415 résultats pour "test mobile pinout"

Diablo 4 - Devine qui vient damner ce soir ?

Je sens bien que j’ai été trop loin. Les habitants de Rouen et de Lille me l’ont fait savoir clairement : profiter d’un test de jeu vidéo pour dézinguer une ville innocente (même laide), c’est lâche. Soit. Voici donc un test de Diablo 4 garanti sans balles perdues géographiques et surtout, sans fourberie, sans méchanceté, sans bêtise. Prenez-en de la graine à Strasbourg, ça vous ferait pas de mal.

Diablo Immortal - Mon pote, t'as pas cent Baal ?

La douleur est atroce, irradie dans tout mon crâne. Allongé sur le dos, je me tâte le cou ; à côté de ma vertèbre C7 se trouve un gros nœud. Voilà ma punition pour avoir passé la journée d'hier la tête penchée sur ma tablette, à jouer à Diablo Immortal. Preuve que jouer sur mobile est une insulte aux lois de l'ergonomie posturale, de la nature et de Dieu. Et que, n'en déplaise à la rumeur, Immortal ne doit pas être si mauvais que ça.

Rebel Inc: Escalation - Raide humanitaire

An 2062. Les progrès de l'IA et de la fainéantise ont été tels que les gens ne jouent plus aux jeux vidéo. Ils se contentent de leur donner de vagues instructions (« vas-y Mario, saute, va chercher la princesse ! ») puis regardent l'action se résoudre d'un œil mi-clos. La mission sacrée de Ndemic Creations qui, après Plague Inc, remet le couvert avec Rebel Inc, est de nous donner un avant-goût de ce futur merveilleux.

Insurmountable - Monts et merveilles

Il y a des mélanges incongrus qui ont horrifié le monde, comme la pizza à l'ananas et les petits déjeuners Doowap-café instantané de Noël Malware, dont la révélation de l'existence a valu à l'ONU de s'assembler en réunion d'urgence. Et il y a d'autres mélanges, en apparence tout aussi répugnants, qui se révèlent être des inventions géniales. La pizza chèvre-miel, par exemple, ou les jeux d'alpinisme en tour par tour.

Kingdom Rush Vengeance - Le retour des tower rangers

Pendant le dernier Halloween, tandis que je déambulais dans une pépinière de start-up déguisé en inspecteur du travail (c’était un peu trop efficace : il y a eu des crises cardiaques), un nouveau Kingdom Rush est apparu sur Steam. Alors oui, on le teste avec un peu de retard. Mais les tower defense, comme les peintures de Rembrandt ou les centrales nucléaires françaises, sont éternels.

Streets of Rage 4 - Poing trop n’en faut

Le jour où j’ai lancé Streets of Rage 4, je n’avais aucune nostalgie à l’égard de la franchise (sans doute parce que j’avais entre deux et cinq ans lors de son âge d'or et que j’étais trop occupée à faire de la pâte à sel) et je n’étais pas spécialement d’humeur à me faire traîner dans la boue. C’est pourtant exactement ce qui m’est arrivé : pendant plusieurs heures, je me suis fait avilir par des policiers musculeux, des dominatrices à fouet et des motardes agiles sur fond de drum’n’bass et de dance des années 1980. Et puis j’ai appris à leur retourner le compliment.

Legends of Runeterra - Deck plus ultra

Depuis que le jeu a été annoncé, tout le monde le dit : Legends of Runeterra, c’est Hearthstone avec une perruque. Il y a bien quelques différences entre les deux jeux de cartes, cependant elles ne pèsent pas bien lourd dans l’imaginaire collectif face à la longue liste des ressemblances. Mais si les deux jeux sont les mêmes et puisque je ne peux pas voir Hearthstone en peinture, pourquoi est-ce que je m’amuse autant sur Legends of Runeterra ?

Doom Eternal - Monomythe

« Son humanité ne fait aucun doute. Il est de sexe masculin, de groupe sanguin AB positif. En tant que scientifique, je suis dans l'incapacité de partager l'opinion de mes collègues qui pensent qu'il s'agit d'un dieu, d'un ange exterminateur venu sauver l'humanité. Mais je ne peux pas non plus ignorer le moment de sa venue, ni la nature des ennemis qu'il combat. Ni que son existence ébranle mes certitudes. » – Journal du docteur Elena Richardson, notes au sujet du Doom Slayer.

