129 résultats pour "mangez vous une bonne tole"

Conan Exiles - Panier garni

Parce qu'il n'y a pas que le jeu vidéo dans la vie, mais que ce serait quand même dommage de trop s'en éloigner (on se les pèle là-dehors, et y a des barrages jaunes à tous les coins de rue), « Panier Garni » vous donne l'occasion de découvrir une sélection de livres, films et autres activités déconcertantes en lien avec un jeu célèbre ou inconnu.

Jurassic World Evolution - Qui ne dino consent

Les voyages de presse aux États-Unis sont toujours fatigants. Je sais, dit comme ça, ça fait gros connard privilégié, mais attendez un peu avant de me frapper. En général, un press tour se déroule en 60 heures : 30 dans l'avion et autant sur place, dont une bonne part sont consacrées à comater dans un minibus entre deux journalistes espagnols qui parlent fort. Cette fois, on a même frôlé la torture psychologique : pendant les dix heures du vol retour, non seulement j'étais jetlaggué à mort, les yeux rougis par la fatigue, mais je ne pouvais arrêter de fredonner la musique de Jurassic Park. Sans l'aimable intervention des autres passagers, qui ont eu la gentillesse de m'attacher au fond de l'avion et de me bâillonner, j'aurais sans doute sauté par le sas.

La vue « en coupe » du sous-marin est très sympa, mais l'interface rend pénibles de nombreux aspects du micromanagement. La vue à la première personne est encore pire, avec ses contrôles lourdauds et son FoV réduit. La très jolie carte du monde, sur laquelle on passe de toute façon beaucoup de temps, rattrape un peu la sauce.
UBOAT - Flottant sur un océan de bugs

Il y a des jeux qui font tout pour ne pas se faire aimer. Cette version anticipée d'UBOAT par exemple, que j'attendais depuis plusieurs années, m'a balancé des plâtrées de bugs dès le tutoriel, le rendant impossible à terminer. « Pas grave, me dis-je, je suis un pro de la simu' sous-marine, je vais directement commencer une campagne. » Quel naïf.

Honey, I Joined a Cult - Secte en érection

À l'école primaire, quand mes camarades de classe disaient qu'ils voulaient être pompier, cascadeur, footballeur ou « docteur pour les chats et aussi les poneys » (lui je m'en souviens c'était Sébastien Chassaux, un sacré con qui a d'ailleurs fini avocat fiscaliste), je leur répondais qu'ils n'avaient rien compris. Le seul vrai bon plan de carrière, c'est gourou de secte.

Stoneshard - Panse avec les loups

À la rédaction, on ne dit pas « 5… 4… 3… 2... 1… Cachés ou pas, j'arrive ! », on dit « un roguelike vient d'arriver sur Steam, c'est pour qui ? » Il faut dire que depuis quelques années, le déferlement de projets sans joie en pixel art où il faut cliquer sur des gobelins jusqu'à ce que mort d'ennui s'ensuive ne nous a pas rendus très confiants. Sauf en ce qui concerne Stoneshard. Lui, on l'a vu arriver de loin et personne ne s'est planqué sous la table lorsqu'il a débarqué en accès anticipé.

60 Parsecs! - Quand on n'a que l'humour

Le caca, c’est surpuissant - Que penser des jeux scatophiles ?

Il est temps d’aborder les sujets sérieux et universels. Laissons de côté la guerre, l’inflation ou le déficit de la Sécu. Parlons caca.

Golf Club Wasteland - La guerre du golf

Vous vous souvenez quand des feux de forêt ont ravagé une colline dans l'État de Washington, et que des joueurs de golf ont poursuivi leur partie avec un incendie en arrière-plan comme si de rien n'était ?

Gloomhaven - C'est plateau tôt

Je dois vous faire une confession. Gloomhaven, c'est mon jeu de plateau du cœur. Mais c'est aussi un jeu que j'ai toutes les peines du monde à sortir, avec ses mises en place sans fin et ses cinquante pages de règles. La bonne nouvelle : ce passage au jeu vidéo corrige l'ensemble de ces défauts. La mauvaise nouvelle : celui-ci en ajoute de nouveaux. Oui ben on ne peut pas tout avoir, hein.

Have a Nice Death - Fauche qui peut

Une sensation d’étouffement, la tête qui tourne, les larmes qui montent : vous avez déjà enduré ça une fois assis à votre bureau ? Si oui, je suis presque sûre que, comme moi, vous avez subi un burn-out. C’est donc en toute logique que la perspective de jouer la Mort, alors qu’elle décide de reprendre les rênes d’une entreprise peuplée de subordonnés qui en font trop, m’est apparue comme particulièrement plaisante.

Infection Free Zone - L'apocalypse, c'est toujours plus sympa chez soi

Montargis. Le Futur. J'ai rejoint quelques survivants cachés dans les ruines de la mairie. Des hordes de zombies patrouillent rue Chatouillat. Mais nous sommes affamés. Pour trouver de la nourriture, Patrick propose d'aller fouiller le supermarché « Halle 2000 », rue Van Linden.

