55 résultats pour "au doigt et loeil trail"

Nemesis : Distress - Petit traité de manipulation à l'usage des malhonnêtes gens

« L'horrible histoire de Nemesis : Distress offrira une expérience en ligne unique qui mettra vos nerfs à rude épreuve, poussant votre santé mentale à bout et vous faisant trahir vos amis », me dit le communiqué de presse qui vient d'arriver dans ma boîte mail. Alors, vous m'excuserez, mais rien ne sera pire que l'annonce d'un jeu vidéo Nemesis sans date de sortie.

Flight of Nova - Profession : camionneur du futur

Le futur. Une planète étrange. Des vaisseaux spatiaux. Des stations orbitales. Dans 99 % des cas, vous savez comment ça se finit : avec un jeu vidéo où l'on incarne un héros au menton carré qui doit génocider une race extraterrestre à coups de torpilles à protons.

Rust - Le solo, ce diamant brut caché au cœur de Rust

Avec ses bases vulnérables à des pillages au cœur de la nuit, Rust compte parmi les jeux multi les plus brutaux, les plus impitoyables. Pour profiter de son monde ouvert fabuleux, bourré de liberté, de beauté et de mystère, il faut donc faire partie d’un groupe de vétérans soudés ou être prêt à veiller jusqu’à l’aube en solitaire. À moins de le transformer en jeu solo.

De l’importance du soclage - Jouez en sol majeur

C’est les vacances ! L’occasion pour tous de changer d’air et de voguer vers des horizons nouveaux. Et si vous en profitiez pour offrir également un peu de dépaysement à vos pitous préférés par la même occasion ? Parlons peu, parlons socles.

Fog of Love - Nuits blanches assis à table

Ah, l’amour ! Un thème rarement abordé par les jeux de plateau, sans doute parce qu’il est plus simple de modéliser la guerre ou la conquête que la fragile ligne du doute et l’épineuse question de la lunette des toilettes.

Acer veut relancer le jeu en 3D stéréoscopique, sans lunettes - Un sursaut plus qu’une résurrection

On sait bien qu’avec le carton d’Avatar au cinéma, ainsi que Dead Space et Diablo parmi les sorties jeu vidéo les plus marquantes de ces derniers mois, on se croirait revenu au tournant des années 2000/2010. Mais tout de même : le jeu en 3D stéréoscopique, on pensait que toute l’industrie avait fait une croix dessus pour de bon. C’était compter sans Acer, qui revient à la charge avec une nouvelle solution basée sur son écran auto-stéréo (3D sans lunettes) SpatialLabs.

Arise : A Simple Story - Plus loin que la nuit et le jour

Être beau suffit-il ? Faut-il être courageux, faut-il être intelligent, faut-il être fort, quand les Dieux, penchés sur un berceau, ont doté un être de la plus injuste des bénédictions ? Finalement, la beauté ne serait-elle pas une fin en soi, un idéal qui ne se conquiert pas mais qui, dès la naissance, explique et justifie une existence ? Je ressassais ces questions en admirant Izual, appuyé sur mon bureau, quand Arise : A Simple Story m'est tombé entre les mains.

Oh My Brain - La mort dans l'âne

Cela faisait bien quelques mois que Oh My Brain traînait sur mon étagère. Que voulez-vous : de par ma position de journaliste privilégié, je peux me permettre d'ignorer des titres aussi longtemps qu'il me plaît et au seul motif que « Moui, mais non ». Et puis il y a eu ce jour où, voulant ranger un autre jeu, ma main frôla le vernis satiné de la boîte. Hé, ho, ne me jugez pas : je suis un homme, j'ai des besoins.

Wargroove - Le joueur de wargame

« Hey, Malware, t’as déjà joué à Advance Wars ?
– Euh, ouais, une fois, en colo, quand j’avais 15 ans.
– Parfait ! Je savais que tu étais l’homme de la situation ! »


Voici, en quelques mots, comment l’humble plumitif, traînant son ennui de manière trop ostentatoire dans la rédaction, fut désigné « grand spécialiste des jeux de stratégie mignons », à son corps défendant.

J'ai beau vénérer Cities : Skylines depuis des années, je crois que je préférerais m'installer dans une résidence de Cliff Empire si SeLoger.fr y proposait des petits studios pas chers.
Cliff Empire - La colline a du jeu

Mes plus plates excuses. Je ne vous ai pas encore parlé de Cliff Empire, alors qu'il est sorti en version anticipée il y a plus d'un an. Ma vie est tellement active (boîtes de nuit, défilés de mode, actions caritatives, orgies avec diverses célébrités...) qu'il m'arrive parfois de passer à côté d'un jeu. On va tout de suite rattraper le coup, car Cliff Empire m'a tapé dans l'œil.

FIFA et PES - Derby éternel

Alors, on en est où ? Ah oui : cinquante-septième épisode. La bataille de la Nessgène a été terrible. L’Empire des Arts Electroniques a écrasé la Résistance Konamienne, qui l’empêchait encore de conquérir la galaxie du foot virtuel. Les forces FIFA sont désormais partout. Mais il reste du temps avant le coup de sifflet final : les restes de l’Alliance PES se rassemblent derrière de nouveaux leaders et tentent à nouveau de contester la suprématie impériale…

AMD Fluid Motion Frames, le rêve de la « frame generation » partout et pour tous

Pour AMD, le lancement à l’automne 2023 du FSR 3, son concurrent au DLSS 3 de Nvidia, n’était qu’un début. Il restait encore une promesse à tenir, matérialisée par le traitement Fluid Motion Frames : la possibilité, pour les heureux possesseurs d’une carte graphique Radeon RX 6000 ou 7000, d’activer la génération de trames dans presque n’importe quel jeu. C’est chose faite depuis janvier 2024… tout juste quelques semaines après l’arrivée d’une nouvelle version du FSR 3, déjà, qui remet en cause au moins partiellement l’avis tiédasse que nous avions précédemment émis à son sujet. Alors c’est reparti pour un tour : on vous explique à nouveau ce qu’il faut attendre de ces évolutions.