Florence - Près des yeux, près du cœur

J’aime beaucoup les hasards inutiles de la vie, ceux qui ne peuvent susciter qu’un simple « Dis donc, c’est fou ça ! » ou autres platitudes de type « Oh, on est bien peu de choses ma bonne dame » de la bouche des personnes avec qui on les partage. Ces petits hasards m’émerveillent autant qu’ils indiffèrent mes interlocuteurs, mais je ne pourrai jamais m’empêcher de les partager avec empressement. Tenez, prenez par exemple le fait que ma sœur, celle de Sébum et celle de Malware, toutes d’âges et de milieux socio-professionnels différents, s’appellent Florence. C’est complètement fou, non ?

The Wanderer: Frankenstein's Creature - Victor partagé

Dans la préface de la troisième édition de Frankenstein ou le Prométhée moderne, Mary Shelley raconte la genèse de son roman : après une soirée passée en compagnie de Lord Byron, où chacun des invités avait pour défi d'inventer une histoire de fantômes, l'idée de Frankenstein lui est venue brusquement en pleine nuit, tandis qu'elle se retournait dans son lit à la lumière de la Lune. En septembre 2011, Donald Olson, un astronome texan, à partir de la position géographique de Shelley et des données sur la position de la Lune au-dessus de Genève, a calculé que l'idée lui était venue entre 2 et 3 heures du matin le 16 janvier 1816. Et ne venez pas me dire que ce n'est pas la meilleure anecdote que vous ayez lue aujourd'hui.

Kingdom Hearts III - Sans-cœur et sans reproche

La dernière fois que j’ai joué à Kingdom Hearts, j’étais une jeune fille au cœur pur et au regard plein d’étoiles. Depuis, les années ont passé, et ma tolérance aux coiffures excentriques arborées par les personnages de la franchise a pris un sacré coup. Aussi, il m’est devenu impossible d’aller à Disneyland sans songer à la souffrance des personnes qui le peuplent. Sous le masque de Pluto, je devine désormais un étudiant en art du spectacle payé au Smic ; derrière le sourire d'une réceptionniste débordée, la lente agonie d’un être condamné à dissimuler ses vraies émotions. Autant vous dire que j’avais quelques appréhensions.

Super Smash Bros. Ultimate - Extension du domaine de la bagarre

La décence aurait voulu que, pour tester le nouveau Smash Bros., je passe plusieurs dizaines d’heures dans chacun de ses modes de jeu, que j’essaye un par un les 74 combattants, que je débloque les 1 200 esprits, les 103 niveaux, les trophées et autres succès, tout en vérifiant la finesse de l’équilibrage. Mais je n’ai pas fait ça. À la place, j’ai passé plusieurs heures coincé comme un lapin devant des phares d’une voiture dans le mode le plus anecdotique de la cartouche : le mode « musique », qui permet d’écouter en boucle les 800 titres qui composent sa bande originale.

Entre ce cyclone et celui de Just Cause 4, inutile de vous dire lequel m'a le plus impressionné.
Dusk - Crépuscule des idoles

Avant Dusk, comme cet abruti de Jon Snow qui a réussi à partir se faire dépuceler au pôle Nord sans se déprendre une seule seconde de son regard de chien éclopé, je ne savais rien. Quand on me demandait ce qui faisait un bon jeu rétro, je répondais, tel Saint Augustin qui doit expliquer ce qu'est le temps : « Ben, euh, chais pas... vas-y tu fais iéch avec tes questions là. »Note : 1 Ou bien, comme les Inconnus quand on leur demande la différence entre un bon et un mauvais chasseur : « Ben, euh, dans un bon jeu rétro, tu vois un tas de gros pixels, tu tires. Dans un mauvais jeu rétro... » Mais aujourd'hui c'est différent. J'ai joué à Dusk, j'ai connu l'illumination, je sais. Un mauvais jeu rétro, c'est un jeu qui connaît suffisamment bien les attentes du joueur pour les satisfaire. Un bon jeu rétro, c'est un jeu qui connaît suffisamment bien les attentes du joueur pour les décevoir.

Note 1 : Mes Confessions à ta reum, Saint Augustin, éditions POUF.

Le sens du devoir des balayeurs de Solis mérite d'être salué.
Just Cause 4 - Cause, toujours

Il arrive, de temps en temps, que les jeux qu'on reçoit soient accompagnés d'un accord de confidentialité à signer. Un « non disclosure agreement » (NDA), comme on dit dans les pays où ce type de document a valeur légale. En général on les signe, par politesse et parce que les souhaits de l'éditeur sont plutôt sensés – par exemple, ne pas évoquer, dans un « à venir » sur un jeu qui sortira dans plusieurs mois, la mission où, spoiler warning, la princesse tombe amoureuse du crapaud. Tout ça pour dire que, quand Just Cause 4 est arrivé accompagné d'un petit mot nous enjoignant à ne rien révéler des deux premières heures de jeu, pour la première fois, j'ai eu envie d'y jouer : que pouvait-il bien se passer de si important au début de Just Cause 4, nouvel épisode d'une série dont le scénario entier tiendrait sur un demi-timbre-poste ?

