312 résultats pour "au doigt et loeil eggggg platform puker"

Fog of Love - Nuits blanches assis à table

Ah, l’amour ! Un thème rarement abordé par les jeux de plateau, sans doute parce qu’il est plus simple de modéliser la guerre ou la conquête que la fragile ligne du doute et l’épineuse question de la lunette des toilettes.

Arkham Noir : Affaire #3 Gouffres Insondables de Ténèbres - R’lyeh les indices

Ce jeu est une réussite. Attention, pas au sens « il est réussi », mais c’est une réussite. Il se trouve qu’en plus, c’est assez réussi. C’est rare pour une réussite. Vous suivez ?

Acer veut relancer le jeu en 3D stéréoscopique, sans lunettes - Un sursaut plus qu’une résurrection

On sait bien qu’avec le carton d’Avatar au cinéma, ainsi que Dead Space et Diablo parmi les sorties jeu vidéo les plus marquantes de ces derniers mois, on se croirait revenu au tournant des années 2000/2010. Mais tout de même : le jeu en 3D stéréoscopique, on pensait que toute l’industrie avait fait une croix dessus pour de bon. C’était compter sans Acer, qui revient à la charge avec une nouvelle solution basée sur son écran auto-stéréo (3D sans lunettes) SpatialLabs.

Intelligence artificielle et PC portable - Ou comment tricher sans discrétion

Les PC portables pour joueurs se ressemblent tous : un processeur Intel, des LED, une GeForce RTX, des LED, un écran rapide, des LED. Alors quand Gigabyte a annoncé un modèle utilisant l'intelligence artificielle, nous avons évidemment décidé de le tester.

Comment ça marche, le moteur de Doom ? - Les entrailles de l'Enfer

Mais au fait, comment ça marche, Doom ? Si vous vous êtes un jour posé cette question, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul. La plupart des joueurs et des développeurs, tombés sur le cul un matin de décembre 1993, sont passés par là. Eh bien grimpez dans le camion, chauffe Marcel, aujourd'hui on vous explique comment fonctionne le moteur id Tech 1 qui, avec même pas 40 000 lignes de code C, a révolutionné le jeu vidéo.

Oh My Brain - La mort dans l'âne

Cela faisait bien quelques mois que Oh My Brain traînait sur mon étagère. Que voulez-vous : de par ma position de journaliste privilégié, je peux me permettre d'ignorer des titres aussi longtemps qu'il me plaît et au seul motif que « Moui, mais non ». Et puis il y a eu ce jour où, voulant ranger un autre jeu, ma main frôla le vernis satiné de la boîte. Hé, ho, ne me jugez pas : je suis un homme, j'ai des besoins.

Salon d'Essen 2016 - La Mecque du jeu de plateau

S’il est un rendez-vous incontournable du monde du jeu de société, c’est bien Essen : la ville abrite chaque automne le plus gros salon international du jeu. Pour le résumer en quelques chiffres, Essen c’est plus de 170 000 visiteurs qui s'agglutinent sur ses tables de démonstration pendant quatre jours, un millier de stands d’exposants d’une cinquantaine de nationalités différentes et un zillion de litres de bières écoulés le soir dans les troquets du coin.

Daggerfall - Vaste & Furious

Si aujourd'hui, Bethesda est un studio de développement plus frileux qu'un chat sans poils parachuté en plein Antarctique qui se contente de ressortir Skyrim chaque année, assorti parfois d'un « Skyrim dans le wasteland » et bientôt d'un « Skyrim dans les étoiles », ça n'a pas toujours été le cas. Fut un temps, le studio de Rockville était sacrément novateur et, en 1996, il a même créé l'un des jeux les plus ambitieux de tous les temps.

Underworld Ascendant - Abysse repetita

Il y a quelques mois, en marchant au hasard des rues malfamées d'Internet, je suis tombé sur Trichoplax adhaerens. Il ressemblait à ces pizzas au fromage qu'on achète à cinq heures du matin dans des snacks interlopes : un truc plat, glaireux, très vaguement circulaire. Si, contrairement à une pizza, Trichoplax ne mesure qu'un à trois millimètres de diamètre, il peut ramper sur sa couche ventrale, performance inaccessible à une chèvre-miel. Eh bien sachez que, selon une étude publiée dans la revue PLoS Biology, l'humble Trichoplax adhaerens est le plus proche parent de l'ancêtre commun à tous les animaux. Tout ce qui nage, marche et vole sur cette planète descend d'une galette dont l'existence se résume à ramper en direction de particules alimentaires. Comme quoi, en sept cents millions d'années, nos préoccupations n'ont pas beaucoup changé.

Fallen Angels - Immortels

J’ai envie de vous parler de Fallen Angels. Ce n’est ni une vraie nouveauté – le jeu est arrivé en février – ni le meilleur jeu de cartes de l’année. Mais il m’a transporté comme peu de choses peuvent le faire. Pourquoi ?

Rockstar Games presents Table Tennis - Un ping-pong avant GTA IV

En mars 2006, Rockstar est déjà au sommet de l'industrie du jeu vidéo. Cinq ans auparavant, l'éditeur a sorti Grand Theft Auto III, qui a révolutionné le jeu d'action open world et lui a rapporté plus d'un demi-milliard de dollars. Tandis qu'il prépare un quatrième épisode dont le budget s'annonce hollywoodien, ce nouveau riche rachète ou crée des studios en Angleterre, en Écosse, au Canada, aux États-Unis. Le mastodonte Rockstar tourne à pleine vapeur, réalise des profits colossaux et annonce alors... un jeu de ping-pong.

