468 résultats pour "cest lhistoire dun typo"

The games that weren't - Le livre des morts

« Tout jeu terminé est un miracle », dit l'adage, dont toute personne qui a un jour installé Unity pour tenter de réaliser ce projet qui lui trottait en tête depuis des mois a pu constater la part de vérité. C'est ainsi : entre jeux indés jamais achevés et AAA interrompus, parfois après des années de développement, parce que l'éditeur a changé d'avis, l'histoire du jeu vidéo n'est qu'un vaste cimetière.

Advance ATX-5000 & Heden PSX-A830 (partie 2) - La suite !

Le mois dernier, nous vous présentions un premier test de l’alimentation Noname Heden PSX-A830 qui a fait beaucoup de bruit. Pour rappel, après l’autodestruction de plusieurs de ces alimentations sur notre banc de test, nous avions mis en doute les caractéristiques revendiquées par l’importateur, la société PCA France. S’en est alors suivi un droit de réponse agressif mettant en doute nos compétences ainsi que des menaces de procès. Un mois plus tard, nous n’avons toujours pas obtenu les documents attestant de la conformité de ce modèle, pas plus que l’assignation devant la justice. Par contre, de très nombreux lecteurs, assembleurs et revendeurs nous ont fait part de leurs déboires avec les alimentations premier prix en général.

(Crédit photo : David F. Chapman  - https://www.autocratik.com)
Le cruel destin de Diana Jones - Encore un drame pour Lady Di

Voilà près de vingt ans que Diana Jones exerce une influence certaine sur le monde du jeu. Pourtant, personne ne l’a jamais rencontrée, ni même parlé avec elle. Oubliez le Spiel des Jahres ou l’As d’or ; dans l’univers des jeux de plateau et des jeux de rôle, si à cinquante ans vous n'avez pas remporté le prix Diana Jones, vous avez raté votre vie.

De l'évolution du prix des GeForce - Canard PC Hardware 47

Beaucoup se plaignent des GeForce et du prix des cartes. Nous avons donc décidé de faire un petit historique « rétro » sur le coût (et les performances) des GPU au fil du temps, chez nVidia. Et vous verrez que même dans les débuts des GeForce, les prix étaient assez élevés.

Tower of Time - Au temps pour eux

Ce n’est pas franchement la destination à privilégier pour des vacances. Les occupants de cette terre vivent dans un éternel crépuscule, privés à la fois de la lumière du soleil et de la connaissance de leur histoire, toutes deux englouties dans un cataclysme dont les origines demeurent inconnues. Une terre sans passé et au futur incertain. Une terre qui se nomme… Noisy-le-Sec. Non, je déconne, son petit nom, c’est Artara.

Mortal Kombat 1 - Komme d'habitude

Désolé mais dieu ou pas, Liu Kang est un peu naze. Déjà, pourquoi un être omnipotent choisirait-il de se trimbaler avec la dégaine d'un type qui va vous alpaguer en soirée pour vous proposer de rejoindre son polycule ? Et puis franchement, si j'avais eu comme lui la chance de pouvoir recréer de zéro le cosmos, la terre, le ciel et tout ce qui s'ensuit, j'aurais sans doute fait preuve d'un poil plus d'originalité.

Frostpunk - C'est l'heure d'aller au charbon

Un lundi matin dans les locaux de 11 bit Studios. Jacek, le patron, demande aux membres de son équipe de quelle manière ils ont occupé leur week-end.