Le système de Foundation, qui régit l'avancement spirituel des disciples, demande un certain effort de compréhension. Et l'absence d'une traduction française n'aide pas.
Amazing Cultivation Simulator - Qi a le droit

Amazing Cultivation Simulator est trompeur. Avec un titre pareil, je m'attendais à un jeu de fermier. On peut certes planter du maïs (et un paquet d'autres choses) dans cet étrange jeu made in China, mais il est autrement ambitieux : il s'agit en fait d'un Rimworld où l'on gère une secte d'illuminés en pleine ascension spirituelle. Et c'est étonnant.

Dying Light 2: Stay Human - Besoin de rien, envie de toits

Dans Dying Light 2, comme dans tous les open worlds, il existe une compétence qui permet de poignarder les ennemis dans le dos par surprise. Mais, dans Dying Light 2, si par mégarde on lance le killmove sans disposer d'un couteau – par exemple parce qu'on a jeté le dernier à la tronche d'un ennemi –, il échoue. D'ailleurs, parfois, couteau ou pas, il échoue. C'est peut-être un détail pour vous, mais mine de rien ça veut dire beaucoup.

Beauté des textures, finesse de la modélisation. Ici, un homme dévoré par une flamme éternelle.
The Bard's Tale IV : Barrows Deep - Barde à papa

On se fait des idées sur les bardes. On imagine des types romantiques, avec de longues toisons bouclées, qui chantent de magnifiques odes à de puissants guerriers et aux genius loci des terres où ils guerroient ; ou bien des sorciers-poètes, qui savent les liens intimes qui unissent le langage, la musique et la magie. Alors qu'en fait, les bardes, 90 % du temps, devaient être de pauvres types avinés beuglant approximativement des chansons bancales qui auraient eu un certain charme s'ils n'avaient pas saccagé la moitié des parolesNote : 1 en s'arrêtant régulièrement pour boire un coup de gnôle et manger un bout de pain en mâchant bruyamment. Autant de points communs avec The Bard's Tale IV.

Note 1 : On appelle ça « une culture de tradition orale ».

Escalier vers l’amour - Ou comment l'espoir me fait toujours vivre

J'étais sobre depuis presque un an et je m'étais juré de ne jamais retomber. Il faut avoir le courage de regarder la réalité en face maintenant : oui, j'ai replongé. Je suis en plein dedans. J'ai les mains qui tremblent le matin, je reste pendant des heures dans mon lit, je regarde le plafond, je ne mange plus, je ne vis plus, je me sens sale, je regrette. Je m'appelle Noël Malware et je suis un drogué. Ceci est mon histoire.

Razer Hammerhead True Wireleess

Entrées dans le quotidien par la grande porte ouverte par les smartphones, les oreillettes Bluetooth sont parmi les périphériques les plus demandés. Tout le monde y va de ses ear-quelque chose, et Razer, déjà bien fourni de ce côté là, renfonce le clou avec une seconde génération de ses Hammerhead True Wireless.

Supraland - Les sables d'antan

« Chacun sa petite faiblesse », comme on dit dans ces pubs où une fille habillée en 34 mange un demi-carré de chocolat noir en laissant échapper un soupir. Tenez, prenez ackboo : ses petites faiblesses, ce sont les Kinder Bueno et les Dinosaurus. Dès qu'il commence à en bouffer, impossible d'arrêter, à tel point qu'il a dû prendre des mesures drastiques (voir son « Papier culture » dans ce numéro). Moi, ce sont les Ferrero Rocher. Je pourrais en avaler des boîtes, pendant des journées entières, en m'arrêtant juste pour vomir. Je n'y peux rien : dès que je vois un Ferrero Rocher, ça me rappelle mon enfance. Plus précisément, le bac à sable dans lequel je jouais, rempli de crottes de caniche couvertes de sable, petites boules noires à l'extérieur croustillant, que monsieur Ferrero a si bien su imiter. Et c'est cette expérience fondatrice que Supra Games m'a permis de revivre.

We Happy Few - Un échec stupéfiant

Dans les années 1960, la petite ville de Wellington respire la joie de vivre. Il faut dire que tous ses habitants se défoncent à la « joy », une drogue qui rend heureux en toutes circonstances. Sous son emprise, les mouches deviennent de jolis papillons, un rat mort se transforme en sympathique piñata et une rue grise semble irisée. Du coup, quand je vois l'écart entre la note d'intention et le résultat offert par We Happy Few, je ne peux pas m'empêcher de croire que les gars de chez Compulsion Games ont eux-mêmes consommé de la joy à s'en faire sauter les narines.

Dread X Collection: The Hunt - Épouvante en gros

Depuis la première édition il y a un an, les épisodes de Dread X Collection se sont enchaînés aussi sûrement que les saisons et les confinements. Pour ce quatrième volet, l'équipe a changé la donne avec une sélection de jeux réunis non seulement par leur thème (l'horreur) mais également par leur genre (le FPS). Et si vous vous apprêtez à me dire que l'horreur est aussi un genre, écoutez je sais bien mais c'est déjà assez compliqué comme ça.

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