Vous avez besoin d'une ou plusieurs musiques pour accompagner votre prochain jeu indé traitant de poneys dépressifs samouraïs, voire habiller acoustiquement votre chaîne Twitch portant sur les archéogastéropodes ? Oui, mais voilà (terrible constat), votre expérience en matière musicale s’approche plus de Frère Jacques au pipeau que du stade de France. Et SI je te disais RÉMI qu’il existe DOrénavant des SOLutions FAciles et accessibles à tous, même à LA pire des tanches ? Sans vouloir te vexer bien sûr.
« Tout jeu terminé est un miracle », dit l'adage, dont toute personne qui a un jour installé Unity pour tenter de réaliser ce projet qui lui trottait en tête depuis des mois a pu constater la part de vérité. C'est ainsi : entre jeux indés jamais achevés et AAA interrompus, parfois après des années de développement, parce que l'éditeur a changé d'avis, l'histoire du jeu vidéo n'est qu'un vaste cimetière.
Journaliste, pour moi, ce n’est pas un métier : c’est un devoir. Le devoir de répandre la connaissance, le devoir de chercher la vérité, le devoir d'amener chaque jour davantage notre monde vers la lumière, la justice, l’harmonie. C’est pourquoi je vais vous raconter en détail comment je me suis tripoté ce soir.
Si les simulateurs de sexe gonzo pleins de modèles 3D à gros seins et les dating sim hentai représentent une part importante des jeux pornographiques, ils ne sont que le baobab qui cache une vaste forêt de jeux amateurs. Charlotte Courtois, doctorante à l'Université de Montréal dont la thèse porte sur l'histoire des jeux vidéo pornographiques sur Commodore64 et ZX Spectrum, a accepté de m'en parler.
Le jeu porno, c'est de l'argent, des gadgets en plastique, des studios de développement, bref, tout un marché. Mais ce sont aussi des joueurs, sans qui rien du reste n'existerait, que j'ai eu envie de rencontrer pour leur poser une question toute bête, mais essentielle : mais au juste, pourquoi est-ce que vous jouez à des jeux pornos ?
Dans la jungle. Sur les plages. Près des montagnes. Désolé, j'ai cherché partout, je n'ai pas encore trouvé d'androïdes sexuels ultra réalistes prêts à assouvir nos plus inavouables fantasmes. Peut-être existe-t-il des prototypes dans les laboratoires de Boston Dynamics ou le placard d'Elon Musk, mais en attendant, rien sur Amazon, rien sur Cdiscount.
Les jeux vidéo, vous connaissez. Vous avez écumé Bordeciel, vaincu l’Ender Dragon, retapé la ferme de votre oncle et joué au foot avec une bagnole. Mais peut-être qu’à côté de ça, vous n’avez jamais touché à un jeu porno. Peut-être que votre carte mentale du jeu vidéo comporte une grande étendue vierge et mystérieuse. Alors montez à bord du navire Canard PC car cette terra incognita, on va l’explorer ensemble. Et n’oubliez pas votre machette, il paraît qu’il y a plein de tentacules dans le coin.
Note : sur les images de ce dossier, le floutage a été à chaque fois effectué par nos soins.
Notre magazine ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans le coup de crayon et les idées de notre ami Didier Couly. Tantôt grotesque, pince-sans-rire ou sérieux (surtout lorsqu'il fait de l'humour), notre illustrateur part aujourd'hui goûter une retraite bien méritée. L'occasion pour nous de revenir en questions et en images sur le parcours d'un artiste pour qui « con » est autant une ponctuation qu'un état d'esprit.
Un homme endimanché s'avance d'un pas déterminé vers une vaste propriété isolée, quelque part dans un coin luxuriant de la Louisiane. Il est observé par une étrange créature, dont on entrevoit tout juste les pattes griffues agrippées à un rebord de fenêtre. C'est l'introduction d'Alone in the Dark, sorti en 1992 et influencé par les films de Romero et les nouvelles de H.P. Lovecraft – et qui, en trente ans d'existence, aura lui-même donné naissance au survival horror, imposé durablement sa marque sur le genre et terrifié des générations entières avec une poignée de polygones.
Au début des années 1990 commence à apparaître dans la presse de jeu vidéo anglo-saxonne l'expression, empruntée au monde de la musique électronique, de french touch. Car à les croire, il existerait une manière propre aux Français de créer des jeux vidéo : une approche très « cinématographique » des visuels et des scénarios et, surtout, un certain goût pour le jeu d'auteur. Mais qu'entend-on par là ?
Des troupeaux de chiens faméliques qui errent au beau milieu d’un champ de ruines radioactives, une petite cahute perdue sur un parterre de coquelicots sauvages, un parc d’attractions laissé à l’abandon, un personnage qui se fait déchiqueter dans un marécage peuplé de cochons mutants : il y avait déjà de quoi trépigner face aux premières images de Stalker 2, dont la sortie a été plusieurs fois repoussée depuis le début de la guerre en Ukraine.
« Trouve-moi tout ce que tu peux sur Redfall. Tout le monde a envie de savoir si c’est Left 4 Dead avec une moustache ou Far Cry 3 avec un faux-nez. » Voilà la consigne d’Ellen Replay et voilà pourquoi c’est elle la cheffe : la capacité à identifier le problème.
Bip bip – brrrrrrrrm – tchhhhhhh – Bonjour monsieur, installez-vous ! Je suis à vous dans un instant. tchhhh – brrrrm – fshhhhh – Et voilà madame, votre cappuccino à emporter, comme convenu. Attendez – voooosh – votre fleur préférée dessinée dans le lait, pour porter chance. Et bonne journée ! - ding ding – Monsieur, c’est à nous. Vous avez choisi ?
Comme le dit probablement l'une de ces fables de La Fontaine que personne ne connaît et qui porte un nom grotesque du genre Le Coucou et l'Hippopotame : « Rien ne sert de faire beaucoup, il convient de faire bien. » Ainsi d'Edmund McMillen qui, en une poignée de jeux, dont un en Flash et un spin-off, a su s'imposer, à tel point que chacun de ses projets est désormais un événement, même lorsque ledit projet est complètement perché.
Pendant cinq ans, Atomic Heart est resté nimbé d’une aura de mystère. Lorsque le jeu s’est dévoilé par bribes, il a laissé apercevoir une sorte de BioShock soviétique. Sauf que la fois d’après, on pensait plutôt à un Stalker linéaire. Et puis à un Half-Life ouvert. Bref, on était largués. Jusqu’à ce que mi-janvier, un mois avant la sortie officielle, le studio Mundfish nous invite à jouer plusieurs heures à Atomic Heart pour en avoir le cœur atomique net une bonne fois pour toutes.