« Je me suis tapé l’intégrale de Ken Loach, raconte Paweł.
J’ai relu tout Zola, explique Agnieszka, et j’ai eu envie de m’ouvrir les veines avec une petite cuillère rouillée.
Avec mes gosses, on s’est maté du Disney, renchérit Jacek. Mais juste le passage où Bambi perd sa mère. En boucle.
Ah ben moi, raconte Mirosław, j’ai regardé La Septième  Compagnie en famille. On s’est bien marrés, surtout quand l’autre, là, il demande du "à l’ail".
Tu es viré Mirosław. Tu prends tes affaires et tu passes à la compta’. Mais vois le bon côté des choses : cette décision va profondément nous attrister. »

Saints Row - Bac à sable mouvant

En cette ère de pénurie d'eau et d'énergie, où nous devrons bientôt réfléchir à ce qui est réellement nécessaire à nos existences, deux questions se posent : « avait-on besoin, en 2022, d'un nouveau Saints Row ? » et « est-il possible de pratiquer le tri sélectif en matière de game design ? ». N'en déplaise à Ian Betteridge, la réponse à ces deux questions est oui.

Wargroove - Le joueur de wargame

« Hey, Malware, t’as déjà joué à Advance Wars ?
– Euh, ouais, une fois, en colo, quand j’avais 15 ans.
– Parfait ! Je savais que tu étais l’homme de la situation ! »


Voici, en quelques mots, comment l’humble plumitif, traînant son ennui de manière trop ostentatoire dans la rédaction, fut désigné « grand spécialiste des jeux de stratégie mignons », à son corps défendant.

Weird West - Danse avec les loups-garous

Bien sûr, en soi, cela ne veut rien dire, ce n'est ni positif ni négatif. Mais croyez-moi. Si je vous dis que Weird West est un jeu « pas comme les autres » et que « je n'en ai jamais vu un comme ça », il s'agit, tout comme je suppose lorsque les gens le font à voix basse quand je passe devant eux dans la rue, d'un compliment.

To Hell with the Ugly - Note bleue pour polar noir

Rock Bailey a bientôt 20 ans et le monde à ses pieds. Il faut dire qu’il est très populaire auprès de son entourage, malgré son narcissisme exacerbé et sa capacité toute particulière à balancer des répliques type « Les bosses que font mes muscles sont les apparences trompeuses sous lesquelles se cachent un petit cœur battant » (même si c’est à peu près comme ça que j’imagine les monologues intérieurs d’ackboo).

A Plague Tale : Requiem - Il sera sur toutes les lèpres

Il existe dans la vie toute une palette d'états et d'émotions vers lesquelles un jeu vidéo peut nous conduire. Il y a ceux qui vont nous transmettre de la joie, d'autres qui vont nous mettre dans une rage noire. Certains font passer du rire aux larmes. Et puis il y a aussi ceux qui vous laissent dans votre lit à trois heures du mat', à fixer le plafond en cogitant à tout ce que vous venez de vivre. Je vous laisse deviner à quelle catégorie appartient A Plague Tale : Requiem.

It Takes Two - Paire qui roule n’amasse pas mousse

Pendant plusieurs jours, j'ai joué à It Takes Two avec Noël Malware. Pour résumer, c’est un jeu de plateforme coopératif qui se joue essentiellement en écran partagé, où l’on incarne May et Cody, un couple en passe de divorcer qui se réincarne en deux poupées de chiffon. Contre toute attente (déjà parce que le jeu précédemment dirigé par Josef Fares, A Way Out, avait un concept très prometteur pour un résultat décevant ; ensuite parce que Malware a passé son temps à rire comme une baleine dès que mon personnage mourait, quand il n'était pas trop occupé à mourir lui-même), c'était un plaisir de chaque instant, et on a décrété que le format idéal pour ce test devait plus ou moins ressembler à nos longues sessions de jeu. On a donc discuté ensemble de notre expérience, où l'on était simultanément morts de rire et jamais très loin de s'entretuer – et voici le résultat.

Days Gone - La horde aux trousses

Au commencement de Days Gone, il y avait une promesse : dans le monde, il n’existe qu’une seule proie, et c’est vous. Par le passé, je me suis souvent posé des questions sur la cruauté dont j’aime faire preuve dans des mondes ouverts tels que ceux des GTA, où foncer sur des passants me donne parfois l’impression de faire des croche-pattes à des biches éclopées. Dans Days Gone, l’heure n’est pas à l’examen de conscience : tout le monde veut effectivement me faire la peau, et rien n’est plus grisant que d’enfoncer l'avant de ma bécane contre la tête des mutants, des maraudeurs et des loups qui ont juré ma perte.

