2012 résultats pour "noir cest noir"

Underrail : Expedition - Fallout d'eau

Je sais résister à toutes les formes de tentation. Interdit de chocolat, je reste imperturbable quand Noël Malware vide un pot de Nutella à la cuillère en me fixant droit dans les yeux. Végétalien, je ne me jette pas sur les chipolatas qui dorent sur le barbecue lorsque je sens leur délicieuse odeur. Mon secret ? Je me suis juré en 2016 de ne pas relancer Underrail, le meilleur jeu de rôle moderne, avant que son extension ne sorte. Elle était prévue pour la même année. Résultat, je l'ai attendue trois ans. Mille quatre-vingt quinze jours. Alors bon, à côté, le chocolat...

Night Call - Supplément tacos

J'ai découvert récemment que, sur les applications de taxi, les passagers, comme les chauffeurs, sont notés. J'imagine que les plateformes se débrouillent ensuite pour mettre en relation les conducteurs et les clients les plus détestables. Depuis que je sais ça, je fais tout mon possible pour être odieux, afin de me retrouver un jour dans le taxi de mes rêves : celui où l'on fume, où le conducteur est complètement bourré et où l'on peut chanter gaiement « chauffeur, si t'es champion, appuies sur le champignon » sans se soucier des bonnes manières. Bref, le paradis. 

Amnesia : Rebirth - La petite femme aux allumettes

Au XIXe siècle, le capitaine James Riley et son équipage se sont échoués sur la côte du Sahara occidental et ont dû entamer une longue traversée du désert, durant laquelle ils ont été successivement réduits en esclavage, battus, brûlés par des coups de soleil et contraints de boire de l’urine de chameau. En s’inspirant d’un livre fondé sur ses mémoires qu’on imagine très festifs, Skeletons on the Zahara, le studio Frictional Games a choisi de tenter quelque chose d’assez inédit : faire un survival horror en plein jour.

Wo Long : Fallen Dynasty - Hit ma Chine

Peut-être avez-vous cumulé plus de 700 heures sur les trois Dark Souls. Peut-être avez-vous éclusé trois fois les défis d’Elden Ring. Peut-être avez-vous fini Sekiro. Peut-être même avez-vous multiplié les NG+ sur Nioh et fini Salt & Sanctuary. Vous êtes un maso, un vrai, et vous vous sentez invincible, inarrêtable. Seulement voilà : vous n’êtes pas prêt.

Rise of the Rōnin - Nioh Time to Die

Il y a quelques semaines, je me suis levé avec un air en tête : « On joue dans un chambara, la fierté, la loi, tuent comme un bon vieux Kurosawa, la main sur le katana, même si la peur m'assaille, je partirai comme un samouraï. » Oui, Nioh me manquait.

Gotham Knights - Ci-gît Batman

Il y a quelques semaines, Alan Moore faisait encore parler de lui en déclarant dans une interview au Guardian que l'industrie des comics était destinée à un public d'adultes attardés qui glissaient progressivement vers le fascisme. Après avoir joué à Gotham Knights, je me demande s'il ne serait pas bon de passer directement au fascisme, qu'on en finisse.

Artifact - Les raisons de la colère

Durant la nuit qui a précédé l'écriture de ce test, j'ai fait un cauchemar dans lequel Gabe Newell insultait tout le monde dans les allées de l'E3. Apparemment fâchée, la foule s'est alors mise à le rouer de coups pendant qu'il continuait de débiter ses gros mots. Incapable d'accepter de le voir finir ainsi, je tentais de le calmer pour qu'il n'incite plus ses bourreaux à le frapper en essayant de lui rappeler sa gloire d'antan. « Tu étais l'élu ! C'était toi ! », disais-je en captant enfin l'attention de Gabe qui s'est alors tourné vers moi, le visage tuméfié et les yeux injectés de sang, avant de me hurler un « Je te hais ! » à vous glacer le sang. Il semblerait que ce mélange « prise de notes sur Artifact / la Revanche des Sith en fond sonore » ait provoqué quelques petites remontées dans mon subconscient.

Detroit : Become Human - La Guerre de Détroit n’aura pas lieu

Un doute m’étreint parfois dans l’exercice de mes fonctions professionnelles. Suis-je bien sûre de penser ce que je pense ? Je me suis déjà prise en défaut. Par exemple j’avais regardé la moitié de la première saison de Parks and Recreations sans qu’une défiance tenace ne me quitte. Et puis, quelques mois plus tard, poussée par un heureux hasard, je l’ai revue. Et Parks & Rec a accédé au Panthéon de mes séries favorites. Ce qui avait changé ? Mon état d’esprit.

