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Tails : The Backbone Preludes - Un poil rasoir

J’attendais le retour du raton détective avec impatience. Parce que j’adore les ratons laveurs, comme tout être humain normalement constitué, mais surtout parce que Backbone m’avait laissé un excellent souvenir avec sa direction artistique à la Blacksad, son ambiance roman noir et sa critique de la société de classe.

Regiments - Qu'est-ce qu'on OTAN pour être heureux ?

« Le jeu vidéo oscille, comme un pendule, du casual au hardcore », écrivait le philosophe. Ainsi, une fois les fans de FPS militaires écœurés par un Arma ultra punitif, le balancier est reparti dans l'autre sens avec Squad. Et, après être passés de Command & Conquer à Wargame, les créateurs de STR ont réalisé qu'ils étaient sans doute allés un peu loin et ont rétropédalé avec Regiments.

Cult of the Lamb - La bêle et la Bête

C'est G.K. Chesterton, me semble-t-il, qui disait que la preuve de la justesse de la doctrine chrétienne est qu'elle est équilibrée : les prudes la trouvent trop charnelle, les libertins trop prude. Je ne sais pas s'il avait raison mais en tout cas, en jouant à Cult of the Lamb, j'ai découvert que le satanisme, bien qu'un peu tiède à côté d'un culte dont les adeptes dévorent chaque semaine le cadavre du fils de Dieu, est lui aussi un modèle d'harmonie.

I Was A Teenage Exocolonist - Le pacte des loupiots

Si Robinson Crusoé et Alien avaient fait un enfant, ce serait… Ouah, attendez, j’ai l’image mentale en tête maintenant. Ouh là là, ça ne va pas du tout. Je ne sais pas ce qui est le pire, d’imaginer la scène ou l’enfant. Très mauvaise idée, cette analogie. Du coup, pas le choix, il va falloir que je vous décrive I Was A Teenage Exocolonist avec mes mots à moi.

Saints Row - Bac à sable mouvant

En cette ère de pénurie d'eau et d'énergie, où nous devrons bientôt réfléchir à ce qui est réellement nécessaire à nos existences, deux questions se posent : « avait-on besoin, en 2022, d'un nouveau Saints Row ? » et « est-il possible de pratiquer le tri sélectif en matière de game design ? ». N'en déplaise à Ian Betteridge, la réponse à ces deux questions est oui.

Urbek City Builder - Ma cité à croquer

Cela fait trente ans que je réfléchis à la ville idéale que je construirai lorsque je serai enfin élu président de la République et que je raserai Paris. Ackboo-sur-Seine sera une cité paradisiaque faite de petites ruelles serpentant dans des écoquartiers, et il y aura un aéroport géant en plein centre-ville parce que j'adore regarder décoller les avions. Avec Urbek City Builder, j'ai pensé que mon rêve était à portée de main.

NORCO - L'effroi du pétrole

Je m'apprête à m'infiltrer dans une raffinerie étroitement surveillée par des drones, accompagnée d'un singe en peluche, d'un androïde et d'un vagabond en guerre contre l'industrie pétrolière. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer ? C'est probablement la meilleure équipe que j'aie eu l'occasion d'intégrer dans un point and click, et ce n'est que l'une des nombreuses situations étranges dans lesquelles m'a propulsée NORCO.

Kirby et le monde oublié - Kirby avec les doigts

Enfin ! Plus de 20 ans après sa première apparition dans Super Smash Bros. sur Nintendo 64, l'étrange boule rose a droit à son premier jeu vidéo dédié. Espérons que Nintendo poursuive sur sa lancée et propose d'autres titres inspirés des personnages de Smash Bros., comme le guerrier Zelda ou le singe rigolo King Kong.

Gas Station Simulator - L'empire d'essence

Les talentueux Polonais qui ont développé Gas Station Simulator ont parfaitement compris ce que sera le jeu vidéo du XXIᵉ siècle. La mode n'est plus aux héros. Nous sommes fatigués de sauver le monde, de diriger des armées, d'atomiser des vaisseaux spatiaux. Les joueurs d'aujourd'hui recherchent la simplicité, l'authenticité, la satisfaction de se coucher après une honnête journée de travail virtuel. Alors je le dis ici sans honte : je suis un h4rdc0r3 gamer, et j'adore être pompiste.

Tiny Tina's Wonderlands - Pas besoin d'être d20 pour comprendre

Avec mes phalanges encore endolories de ma rencontre avec Borderlands 3, j'attendais Tiny Tina's Wonderland avec quelques doutes. Ça, ainsi que ma tronçonneuse, trois litres d'essence et un briquet. Je serais incapable de vous expliquer pourquoi mais, quand on sort un jeu nettement en dessous de ses prédécesseurs et qu'on nous promet ensuite un spin-off basé sur un vieux DLC, ça me tend un tout petit peu.

Eastward - GOTY 1994

Et voilà, prenez-en de la graine les jeunes : pendant des mois, je réserve Deathloop et 12 Minutes pour ma pomme. Le moment venu, grand prince, je laisse 12 Minutes à Ellen Replay et Deathloop à ackboo. Tout le monde applaudit mon esprit de sacrifice. Puis, quand l'un rage parce qu'il ne joue pas à Dishonored et que l'autre crache des caillots de sang devant des twists improbables, je ramasse le jeu de l'année. Bon, le jeu de l'année 1994, certes, mais le jeu de l'année quand même. Comme ça, l'air de rien.