Elden Ring - Plus belle la nuit

« Vision de déjà-vu, c'est comme un rêve », ai-je pu lire sur le sol. Des mots écrits par une autre âme tourmentée qui, comme moi, n'arrive pas à se réveiller. Quel poème noir. Quelle solitude. Quelle tristesse accablante.

Call of Cthulhu: The Official Video Game - Poissonnerie à moitié dans ton lit

Polypes partout, justesse nulle part. C'est là le grand paradoxe de Lovecraft : alors que son imaginaire est omniprésent dans la culture populaire, que la tronche tentaculée de Cthulhu orne plus de mugs et de T-shirts que celle de Mickey Mouse, que nombre d'œuvres font référence de façon plus ou moins discrète au Mythe, personne ou presque n'ose se lancer dans une authentique adaptation de l'œuvre du déconneur de Providence. C'est vrai au cinéma (on espère toujours que Guillermo del Toro nous vengera un jour des nanars lubriques de Stuart GordonNote : 1), ça l'est aussi dans le jeu vidéo. Alors, quand débarque Call of Cthulhu: The Official Video Game, treize ans après Dark Corners of the Earth – et plus de quatre après la première annonce de son développementNote : 2 –, les attentes sont fortes et la barre placée très haut.

Note 1 : Regardez quand même son Dagon si vous en avez l'occasion. Il a beau être aussi mal joué que filmé, l'ambiance est réussie et, pour une fois l'obsession de Gordon à vouloir glisser du cul partout s'intègre bien dans le scénario, Le Cauchemar d'Innsmouth traitant de contamination et d'hérédité.
Note 2 : Par Frogwares, Cyanide ayant repris le bébé en cours de route.

NORCO - L'effroi du pétrole

Je m'apprête à m'infiltrer dans une raffinerie étroitement surveillée par des drones, accompagnée d'un singe en peluche, d'un androïde et d'un vagabond en guerre contre l'industrie pétrolière. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer ? C'est probablement la meilleure équipe que j'aie eu l'occasion d'intégrer dans un point and click, et ce n'est que l'une des nombreuses situations étranges dans lesquelles m'a propulsée NORCO.

Dying Light 2: Stay Human - Besoin de rien, envie de toits

Dans Dying Light 2, comme dans tous les open worlds, il existe une compétence qui permet de poignarder les ennemis dans le dos par surprise. Mais, dans Dying Light 2, si par mégarde on lance le killmove sans disposer d'un couteau – par exemple parce qu'on a jeté le dernier à la tronche d'un ennemi –, il échoue. D'ailleurs, parfois, couteau ou pas, il échoue. C'est peut-être un détail pour vous, mais mine de rien ça veut dire beaucoup.

Age of Empires IV - D'un autre âge

Les documentaires Arte sont un vaste mensonge. Derrière la promesse de fine érudition, on trouve un Netflix pour CSP+, destiné à sédater les spectateurs à coups d'énièmes reconstitutions moisies des conquêtes napoléoniennes entrecoupées de commentaires rebattus. Mais peut-être est-ce, finalement, ce que veulent les amateurs d'Histoire ? La répétition du même, du passé, du connu ? Ça tombe bien, c'est à eux qu'est destiné Age of Empires IV.

Emily is Away <3 - C’est compliqué

Nous sommes en 2008, je m’apprête enfin à quitter le lycée, et je viens de m’inscrire sur Facebook. « Je », ce n’est pas moi, c’est le personnage que j’incarne dans Emily is Away <3, mais « je » aurait tout aussi bien pu être moi, parce qu’on a traversé à peu près les mêmes choses au même moment. En tout cas, on a vécu la fin de notre adolescence à l’ère de l’avènement de Facebook, avec ses statuts cryptiques, ses guerres de pokes interminables et ses quiz de compatibilité foireux.