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Oui je sais, vous allez m’accuser de lobbyisme, de favoritisme, voire d’avoir des actions chez Leder Games. Tout ceci est faux. J’aimerais bien, notez. Mais non, c’est juste que j’aime ce que fait Cole Wherle, et que j’ai sacrément envie de vous parler de son prochain projet.
Seconde extension du révéré Dune : Imperium, la bien nommée Immortalité est centrée sur une maison crainte par toutes les autres : le Bene Tleilax. Imaginez-vous parmi un groupuscule de fanatiques génies de la génétique… autant vous dire que ça ne rigole pas.
Je suis un stressé de nature. Alors je m’intéresse aux activités réputées relaxantes : la pêche, la méditation, le cerf-volant, le tir sur cible humaine… Grâce à Kites, j’ai pu rayer définitivement de la liste ce sport extrême qu’est le cerf-volant.
Le monde de Magic : The Gathering est tout de même bien particulier. Le simple jeu de cartes, révolutionnaire en son temps mais néanmoins cantonné à une niche obscure, est devenu, en l’espace de trente ans, un monstre tentaculaire générant une manne financière plus que confortable pour ses propriétaires. La politique marketing agressive qui accompagne cette accélération vient avec son lot de controverses, qui n’ont pas fait que des heureux dans la communauté.
Scout, ça veut dire dénicheur de talents. Rien à voir, donc, avec une série de jeunes gens foulard au cou qui pratiquent l’art de la reconnaissance des chants d’oiseaux tout en vendant des cookies. Pas grand-chose à voir, d’un autre côté, avec cette histoire de recruter pour un cirque.
La star fait encore un caprice, et un projo s’est écroulé. Le producteur hurle : « On va y arriver, je vais rogner sur les coûts. » Bon, vous savez quoi ? Je vais partir de la rédaction de Canard PC et rentrer chez moi pour tester Ça tourne ! plus tranquillement.
Il faut que je vous parle de ma relation aux plantes. J’avais d’abord pensé à vous faire une analogie à base de « coexistence pacifique », mais le terme implique l’existence d’idéologies opposées et d’un conflit larvé. C’est pas ça. Simplement, les plantes vertes, je m’en tape, mais je m’en tape tellement.
Le Mille Bornes Mario Kart, ce Kickstarter qui s’enorgueillit du déjà-vu « on tire une salle, on y tue des trucs », le discret Super Hot ou encore le bien médiatisé Small World of Warcraft : les adaptations de jeux vidéo recouvrent des tas de réalités différentes. Et il serait tout aussi peu malin de toutes les écarter d’un revers de main que de se ruer dessus dès qu’on aime la licence.
Parce qu’on sait que le monde des versions numériques de jeu de société n’est pas toujours des plus accueillants, on vous a concocté une petite sélection de trois titres à essayer si vous voulez troquer les pions contre une souris, et quand même passer un bon moment entre amis.
« C’est un jeu où l'on gère une usine…
– T’aurais pas un thème un peu original ?
– Bah, c’est une usine de fromage, on a déjà eu une usine de chocolat, mais jamais de fromage…
– Mouais…
– Une construction de ville, alors ?
– …
– Non, mais c’est sur la Lune ! »
Un jeu de Rémy et Nathalie Saunier, je m’arrête toujours. Déjà parce que le couple sait fabriquer des jeux faciles d’accès sans être bêta, ensuite parce que depuis Petits Peuples, je sais qu’ils peuvent parfois y glisser un vice inattendu.
Donner vie à ses figurines, c’est réussir à les intégrer dans un contexte : on imagine difficilement des vétérans aguerris combattre avec leurs costumes de parade dans des machines neuves qui n’ont jamais vu la bataille.
Et quoi de mieux pour évoquer cela que de représenter les stigmates des combats ?
C’est l’occasion pour nous d’aller un peu plus loin qu’à l’habitude : cette fois, on va parler pigments et peinture à l’huile.
Rendre crédibles ses pièces, ce n’est pas que représenter le combat dans toute sa violence ; la guerre, c’est aussi les longues marches d’un champ de bataille à un autre, le matériel qui s'abîme au fil du temps, la météo qui s’en mêle…
Voyons maintenant comment réussir à évoquer ces subtils aspects.
Terme assez peu connu au-delà des frontières du modélisme militaire, le weathering consiste à simuler les effets du temps, de la météo et de l’usure sur nos petits bonshommes en plastique. Généralement plutôt utilisé sur des grosses pièces type blindés ou méchas, il ajoute un niveau de crédibilité et un vécu indéniables à la pièce, sans pour autant être particulièrement compliqué à appliquer.
Le secret, c’est la peinture à l’huile.
BLAM ! Un nom qui sonne comme un coup de poing, cachant un acronyme plus bucolique : Between Lake And Mountain. Un éditeur annécien qui, malgré sa relative jeunesse, a commencé à se faire un nom. Rencontre avec Simon Villiot, son directeur éditorial.
