Beaucoup de critiques se sont émus des niveaux sophistiqués de Deathloop, de ses repaires secrets dignes des plus grands méchants de James Bond, de ses cavernes souterraines et de ses appartements ornés d'affiches psychédéliques. Pour moi, l'émotion est survenue face à un burger parfaitement modélisé, comme je m'étais extasiée sur les tubercules de pommes de terre de Resident Evil Village ou les quignons de pain de Silent Hill 3 avant lui.
Souvenez-vous, c'était en 2019. Canard PC commençait à peine à se mettre à la vidéo. Et là, sur le plateau d'O'Gaming, Izual lâchait la bombe qui allait entraîner le rappel de l'ambassadeur anglais aux États-Unis puis, par rebond, accélérer l'achèvement du Brexit : « Franchement, Harry Potter c'est mieux que Star Wars. » Faute diplomatique, oui, mais surtout faute de goût, en tout cas en matière de jeux vidéo. Avant Hogwarts Legacy, de bons jeux Harry Potter, il n'y en avait pas eu des tonnes.
Fin février se déroulait l'Indie Game Lyon, rendez-vous des développeurs lyonnais de jeux vidéo indépendants. Au programme de cette troisième édition, reportée d'un an pour cause de Covid : présentation de jeux, gamejam, tables rondes et conférences. Assez pour justifier un voyage dans la capitale de la gastronomie et un retour à Paris alourdi de cinq kilos de notes de frais de bouche.
Depuis maintenant plus de cinq ans, des centaines de milliers de joueurs passent par le mod FiveM pour faire du roleplay sur GTA Online. Sur place, il n'est pas question de tuer des gens gratuitement, d'embrouiller des PNJ sans défense ou de conduire comme un fou furieux : les joueurs s'y inventent des personnages et ne sortent jamais de leur rôle, qu'il s'agisse d'un mécanicien malpoli, d'une pop star en devenir ou d'un gangster surpuissant.
Fin 2021, au plus haut de la tourmente dans laquelle était pris Activision Blizzard et sous l'impulsion de quelques cadres haut placés, Phil Spencer, boss de la division Xbox, a téléphoné à Bobby Kotick et à son entourage pour leur faire part de son soutien en ces moments difficiles et leur rappeler que Microsoft et Xbox étaient soucieux de la façon dont leur partenaire traitait les employés féminins. Voilà, en tout cas, la version officielle.
En ce début 2022, le monde ne tourne pas très rond, mais toujours aussi vite. Voilà un mois à peine que Ivan Le Fou prévenait des dangers potentiels des NFT dans les jeux vidéo, que ces petites bêtes semblent déjà avoir contaminé une bonne partie de l’industrie. État des lieux (temporaire) avant que le moindre décor vidéoludique ne devienne payant.
Riot Games est enfin sorti de la tranchée. Le studio californien s’est longtemps concentré sur son inépuisable machine à cash League of Legends, mais depuis 2019 il multiplie les projets ambitieux. Ses nouveaux jeux concurrencent les poids lourds du secteur. Sa récente série d’animation jouit d’un succès planétaire. Et son univers, celui de League of Legends, s’apprête à devenir un incontournable du jeu vidéo.
Bon, normalement, vous n'êtes pas passé à côté d'Arcane, la série adaptée de l'univers de League of Legends qui fait un carton sur Netflix. Que vous l'ayez regardée ou non, difficile de ne pas entendre parler d'un succès critique et public qui a un peu surpris tout le monde, à commencer par Nicolas Laurent, le PDG de Riot.
Un MOBA, de nouveaux jeux en gestation, une branche dédiée à l'édition et même une série sur Netflix. L'année 2021 aura été particulièrement chargée pour Riot Games, l'occasion pour notre rédaction de revenir sur son histoire, ainsi que ses projets actuels et à venir.
En novembre dernier se tenait la cinquième édition du Festival de l'électronique et du jeu vidéo d'Abidjan (FEJA), initié par la société ivoirienne Paradise Game, qui vise notamment à promouvoir le jeu vidéo sur le continent africain – mais aussi à mettre en lumière ses différents développeurs et leurs productions, de Dahalo à Aurion : L'héritage des Kori-Odan en passant par Beautiful Desolation et Warshmallows.
J'ai rencontré le comte près de Pau. C'est un homme intelligent qui pense que je suis un idiot. Je suis muet, il s'est pris de pitié pour moi et m'apprend tout ce qu'il sait : l'écriture, la politique, les cartes et la triche. Je participe à sa farce en serrant les dents, en attendant le jour où il sera la victime de son propre tour.
Prenons deux minutes pour analyser ces paroles : « Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Cowabunga le cri des ninjas ! » Avouez qu'en matière d'introduction, ça se pose là : deux mots, six répétitions et vous savez déjà l'essentiel, à savoir que ça va parler de tortues devenues ninjas. Eh oui, c'est tout à fait normal en 1987. Par contre, il est temps de vous révéler l'infâme vérité.
Steam est gentil. Steam est mon ami. Il m'informe, avant que je ne télécharge la démo de Mask of the Rose : « Ce jeu ne ressemble à aucun des jeux auxquels vous avez joué auparavant, c'est pourquoi il nous est difficile de savoir s'il pourrait vous intéresser. » C'est un peu vrai, ami Steam, ami de mon cœur. Mask of the Rose ne ressemble à aucun autre jeu. C'est un peu faux aussi.
Après les jeux d'horreur Detention et Devotion (vous savez, le jeu qui a tristement été retiré de Steam à cause d'une petite blagounette sur Xi Jinping), le studio taïwanais Red Candle planche sur un jeu d'action/plateforme en 2D dessiné à la main et inspiré par le gameplay de Sekiro. En un mot comme en cent : vous allez souffrir, mais ce sera mis en scène par de très beaux dessins colorés.
Disney a lâché quatre milliards de dollars à George Lucas pour s'approprier Star Wars. Alors il faut rentabiliser l'affaire. Mettant fin au monopole historique d'Electronic Arts sur la licence (qui n'en avait d'ailleurs rien sorti de très glorieux), Mickey a fait la tournée des popotes pour proposer sa belle licence à un maximum de monde. C'est un petit tsunami de jeux Star Wars auquel il faut s'attendre dans les prochaines années, alors faisons le point sur ceux qui sont annoncés sur PC.