81 résultats pour "touche pas mes postes small radios big televisions"

Detroit : Become Human - La Guerre de Détroit n’aura pas lieu

Un doute m’étreint parfois dans l’exercice de mes fonctions professionnelles. Suis-je bien sûre de penser ce que je pense ? Je me suis déjà prise en défaut. Par exemple j’avais regardé la moitié de la première saison de Parks and Recreations sans qu’une défiance tenace ne me quitte. Et puis, quelques mois plus tard, poussée par un heureux hasard, je l’ai revue. Et Parks & Rec a accédé au Panthéon de mes séries favorites. Ce qui avait changé ? Mon état d’esprit.

Arrivée sur le port spatial de Lorville. La ville semble immense, mais seules quelques zones intérieures sont pour l'instant accessibles.
Star Citizen - Six ans et 200 millions de dollars plus tard

Star Citizen n'est toujours pas un jeu. Ce n'est même pas encore la moitié d'une version alpha potable. Mais la sublime entourloupe de Chris Roberts continue de turbiner à plein régime. Malgré les promesses trahies et les dates de livraison non respectées, il attire toujours plus de dodus pigeons prêts à lâcher des sommes extravagantes dans un produit qui n'existe pas. Six ans après son annonce, faisons le point sur ce chantier qui n'en finit plus d'avaler du cash.

Curse of the Dead Gods - À la recherche du temple perdu

Lorsque mon aventurier moustachu est arrivé devant les portes du temple maudit où il allait passer l’essentiel de son temps à se faire tabasser, il était prêt à affronter tous les monstres qui se dresseraient sur son chemin pour satisfaire sa quête de richesse et de vie éternelle. Après onze premières tentatives et autant d’échecs cuisants, il s'est dit que ce n’était peut-être pas si mal d’être pauvre et mortel, finalement.

Super Seducer - Malaise, Blaise

Voilà, je crois qu'il est temps d'en parler publiquement. Une de mes passions secrètes, c’est le malaise. La gêne. Les situations embarrassantes. Mon analyse personnelle, c'est que la source du malaise réside dans ce fin décalage entre ce que les gens veulent montrer d’eux et ce qu’ils en montrent effectivement. Il y a là je crois quelque chose de profondément humain, qui me fascine.

Shards of God - Agatha christique

J’aurais très bien pu passer à côté de Shards of God si je n’étais pas tombée par pur hasard sur un post promotionnel de son développeur, Honza Vávra, qui le présentait comme « une enquête en point & click qui mélange Le Nom de la Rose et Dune, avec quelques touches d'Agatha Christie et du Disque-monde ». C’est l’une de mes plus belles surprises de l’année, et maintenant, je n’ai plus qu’un souhait : que personne ne passe à côté de cette petite merveille.

C'est quand on traverse un marais comme celui-ci, bien à découvert, que l'on serre les dents, les fesses, et tout ce qu'il est anatomiquement possible de serrer, pour ne croiser aucun joueur ennemi…
Hunt : Showdown - Votez Bayou

On entend souvent dire que la première impression est cruciale. C'est vrai, qu'il s'agisse d'un entretien d'embauche, d'un rendez-vous galant, ou de la critique d'un jeu vidéo. Dans le cas de Hunt : Showdown, toutefois, je n'ai pas vraiment eu le choix. Il m'a fallu rapidement chercher à obtenir une deuxième première impression. Et ça, c'est la faute de Kahn Lusth.

Werewolf: The Apocalypse - Earthblood - C'est la peine lune

Vampire Redemption ? Une purge. Bloodlines ? Explosé en vol. Bloodlines 2 ? Mal barré. Alors pourquoi ai-je cru que Werewolf : The Apocalypse - Earthblood (que nous appellerons désormais Earthblood) pouvait échapper à cette malédiction qui frappe les jeux basés sur Le Monde des Ténèbres de White Wolf ? À croire que je n'apprendrai jamais de mes erreurs. Par contre, quelque chose me dit que chez Cyanide, la leçon sera sans doute bien retenue.

