Jeu Vidéo

« Pourquoi les gens jouent-ils aux jeux vidéo Lego ? », me demandais-je en lançant ce stream de Lego Star Wars : la saga Skywalker. Après tout, pourquoi ne pas jouer directement à un jeu Star Wars ? Ou bien aux Lego, tout simplement ? Avons-nous tous, collectivement, perdu la raison ? Et ces gens dans le chat Twitch qui me regardent jouer à un jeu dans lequel je fais semblant de jouer aux Lego, sont-ils fous ? C'est à ce moment que je me suis évanoui d'angoisse.

Peut-on faire encore plus simple que le tutoriel du précédent hors-série ? La réponse est oui, à condition d'être un maniaque qui se contente d'un coup de bombe de peinture sur ses figurines, ou d'utiliser les peintures Contrast de Games Workshop qui, reconnaissons-le, facilitent la vie pour peu qu'on sache s'en servir. Or, l’erreur numéro 1 du débutant (pas vous, les autres !) consiste à se précipiter sur ses pinceaux. Mais chaque chose en son temps, car peindre correctement ses figurines implique déjà de bien les préparer en amont.

Ça s’est toujours mal passé entre moi et les glaçons, ces trucs impossibles à démouler de leur bac en plastique rigide et qui, lorsqu’on réussit, fondent instantanément dans l’eau.

J'aurais aimé vous dire que j'ai choisi ce mois-ci de vous parler – entre autres – de BETON BRUTAL parce que j'aime ces jeux qui distillent un seul mécanisme de gameplay à la perfection, mais ce serait mentir. Si, dès que j'ai appris son existence, j'ai tenu à écrire quelque chose sur BETON BRUTAL, c'est parce que son nom est absolument incroyable.

Loin des courbes et formes pleines des modèles musicaux, le RIG 500 Pro préfère une structure allégée en métal doré couplée à un bandeau élastique.

Donner vie à ses figurines, c’est réussir à les intégrer dans un contexte : on imagine difficilement des vétérans aguerris combattre avec leurs costumes de parade dans des machines neuves qui n’ont jamais vu la bataille.
Et quoi de mieux pour évoquer cela que de représenter les stigmates des combats ?
C’est l’occasion pour nous d’aller un peu plus loin qu’à l’habitude : cette fois, on va parler pigments et peinture à l’huile.

En voyant ce jeu estampillé « Astérix » et sa tonne de figurines identiques, je me suis dit « On pourrait très bien faire le même jeu sans tout ça et ça coûterait deux fois moins cher ». Il s’avère que c’est exact, que ce jeu alternatif existe bien mais qu’en réalité, je ratais complètement ce qui en fait tout l’intérêt.

Eco n'était pas encore installé sur mon disque dur que j'étais déjà convaincu de ce que j'allais y trouver. Les images, vidéos et le résumé sur Steam était limpides : un clone de Minecraft, en plus mignon, basé sur la collaboration et teinté de bonne conscience écologique. Je ne m'attendais pas à ajouter à la liste des interrogations sur les marges brutes, l'inflation, la démocratie ou le collectivisme. En un mot comme en cent, derrière la couverture chamarrée de Oui-Oui au pays des bisons se cachait Le Capital de Marx.

Il faut que je vous parle de ma relation aux plantes. J’avais d’abord pensé à vous faire une analogie à base de « coexistence pacifique », mais le terme implique l’existence d’idéologies opposées et d’un conflit larvé. C’est pas ça. Simplement, les plantes vertes, je m’en tape, mais je m’en tape tellement.

Il n’y a qu’une vérité sur Street Fighter : nous sommes tous mauvais, « tous des sacs ». Un nouveau Street, c’est l’autoroute vers l’humiliation, les défaites cinglantes et les combos ratés. Et c’est un problème pour Capcom.

Tous les soirs, pendant que j’essuie ma vaisselle, je déguste un ou deux épisodes de How Real Is It ?, une série de vidéos de la chaîne YouTube Insider où des spécialistes de sujets variés commentent des scènes de films.

Poser mes doigts difformes sur Super Mario Party lors d’une petite présentation prévue pour les journalistes m’a permis de cocher deux cases sur la liste de mes premières fois : première présentation presse en tant que journaliste de jeu vidéo, première fois que je jouais à un Mario Party sobre. Du coup, je tremblais un peu, mais je ne savais pas si c’était l’émotion ou le manque.

Quand l’éditeur m’a montré le jeu pour la première fois, au Festival des jeux de Cannes, j’étais gêné. Je l’aime beaucoup, mais il commence par « C’est un "stop ou encore" et tu dois faire des collecti… pourquoi tu soupires ? ».

Je dois vous avouer, fidèles lecteurs, l'horrible vérité : en dehors de l'informatique où je conspue le marketing à longueur de pages, j'ai tendance à y céder bêtement et souvent.

L'E3 n'est pas le grand salon du jeu vidéo, c'est la grande salle à manger. La salle de banquet même, richement décorée, où l'on vous apporte des plats copieux à n'en plus finir. Un peu comme dans ces repas de mariage où l'on bouffe pendant des heures au milieu de convives bourrés et un peu trop enthousiastes pour être honnêtes, où la simple vue du menu, et la perspective de s'empiffrer autant, suffit à vous coller un solide mal de bide.

« Je pense que l’artiste exprime la frustration de l’Homme face aux misères humaines. Ce carré bleu est son impuissance face au néant.
— Oui Michel. Mais tu choisis “Machine à coudre” ou “Révolution” du coup ? »

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« Ah tudieu que c'est laid ! » Voici la première phrase que j'ai lâchée devant Shroud of the Avatar, ses graphismes qui ont quinze ans de retard et se vautrent allègrement dans le kitsch. Couleurs criardes, effets tapageurs, tenues extravagantes... On a l'impression d'être enfermé dans un film médiéval-fantastique des années 1980, si bien qu'on en oublierait presque qu'il s'agit d'un MMORPG médiocre qui veut nous faire acheter des maisons hors de prix.