Fallout 76 - Déchet nucléaire

Voilà dix ans que Bethesda altère Fallout sans ménagement, comme s'il pétrissait un vulgaire bloc de glaise. Dix ans que je grince des dents à chaque modification brutale, dix ans qu'à chaque nouveau sacrilège, une seule pensée me permet de conserver la raison : « Inutile de le prendre pour toi, ce n'est pas personnel, tu sais ils pensent d'abord à leur jeu, pas à Izual de Canard PC. » Une conviction qui a volé en éclats lorsque j'ai appris que le nouveau Fallout porterait le numéro de mon département natal, le 76. Cette fois, c'est personnel.

Donut Country - Gouffre-douleur

Écrire sur Donut Country me donne l'impression de profaner une tombe. Oui, je sais, c'est un peu violent comme introduction, d'autant qu'on parle ici d'un jeu tout mignon tout pastel, peuplé d'animaux anthropomorphes. Mais voyez-vous, Donut Country (qui s'appelait à l'époque Kachina) fait partie de ces jeux que Netsabes suivait depuis des années. Je me souviens encore de sa dernière phrase, prononcée juste avant qu'il quitte la rédac, comme un soldat agonisant exprime ses ultimes regrets à ses camarades d'infortune : « J'aurais tellement aimé tester Donut Country. » Mais Netsabes est parti trop tôt pour que son souhait soit exaucé. Alors, aujourd'hui, je dépose ce test, accompagné d'une rose, sur sa tombe – une modeste pierre sur laquelle a été sobrement gravé le mot #YOLO.

Post Scriptum n'ira pas trôner au panthéon des plus beaux jeux développés avec l'Unreal Engine. Les maisons sont moches, les animations un peu brutes, mais c'est compensé par une excellente distance de vue sur des cartes gigantesques.
Post Scriptum - PS : trouver un bon serveur

« En multi, l'enfer, c'est les autres joueurs », disait Jean-Paul Sartre. Aucun titre ne confirme cette vérité éternelle davantage que Post Scriptum.

Jurassic World Evolution - Dino future

En octobre 1993, quatre mois après le film, sortait le premier jeu Jurassic Park, développé par Ocean Software*. Si je n'en garde qu’un souvenir confus, fait de gallimimus grillés à coups de Taser et de séquences en FPS bien poussives, je me rappelle parfaitement la pub qu’on trouvait dans les magazines à l’époque, et son accroche : « Depuis 65 millions d’années, vos micros les attendaient. » Coïncidence amusante, vingt-cinq ans plus tard, vautré devant mon « micro », c’est moi qui attends. J’attends longtemps. Sans rien faire. Totalement inerte. Un observateur inattentif penserait peut-être que je me suis endormi ou en cours de fossilisation. Pas du tout : je joue à Jurassic World Evolution.

*Si les adaptations plus ou moins réussies d’Ocean vous intéressent, je vous encourage à lire l’article que nous leur avons consacré dans le Canard PC n° 367.

À dada sur mon fier destrier, dont le choc des sabots sur le sol fait trembler d'effroi mes ennemis apeurés. Allez, hue cocotte !
Paladins : Champions of the Realm - Overdose d'héros

« Je suis un FPS compétitif avec un personnage à jetpack et lance-roquette... Je suis un jeu en ligne avec un chevalier en armure qui tient un grand bouclier devant lui... Je suis... Je suis... Mais non Yvette, pas Overwatch ! On pose la question tous les ans et tout le monde fait la même erreur, c’est tout de même incroyable. Je suis bien sûr Paladins : Champions of the Realm. »

Certains niveaux contiennent des portails de téléportation qui ajoutent encore un élément à considérer au moment de prendre ses décisions.
Into the Breach - Le mech plus ultra

Partons du principe (absurde et ridicule, j'en conviens, mais que voulez-vous, Absurde et ridicule pourrait être le titre de mon autobiographie) que vous ne savez pas qu'Into the Breach est le nouveau jeu des développeurs de FTL, que vous ne l'avez pas immédiatement acheté en apprenant ce détail et que vous n'y avez pas déjà passé 80 heures au moment où vous lirez ce texte. Absurde et ridicule, je vous l'avais dit. Mais néanmoins, essayons.