Assassin's Creed Odyssey - Une suite à la saveur doux-Homère

Seul contre tous dans une rédaction blasée, je persiste à penser qu'Assassin's Creed Origins est un chef-d'œuvre, le meilleur épisode de la franchise, et la preuve qu'Ubisoft commence enfin à sortir la tête de l'eau après six ans à nous avoir sorti des ribambelles de jeux « corrects, mais pas top ». Alors si l'éditeur nous propose peu ou prou la même qualité d'aventure dans la Grèce antique, je signe tout de suite.

Neo Scavenger - Toto's Bizarre Adventure

Pour la plupart des gens, Neo Scavenger est une promesse d'aventure, un jeu qui sent bon les fantasmes post-apo', où l'on taille des bâtons en pointe et où l'on vole des sacs de couchage à des familles sans défense, où l'on se bat à coups de tessons de verre et où l'on défonce des portes au pied-de-biche. Mais pour nous, à Canard PC, c'est avant tout un voyage dans la mémoire, une bouffée de nostalgie qui nous ramène à ces lundis matin où Toto-la-déglingue, notre ancien maquettiste de l'extrême, nous racontait ses week-ends. Depuis cette époque, mon personnage de Neo Scavenger n'est plus un anonyme qui tente de survivre dans les terres désolées. Il s'appelle Toto.

Decarnation - Le plus grand cabaret immonde

J’ai tendance à me méfier des jeux qui revendiquent des influences trop prestigieuses, au risque de ne jamais vraiment sortir de leur ombre. Decarnation a tout de suite cherché à me prendre par les sentiments en convoquant pêle-mêle la filmographie de David Lynch, Perfect Blue et Silent Hill, comme si quelqu’un avait sondé mon cerveau pour en extirper certaines de mes œuvres préférées avant de me hurler « AIME-MOI !!! » à la figure.

House Flipper - Les maçons du hacker

Je suis l’une des personnes les moins bricoleuses que je connaisse. J’éprouve beaucoup trop de respect et d’admiration envers les murs pour aller les trucider à coups de perceuse, les esquinter au papier de verre ou les défigurer à coups de rouleau à peinture. House Flipper était donc le jeu dont je rêvais sans le savoir.

Sea of Thieves - Flots et usage de flots

Généralement, au terme de la bêta d’un jeu AAA, nous sommes soit excités à l’idée d’y rejouer, soit franchement inquiets pour son avenir, au point de se dire qu’à moins d’un miracle, le jeu sera oublié deux jours après sa sortie. Au terme de nombreuses heures passées sur les mers de Sea of Thieves, nous voilà à éprouver ces deux sentiments, pourtant contradictoires, à la fois.

Le salon d’Essen 2022 - La teutonique des plaques

Le festival d’Essen est LE festival mondial des jeux de plateau. Même les Américains s’y pointent un peu discrets et impressionnés. Hé oui coco, c’est l’Allemagne, le pays où tout est plus grand.

Vindication - Sous dépravé, la plage

Les couvertures de boîtes de jeu, c’est de l’arnaque. Celle de Vindication semble crier au jeu narratif, à l’aventure épique. Le pitch aussi : « Jeté par-dessus bord par votre équipage, après une vie de grosse raclure, vous échouez sur les ruines d’une île hostile, complètement seul, sans rien d’autre que le souffle de vos poumons et un esprit imperturbable. » Bon, en fait c’est des cubes.

Avalanche Software sur la pente raide - Hogwarts Legacy : un développement mouvementé

Entre le départ du lead designer antiféministe Troy Leavitt et la volonté de certains développeurs de se poser en retrait des nombreuses prises de position transphobes de J. K. Rowling, le peu que l’on connaît des coulisses de Hogwarts Legacy témoigne déjà d’un développement houleux. Alors que l’auteure de la saga continue de susciter la controverse, le studio Avalanche Software et l'éditeur Warner Bros. ont pris plusieurs décisions qui tendent à se désolidariser de toute position réactionnaire.