Depuis 2015, le très sérieux milieu du Scrabble francophone (plus de 20 000 licenciés) est dominé par un cycliste néo-zélandais qui ne parle même pas notre langue. Plusieurs figures françaises du Scrabble nous ont raconté comment leur communauté encaisse le choc.
Vous êtes à la croisée de trois chemins. Le premier vous garantira une carrière dans le jeu vidéo, et vous permettra de devenir le président d'Eidos Interactive. Le deuxième fera de vous le cofondateur de la société Games Workshop, qui participera à populariser le jeu de rôle dans les années 1970, tandis que le dernier vous métamorphosera en auteur à succès de Livres dont vous êtes le héros. Pour prendre le premier chemin, allez page 8 ; pour le deuxième, page 73 ; pour le dernier, page 124. Sinon, faites comme Ian Livingstone, et prenez tous ces chemins à la fois.
Inutile d'attendre une traduction de Volo's Guide to Monsters et Mordenkainen's Tome of Foes : elles n'arriveront pas. Au lieu de ça, il faudra se contenter de Monstres du Multivers. Et j'aime autant vous dire que « contenter » est parfaitement approprié.
Citez-moi un jeu de rôle français présent sur la rôlistosphère depuis les années 1980… Pas si simple. En vrai, la plupart des titres qui envahissent nos tables depuis 20-30 ans sont américains, pourtant dans cette jungle de titres ricains subsiste un JDR gaulois qui traîne ses guêtres depuis 1982 : Maléfices. Après plusieurs années dans des limbes éditoriales, « Le jeu de rôle qui sent le souffre » revient faire tourner les guéridons…
RedSquirrel bondit dans les arbres de Malakoff, à la poursuite de l’homme de main à pied. Lorsqu’elle s’abat sur lui, étendant sa cape tel un écureuil volant, il bégaie : « Je n’ai pas la clé USB ! Mais je peux t’indiquer le point de rendez-vous de demain, le Boss y sera ! » Elle grimace. Demain ? Quelles chances que cela ne l’oblige à rater ni le passage du technicien de la fibre, ni le live Twitch pour la sortie du dernier hors-série ?
Si je devais vous recommander un auteur de fantasy ou de SF, ce ne serait certainement pas Jean-Philippe Jaworski – tout simplement parce que le gus est déjà ultra connu, alors que vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Nnedi Okorafor ou de Ken Liu.
Parfois, les vieux vous surprennent. Vous passez voir papy Dédé pour papoter, comme toutes les semaines, de tout et de rien. Bien sûr, vous savez qu’il a eu une vie bien remplie, et avec des zones d’ombre. Mais chut, papy Dédé vous semble avoir toujours été là et le passé est le passé. Et là, il vous annonce qu’il s’installe à Pattaya pour les filles et la coke.
Sur l’étagère, les pavés s’alignent : une série de bouquins de jeux de rôle, tous constitués de pages et de pages de texte décrivant l’univers de jeu, les règles, éventuellement un scénario… Tous ? Non. Dans une section de la bibliothèque, quelques petits jeux de rôle résistent à l’empilement stable et l’alignement strict de par leur format plus original.
« Une envie de jeu de rôle, ça n’attend pas ! » Non, cet emprunt lamentable à une pub Peugeot ne vise pas à vous vanter les mérites du jeu sans matériel en voiture (quoiqu’on pourrait parler de Ribbon Drive…), mais simplement à évoquer les bénéfices du jeu de rôle solo. Car en plus d’être – vous l’ignorez peut-être – possible, il est évidemment antioxydant et donne le poil brillant.
Intervention Divine, créé par Christophe Réaux (Croc), est unique. Oui je sais, l’expression est galvaudée. Mais pas ici, vraiment pas. Vous voyez d’autres jeux de cartes dans lesquels on peut, par exemple, empêcher l’ange Lucien Pitouffo de convertir des bouchers ou des éboueurs en jouant un démon nommé Maurice Dujnoux ? Moi pas.
Quelle chose étrange que la mémoire. J’ai des souvenirs d’enfance de l’incroyable Dark Tower de MB, je suis certain d’y avoir joué, les yeux écarquillés, chez un ami. J’étais donc sûr qu’il existait une version française. J’en suis moins certain aujourd’hui. Parlons donc de Dark Tower entre gens séniles.
Tous les propriétaires d’un exemplaire de Supergang ont deux points communs : ils en parlent avec une larmichette dans l’œil et ils ont un flingue en plastique qui ne marche plus. C’est comme ça qu’on se fait refroidir bêtement. La nostalgie c’est bien beau, mais faut jamais oublier d’entretenir les pétoires.
En 1980, l’éditeur Simulations Publications, Inc. (SPI) a une idée de génie : en publiant un jeu de rôle sur la série Dallas, il va être possible de réunir les fans du mélo texan, qui ne s’intéressent pas au JDR, et les rôlistes, qui ne s’intéressent pas à la télévision. Le potentiel est énorme. Effectivement, ils s’uniront tous, essentiellement pour détester le concept. Et pourtant, il n’était peut-être qu’en avance sur son temps.