Le Bal des Chaudrons - Faust and furious

J’aime bien les jeux comme ça. La recette est simple. Prenez d’abord un thème et des illustrations choupinettes, saupoudrez de règles faciles à expliquer. Mélangez et ajoutez l’ingrédient secret : une énorme poignée de putasserie. Récupérez les larmes des autres joueurs pour assaisonner. Un délice.

District Noir - District, mais juste

En une semaine, j’ai enchaîné vingt parties de District Noir. Chaque fois, j’ai eu le sentiment de mieux saisir ses subtilités tactiques. J’apprécie quand un jeu me donne l’illusion que je suis moins bête à chaque rencontre, ça compense mes discussions avec les collègues.

Le Jeu des Cat-tapultes - La balle et la bête

Avec un jeu édité par Exploding Kittens, inutile de s'attend... Excusez-moi un instant.
À qui c'est la baballe ? À qui c'eeeest la babaaaalle ? Mais voui, elle est au joueur la baballe ! Mais voui ! ALLEZ VA CHERCHER !

Arkham Noir : Affaire #3 Gouffres Insondables de Ténèbres - R’lyeh les indices

Ce jeu est une réussite. Attention, pas au sens « il est réussi », mais c’est une réussite. Il se trouve qu’en plus, c’est assez réussi. C’est rare pour une réussite. Vous suivez ?

Pavillon Noir - Les aventures de Brick Hunter

Dans le jeu de rôle comme dans le jeu vidéo, certains créateurs semblent incapables de s'arrêter, un peu comme si le simple fait de se dire « c'est suffisamment bien comme ça » les mettait dans un état d'angoisse pas possible. Alors ces créateurs développent, ajoutent, peaufinent et embellissent leurs œuvres pendant longtemps. Tellement longtemps, en réalité, qu'il n'est pas rare de se sentir pris de court lorsqu'on découvre l'immensité de leur travail.

Deep Blue - Le grand bleu avec une palme noire

Il paraît que jouer à un jeu de plateau, c'est passer un bon moment avec ses amis ou sa famille. Alors pourquoi est-ce que je fais de l'apnée lorsqu'un joueur tire quelques gemmes dans le sac en tissu ? Et pourquoi une petite voix me suggère de lui fourrer une à une lesdites gemmes dans le gosier, lorsque celui-ci continue de les piocher en ricanant ? L'ivresse des profondeurs, sans doute.

Golem - Adopter les méthodes argiles

« Oh, c’est Golem ! Royal ! » Quand j’arrive avec la boîte, l’enthousiasme est au max. Il faut dire que le couvercle avec la tête d’argile aux yeux bicolores sur fond noir en jette, et que jouer avec des billes dans un gros jeu de gestion, ça n’arrive pas tous les jours.

Sky Team - À plus dans l’Airbus !

Attention, révélation : poser un avion, c’est chaud. Voilà, je me devais de vous informer, parce que ce n’est pas une évidence.

Vagrantsong - Récite-moi un bohème

Dans tous les jeux de figurines narratifs, c’est pareil : barbares, mages, simili-marines de l’espace. Ça me fatigue. Et quand un original veut sortir de l’heroic fantasy ou du spatial, poum, on nous colle du Cthulhu. Dans Vagrantsong, on joue des clodos et les figurines sont plates. Ah ben voilà, enfin !

Federation - Gâteau aux amendements

Il y a des choses qui ne se disent pas dans le monde du jeu de plateau. De noirs secrets honteux que l’on garde. Voici le mien : les jeux « experts » m’emmerdent. La plupart du temps, les eurogames, héritiers des « kubenbois » allemands, dans lesquels il faut gérer trois mille pistes, deux decks de cartes, vingt ouvriers et ouvrir un tableau Excel pour compter les points, me gonflent copieusement. Pas Federation.

Solenia - Le soleil de mes nuits

Sur une planète couverte d’îlots qui flottent dans les airs, le cycle jour/nuit n'existe plus depuis longtemps. Le nord est condamné à rester dans le noir pendant que le sud profite perpétuellement de la lumière du jour. Contrainte de s'adapter à ce curieux dérèglement, l'humanité utilise d'immenses machines volantes pour faire transiter des ressources entre les deux hémisphères.

Le Match du siècle - La verticale du fou

Des pions d’échecs, un joueur qui incarne Bobby Fisher et l’autre Boris Spassky, pour assurer une domination de plus en pleine guerre froide. Ah, non merci, les échecs c’est pas mon truc, je déteste. Bonne nouvelle, ça n’a rien, mais alors rien à voir, avec un jeu d’échecs.