle de cadavres laissés à l'abandon pour explorer un château généré de façon procédurale. Le gameplay est rapide et précis, les sublimes animations pixelart m’ont rappelé mon émotion devant le premier Prince of Persia. Passons ensuite à Monster Boy and the cursed Kingdom de Game Atelier. Suite spirituelle de Wonder Boy, il s'agit d'un « Zelda en 2D » (je cite) dans lequel le joueur gagne accès après chaque boss vaincu à une nouvelle forme animale dotée d'un pouvoir spécial : le serpent peut grimper aux murs, le cochon renifler pour trouver des passages secrets… chacun d'entre eux donne accès à de nouvelles zones du monde ouvert. Enfin, Sklaf de Fundation Studio est un plateformer original puisqu'à chaque mort le joueur laisse derrière lui un cadavre qui fait office de plateforme, qu’il pourra alors utiliser pour s'aider lors de sa prochaine tentative. Contrairement aux deux autres projets, déjà bien avancés et prévus pour l'année prochaine, Sklaf est encore en alpha (téléchargeable sur sklaf.com). Ses créateurs cherchent d'ailleurs des investisseurs, avis aux intéressés.
Politique-frictionsToute nouvelle activité humaine passe par quatre phases :
1- La phase de « formation » où la pratique, obscure, parfois honteuse, n’est le fait que de quelques initiés.
2- La phase d’« expansion » où elle gagne en importance et commence à se répandre dans la société : on en parle dans les grands médias, son jargon contamine la langue…
3- La phase de « professionnalisation » où les gens extérieurs au milieu (investisseurs, grands groupes…) réalisent qu’il y a du fric à se faire et débarquent en masse.
4- La phase de « foire à la saucisse » où ça devient n’importe quoi.
En ce début de campagne électorale, aucun doute, le jeu vidéo est en pleine phase 4. On a vu Nicolas Dupont-Aignan tout fier de montrer son casque de réalité virtuelle, Axelle Lemaire en photo avec Cyprien et Squeezie, Florian Philippot faire le guignol devant un dessin grandeur nature de San Goku et Arnaud Montebourg flatter les développeurs français avec l’aisance d’un Chirac tâtant la croupe des bovins au salon de l’Agriculture. Vous trouviez que le jeu vidéo n’était pas pris au sérieux ? Vous vouliez que la société le traite comme les autres « produits culturels » ? Félicitations, votre vœu a été exaucé.
1- La phase de « formation » où la pratique, obscure, parfois honteuse, n’est le fait que de quelques initiés.
2- La phase d’« expansion » où elle gagne en importance et commence à se répandre dans la société : on en parle dans les grands médias, son jargon contamine la langue…
3- La phase de « professionnalisation » où les gens extérieurs au milieu (investisseurs, grands groupes…) réalisent qu’il y a du fric à se faire et débarquent en masse.
4- La phase de « foire à la saucisse » où ça devient n’importe quoi.
En ce début de campagne électorale, aucun doute, le jeu vidéo est en pleine phase 4. On a vu Nicolas Dupont-Aignan tout fier de montrer son casque de réalité virtuelle, Axelle Lemaire en photo avec Cyprien et Squeezie, Florian Philippot faire le guignol devant un dessin grandeur nature de San Goku et Arnaud Montebourg flatter les développeurs français avec l’aisance d’un Chirac tâtant la croupe des bovins au salon de l’Agriculture. Vous trouviez que le jeu vidéo n’était pas pris au sérieux ? Vous vouliez que la société le traite comme les autres « produits culturels » ? Félicitations, votre vœu a été exaucé.
Y a pas à dire, ils ont pensé à tout.
Y a pas à dire, ils ont pensé à tout.
Y a pas à dire, ils ont pensé à tout.
Le jeu français Deadcells
Le jeu français Deadcells
Le jeu français Deadcells
Rien à voir avec la conférence de presse de Nicolas Dupont-Aignan.
Rien à voir avec la conférence de presse de Nicolas Dupont-Aignan.
Rien à voir avec la conférence de presse de Nicolas Dupont-Aignan.
Tradition et modernité.
Tradition et modernité.
Tradition et modernité.
Leur place est dans un musée !
Leur place est dans un musée !
Leur place est dans un musée !
Oui, il y a désormais des sections « pour enfants » dans les salons de jeu vidéo.
Oui, il y a désormais des sections « pour enfants » dans les salons de jeu vidéo.
Oui, il y a désormais des sections « pour enfants » dans les salons de jeu vidéo.
Putain, deux milliards !
Putain, deux milliards !
Putain, deux milliards !
Le jeu français Monster Boy
Le jeu français Monster Boy
Le jeu français Monster Boy
Votre syndrome du canal carpien n’a qu’à bien se tenir.
Votre syndrome du canal carpien n’a qu’à bien se tenir.
Le jeu français Sklaf
Le jeu français Sklaf
Le jeu français Sklaf