Mariina Hallikainen
Interview : Mariina Hallikainen, patronne du studio Colossal Order

Le jeu vidéo a ses bons et ses mauvais élèves. Si notre enquête met un coup de projecteur indispensable sur les dérives de certains studios, il serait injuste de généraliser ces comportements à toute une industrie. C'est pour cela que nous avons voulu interviewer Mariina Hallikainen. En quelques années, la jeune patronne finlandaise de Colossal Order a déjà produit trois succès commerciaux, dont le célèbre Cities : Skylines et ses 4 millions d'exemplaires vendus sur PC. Elle nous explique comment et pourquoi elle refuse de céder aux mauvaises habitudes qui persistent dans les boîtes de jeu vidéo.

Coup de froid chez Blizzard - Après une longue période d’incertitude pour ses employés, le géant de l’industrie ferme ses bureaux à Versailles

Le couperet est tombé le 6 octobre dernier : la direction d’Activision Blizzard a informé les employés de ses bureaux versaillais de la fermeture prochaine du site. Quelques jours suivant l’annonce, le 14 octobre, les syndicats représentants de la société ont relayé un communiqué pour appeler les 285 employés de Blizzard à faire une journée de grève afin de défendre leurs emplois. Pour certains salariés, cette fermeture est la conclusion douloureuse de plusieurs mois d’incertitude, après un premier plan social en 2019.

Entretien avec Sandy Petersen - Interview en (presque) compagnie de H.P. Lovecraft

Sandy Petersen est l'un des concepteurs les plus fascinants et les plus polyvalents de l'histoire du jeu de plateau. Né en 1955, il a commencé sa carrière de game designer chez Chaosium. C'est à lui que l'on doit le jeu de rôle L'Appel de Cthulhu, première adaptation de H.P. Lovecraft, un auteur dont l'œuvre fascine Petersen depuis son adolescence. Il est d'ailleurs devenu l'un des plus grands spécialistes au sein de la pop culture américaine. Passé au jeu vidéo dans les années 90, il a contribué à certains des titres les plus célèbres de la décennie, tout d'abord chez MicroProse (Sid Meier's Pirates! et Civilization) puis Id Software (Doom et de Quake) et enfin, Ensemble Studios (Age of Empires, Halo Wars...). Après avoir donné des cours de game design et conçu des jeux iOS, il est revenu en 2013 à ses premières amours : H.P. Lovecraft et le jeu sur table. Il crée sa société, Petersen Games, et publie en 2015 le jeu de plateau Cthulhu Wars. En janvier prochain sortira Sandy Petersen's Cthulhu Mythos for Pathfinder, un guide pour utiliser le mythe lovecraftien dans une partie de Pathfinder.

Sons of the Forest - Une belle balade dans la forêt en chantier

Hier, j'étais tranquillement en train de chasser des élans à la grenade. Tandis que je dépeçais ma première proie, je me suis fait attaquer par une meute de fétus humains difformes. Je les ai éventrés à la hache. En revenant, je suis tombé sur un village d'autochtones. J'ai tué tout le monde à coups de fusil à pompe avant de brûler les cadavres, juste pour le fun. Parfois, je me demande si je suis vraiment, comme je l'ai écrit sur mon profil Tinder, une belle personne.

Bodycam - Soldat, vous êtes dégradé !

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Ou à ceux qui se couchent tard ? Dans la dépendance du pavillon parental qui abrite le Studio Reissad, c’est la seconde option qui prime. Luca et Léo, les frères fondateurs et artisans principaux de Bodycam, se sont levés aux aurores pour me recevoir. Cette nuit, ils codaient. Il est 11 heures du matin, l’aube, les coqs roupillent sans doute encore.