Arnold Hendrick, l’historien

Avant de servir les marottes de Sid Meier et Bill Stealey en collaborant à une poignée de simulateurs militaires et de jeux de stratégie, Arnold Hendrick était historien. Et plus précisément, spécialiste de la campagne des îles Solomon. À la fin des années 1980, motivé par son amour de l’histoire militaire et ses années d’expérience à MicroProse, il a suggéré à la société de se lancer sur le développement de sa petite marotte à lui : Darklands. Ce jeu de rôle, dont mon honorable confrère Izual a déjà chanté les louanges et détaillé les déboires1, a bien failli faire connaître un sort funeste à la société. Pétri de bugs à sa sortie en 1992, le jeu a été ensuite corrigé et accueilli par des critiques enjouées, sans être rentable pour autant. Il n’en reste pas moins un objet singulier, ambitieux et d’une précision maniaque, sur lequel Hendrick a accepté de revenir.

1 : « Darklands, le jeu de rôle colossal qui a failli couler MicroProse »

FIFA et PES - Derby éternel

Alors, on en est où ? Ah oui : cinquante-septième épisode. La bataille de la Nessgène a été terrible. L’Empire des Arts Electroniques a écrasé la Résistance Konamienne, qui l’empêchait encore de conquérir la galaxie du foot virtuel. Les forces FIFA sont désormais partout. Mais il reste du temps avant le coup de sifflet final : les restes de l’Alliance PES se rassemblent derrière de nouveaux leaders et tentent à nouveau de contester la suprématie impériale…

Papier peint et icônes : un peu de dignité - Remettons de l'ordre dans tout ça

Samantha a enfin accepté votre invitation à dîner. Elle déambule dans votre appartement, inspectant la décoration : « Oh, j'aime bien ton canapé taupe, ça va bien avec la couleur du tapis. » Puis, elle s'approche de votre bureau informatique. Un chef-d'œuvre, avec un plateau en hêtre de Norvège, un clavier mécanique custom, un cable management impérial et 300 € de bibelots déco steampunk chinés sur Etsy. Elle est subjuguée par tant de classe, d'élégance. Elle effleure la souris. Et c'est le drame.

AMD Fluid Motion Frames, le rêve de la « frame generation » partout et pour tous

Pour AMD, le lancement à l’automne 2023 du FSR 3, son concurrent au DLSS 3 de Nvidia, n’était qu’un début. Il restait encore une promesse à tenir, matérialisée par le traitement Fluid Motion Frames : la possibilité, pour les heureux possesseurs d’une carte graphique Radeon RX 6000 ou 7000, d’activer la génération de trames dans presque n’importe quel jeu. C’est chose faite depuis janvier 2024… tout juste quelques semaines après l’arrivée d’une nouvelle version du FSR 3, déjà, qui remet en cause au moins partiellement l’avis tiédasse que nous avions précédemment émis à son sujet. Alors c’est reparti pour un tour : on vous explique à nouveau ce qu’il faut attendre de ces évolutions.

Le plan « Informatique pour tous » de 1985 - Un merveilleux échec

Je vais vous parler d'un moment charnière de l'histoire technologique de la France. D'une croisée des chemins où notre beau pays aurait pu prendre une décision qui aurait peut-être changé son destin économique. Et aussi, probablement, mon destin vidéoludique.

Le développement de Doom - Id nomine satanis

Demandez à n'importe quelle rockstar de votre entourage : le plus difficile, ce n'est pas d'écrire un album qui va finir en haut des hit-parades. Le plus difficile, c'est d'écrire l'album suivant. Après le succès monumental de Wolfenstein 3D, qui a fait d'id Software la star absolue du développement PC, le studio est attendu au tournant et, fidèle à ses ambitions démesurées, ne veut pas se contenter de faire aussi bien. Leur but, une fois encore, est de créer l'impossible.

Ils ont fait tourner Doom là-dessus ! - Aux ARM citoyens

Depuis le passage de Doom sous licence open source en 1997 (voir « les source ports »), faire tourner Doom sur le plus de plateformes possible est devenu à la fois un challenge et une private joke de développeurs. Comme de plus, loi de Moore oblige, les spécifications techniques d'un PC de jeu de 1993 (4 Mo de RAM, CPU à 33 MHz) sont aujourd'hui celles du panneau de commande de l'ascenseur moyen, des milliers de processeurs partout autour de nous ne demandent qu'à être transformés en machines à massacrer des imps. Petit florilège.

Les adaptations de Doom - Diable de papier

Alors que les adaptations de jeux vidéo en films, comme Double Dragon, Street Fighter, Mortal Kombat, Wing Commander et l'improbable Super Mario Bros. défrayaient la chronique et effrayaient les critiques depuis 1993, les années 1990 passaient sans qu'aucun film Doom, jeu pourtant archi célèbre et parfaitement conforme aux canons du film d'action hollywoodien, ne vienne pointer le bout de son nez. Mais ce que le cinéma semblait incapable d'accomplir, la littérature allait le faire.

Les source ports - Entre tradition et modernité

« Si tu aimes quelque chose, rends-lui sa liberté. » Fidèle à ce principe, ce vieux libriste libertarien de John Carmack a pris l'habitude de passer le code source de tous ses jeux sous open source sitôt qu'ils n'étaient plus susceptibles d'exploitation commerciale. Une décision sans laquelle Doom aurait peut-être sombré dans l'oubli, et qui a donné à des milliers de développeurs l'occasion de réaliser le fantasme qui habite tout codeur depuis 1993 : améliorer Doom.