Deathloop - Et ça continue, encore et encore

D'accord, je l'avoue : j'ai lancé Deathloop avec l'esprit fermé. Puisque c'est une production Arkane, je demandais, j'exigeais un jeu à la Dishonored. Alors quand les développeurs lyonnais ont mis de gros flingues pétaradants dans mes petites mains sensibles de poète furtif, je me suis senti trompé, trahi, humilié. Je voulais un jeu d'infiltration hardcore, et Deathloop n'en est pas un. Ce test doit donc commencer par un travail de deuil.

Psychonauts 2 - Brigade de répression des Freud

Hey, j'ai revu Psychonauts, tu le connaissais bien, non ? Il a pas mal changé. Tout le monde l'appelle Psychonauts 2 maintenant. On n'était pas vraiment amis à l'époque, c'était plus un pote de pote. Je me souviens que vous traîniez pas mal ensemble, je me suis dit que ça te ferait plaisir d'avoir de ses nouvelles. Il a squatté quelques jours à la maison. C'est vraiment un type bien.

Humankind - Civilization VII

J'ai vu le stream d'ackboo, je sais que Romain de Waubert, le patron d'Amplitude – mais surtout le propriétaire de l'un des chiens les plus mignons du monde –, n'aime pas qu'on compare son jeu à Civilization, au motif qu'il y a plein d'autres 4X historiques qui méritent le coup d’œil. C'est vrai, et c'est pour ça que j'ai décidé de titrer « Civilization VII », histoire de mettre les pieds dans le plat une bonne fois pour toutes.

Golf Club Wasteland - Cent balles et une colonie sur Mars

Depuis la Grande Catastrophe, les 1 % les plus riches de l’humanité sont partis vivre sur Mars. La Terre a été laissée complètement à l’abandon et fait désormais office de gigantesque terrain de golf, où l'on peut tranquillement taquiner la balle dans des monuments en ruine et des musées oubliés, tout en écoutant une émission de radio où les invités évoquent leurs souvenirs de la planète – et de tout ce qui a provoqué sa perte.

Old World - Variations sur un vieux thème

Après son passage chez Firaxis comme lead designer de Civilization IV, l'Américain Soren Johnson est devenu une petite rockstar dans le petit monde du 4X. Installé à son compte depuis 2013, il s'est rappelé aux souvenirs des joueurs avec l'excellent (et très austère) Offworld Trading Company. Mais tout le monde se doutait bien qu'il voulait faire son Civ' à lui. Qu'il voulait se mesurer à son idole retraitée, Sid Meier. Le résultat s'appelle Old World.

Sniper Ghost Warrior Contracts 2 - Ils ont changé l'infiltr'

Après trois épisodes consternants dont l’apogée fut un maigre 5/10 en 2017, comme beaucoup nous avons laissé la série des Sniper Ghost Warrior de côté, bien rangée dans la poubelle bleue. Mais il y a deux ans, le spin-off Contracts racheta un peu ses aînés grâce à une aventure moins ambitieuse et mieux fignolée. Sa suite, sortie début juin, achève de prouver qu’on peut extraire un jeu passable du plus détraqué des rectums.

Returnal - Lieutenant Selene Replay

À chaque fois qu’un roguelike (ou un roguelite, d’ailleurs) est proposé lors d’une conférence de rédaction, on peut entendre plusieurs rédacteurs que je ne nommerai pas – sauf Malware – soupirer à l’unisson. Le jour où Returnal a été posé sur la table, c’est sans doute moi qui ai poussé le plus long soupir. Il y avait trop d’éléments louches : l’histoire d’une astronaute qui s’écrase sur une planète inconnue, condamnée à revivre en boucle la même journée, présentée comme un « jeu d’horreur psychologique » qui s’inspire notamment de la franchise Alien ? C’était un jeu qui semblait tellement taillé pour mes goûts personnels que j’ai choisi de m’en méfier, du moins au début.

Ratchet et Clank : Rift Apart - La nouvelle génération

Vous voyez cet oncle sympa, pas le raciste, l'autre, celui qui se cale à côté de vous pendant que vous jouez à un jeu vidéo, une fois tous les 10 ans, et qui dit systématiquement : « Oh là là, c'est joli quand même ! Ça a bien évolué depuis mon époque ! » ? Bah cet oncle sympa, aujourd'hui, c'est moi. Je trouve que ça a bien évolué depuis mon époque. Sauf que mon époque, c'était la semaine dernière.

It Takes Two - Paire qui roule n’amasse pas mousse

Pendant plusieurs jours, j'ai joué à It Takes Two avec Noël Malware. Pour résumer, c’est un jeu de plateforme coopératif qui se joue essentiellement en écran partagé, où l’on incarne May et Cody, un couple en passe de divorcer qui se réincarne en deux poupées de chiffon. Contre toute attente (déjà parce que le jeu précédemment dirigé par Josef Fares, A Way Out, avait un concept très prometteur pour un résultat décevant ; ensuite parce que Malware a passé son temps à rire comme une baleine dès que mon personnage mourait, quand il n'était pas trop occupé à mourir lui-même), c'était un plaisir de chaque instant, et on a décrété que le format idéal pour ce test devait plus ou moins ressembler à nos longues sessions de jeu. On a donc discuté ensemble de notre expérience, où l'on était simultanément morts de rire et jamais très loin de s'entretuer – et voici le résultat.