Un inventaire des jeux vidéo Indiana Jones - Leur place est dans un musée

Si, côté cinéma, la carrière de l’homme au chapeau mou et au fouet encore plus mou est une longue chute dans le vide depuis des débuts glorieux jusqu’à des navets innommables, son parcours dans le jeu vidéo est plus chaotique. Après une décennie de tâtonnements, il a été la star de plusieurs chefs-d’œuvre, avant de se planter au moment même où il avait tout pour réussir. Penchons-nous au chevet du professeur Jones pour comprendre pourquoi, comme beaucoup d’universitaires, il n’a pas eu la carrière qu’il méritait.

Le plan « Informatique pour tous » de 1985 - Un merveilleux échec

Je vais vous parler d'un moment charnière de l'histoire technologique de la France. D'une croisée des chemins où notre beau pays aurait pu prendre une décision qui aurait peut-être changé son destin économique. Et aussi, probablement, mon destin vidéoludique.

Le développement de Doom - Id nomine satanis

Demandez à n'importe quelle rockstar de votre entourage : le plus difficile, ce n'est pas d'écrire un album qui va finir en haut des hit-parades. Le plus difficile, c'est d'écrire l'album suivant. Après le succès monumental de Wolfenstein 3D, qui a fait d'id Software la star absolue du développement PC, le studio est attendu au tournant et, fidèle à ses ambitions démesurées, ne veut pas se contenter de faire aussi bien. Leur but, une fois encore, est de créer l'impossible.

Les adaptations de Doom - Diable de papier

Alors que les adaptations de jeux vidéo en films, comme Double Dragon, Street Fighter, Mortal Kombat, Wing Commander et l'improbable Super Mario Bros. défrayaient la chronique et effrayaient les critiques depuis 1993, les années 1990 passaient sans qu'aucun film Doom, jeu pourtant archi célèbre et parfaitement conforme aux canons du film d'action hollywoodien, ne vienne pointer le bout de son nez. Mais ce que le cinéma semblait incapable d'accomplir, la littérature allait le faire.

North and South - Allô la Lune ? Ici Custer.

Ce qui est drôle avec North and South, c'est que tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui qu'il s'agit d'un grand jeu. Pourtant, en 1989, personne ne semblait y croire, si bien qu'un petit jeune, fraîchement employé pour écrire du code sur Hostages: Rescue Mission, n'a eu aucun mal à récupérer la charge du projet, au seul motif d'avoir quelques idées.

L'auteur tient à remercier Stéphane Baudet, designer de North and South, d'avoir aimablement accepté de répondre à ses questions sans jamais s'énerver.

Hexen
Hexen - À la croisée des monstres

C'est le miracle de la nature : tout revient toujours à ses origines. À Noël, le Parisien abandonne son quinoa et repart en région manger de la dinde dans le village qui l'a vu naître. Le saumon remonte le fleuve qu'il a jadis descendu pour aller pondre à sa source. La poule, au soir de sa vie, redevient un poussin puis s'enferme à nouveau dans un œuf[ref. nécessaire]. Et le FPS (subjectivus shootus modernus), lointain descendant des jeux de rôle (portus-monstrus simplex), au milieu des années 1990, a commencé à régresser et à réutiliser des organes vestigiaux. La mutation a notamment été constatée à Madison, dans le Wisconsin, près des locaux d'un studio du nom de Raven Software, et allait changer à jamais l'histoire évolutive des jeux d'action.

La plus belle histoire d'amour du jeu vidéo - Final Fantasy VII et sa narration mécanique

J'ai terminé trois fois Final Fantasy VII. Je l'ai fini une première fois en 1997, quelques semaines après sa sortie sur PlayStation. Je l'ai terminé une deuxième fois, quelques années plus tard, lorsque le titre est arrivé sur PC. La dernière fois, c'était l'année dernière, à l'occasion du portage sur Switch. Après l'avoir parcouru trois fois dans son intégralité, je pensais bien connaître le jeu et pourtant, sans une vidéo publiée sur YouTube il y a trois ans, je serais peut-être passé à côté d'une des plus belles histoires d'amour du jeu vidéo.
(Attention, cet article contient des spoilers.)

Delta Force - À la guerre comme à naguère

Les FPS des années 1990, c'est le moins qu'on puisse dire, n'étaient pas très portés sur les grands espaces. Wolfenstein 3D a pour décor un château, Doom se déroule dans les profondeurs de l'Enfer, Quake aux tréfonds d'une dimension glauque où le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle texturé en 64 × 64 pixels. Pour des raisons à la fois techniques (le hardware de l'époque ne pouvait pas afficher des décors très ouverts) et culturelles (le FPS, dont le premier avatar sérieux avait pour nom Catacomb 3-D, est un descendant du dungeon crawler), on y explorait plus volontiers des couloirs obscurs que des prairies ensoleillées. Même dans les rares lieux un peu plus aérés, comme les villes de Duke Nukem 3D, les distances de vue et de tir restaient faibles : on se battait toujours dans un mouchoir de poche. Tout du moins jusqu'en 1998, quand un développeur du nom de NovaLogic s'est mis en tête de créer un FPS militaire.