61 résultats pour "au doigt et loeil nope quiz"

Endzone - A World Apart - Recycler ou mourir

Je sais ce que vous vous dites. « Woah, un jeu sur World Apart ?! Mais c'était mon boys band favori quand j'avais 12 ans !!! » Malheureusement, vous avez oublié que le groupe s'appelait Worlds Apart, au pluriel. Endzone - A World Apart est lui un jeu qui mélange Banished et Surviving The Aftermath. N'est-ce pas finalement encore plus excitant ? (Non bien sûr, mais on se console comme on peut.)

Mundaun - Le diable s’habille en sépia

Mundaun n’est pas un jeu comme les autres. C’est une expérience horrifique unique, comme j’ai rarement eu l’occasion d’en vivre. S’il ne ressemble à aucun autre jeu, c’est peut-être parce que lorsque son développeur en a résumé l’intention d’origine, il a déclaré qu’il s’agissait d’une rencontre entre Eraserhead et Farming Simulator.

Feargus Urquhart, patron de studio indépendant

Quand on parle de studios indépendants, on imagine un garage dans lequel sont tassées quatre créatures que la malnutrition a rendu chétives. Ce cliché ne correspond pourtant pas à tous les indés : une petite poignée de studios réussit à travailller en toute indépendance sans pour autant cesser de manger le 15 du mois. Leur solution ? Alterner entre la réalisation de jeux pour les gros éditeurs du marché et le développement de projets plus personnels. Parmi eux, on compte Obsidian Entertainment, un studio de Californie du sud qui compte près de 200 employés. Fondé en 2003 par les réfugiés de la branche « jeux de rôle » d'un Interplay exsangue, Obsidian fera du jeu de rôle sa spécialité (Star Wars : KOTOR II, Neverwinter Nights 2, Fallout : New Vegas) tout en privilégiant le travail de commande : ce n'est qu'après sept ans d'existence que le studio réussira à développer un jeu de son invention, Alpha Protocol, puis qu'il réussira à s'extirper un peu de ses contrats avec des éditeurs pour produire plus de jeux originaux, notamment grâce au financement participatif sur le site Kickstarter. Nous avons posé quelques questions à Feargus Urquhart, qui dirige Obsidian depuis sa création, histoire d'y voir plus clair sur la place d'un grand studio indépendant dans une industrie où les blockbusters coûtent de plus en plus cher à produire.

Chambara, de Team OK (États-Unis), pour deux ou quatre joueurs en local, sept euros.
Promotion canapé - Où l'on débat des mérites du partage égalitaire des écrans et de l'importance des points de vue, et où ceux-ci divergent.

Tous les développeurs de jeux vidéo, du moins ceux qui prennent leur vocation au sérieux, vous le diront : le plus difficile quand on fabrique un jeu, ce qui empêche les gens de dormir la nuit et leur laissera le plus de regrets s'ils atteignent un jour l'âge légal de la retraite, ce n'est pas de trouver de bonnes idées, de correctement débuguer le jeu ou de bien l'équilibrer, mais de concevoir une caméra qui ne soit pas complètement honteuse.

Le Flexiscope, qui permet de choisir la durée d'une session de jeu, est si malin qu'on se demande pourquoi tous les jeux n'en proposent pas un équivalent.
Book of Demons - Paper Diablo

« Il faut parfois changer les vieilles recettes ! » C'est ce que je tentais d'expliquer à la rédaction, qui renâclait devant le gâteau au citron que je leur avais pourtant préparé avec amour. Certes, je m'étais planté dans la préparation et j'avais confondu farine de sarrasin et farine de fromentNote : 1. Mais bon, ça restait mangeable, une sorte de sablé au citron géant. « Mais ouais, il est trop bon ton gâteau ! », s'était même exclamé Toto-la-déglingue, qui s'en découpait de grosses partsNote : 2 (il faut dire qu'il a toujours faim en revenant de teuf). Pourtant, à part Toto, tout le monde avait snobé mon gâteau. Et depuis, errant par le monde comme une âme en peine, je désespère de rencontrer d'autres innovateurs, capables de disrupter les vieux pots pour faire de nouvelles confitures. Un peu comme Book of Demons.

Note 1 : Authentique.
Note 2 : Authentique aussi.

Entre ce cyclone et celui de Just Cause 4, inutile de vous dire lequel m'a le plus impressionné.
Dusk - Crépuscule des idoles

Avant Dusk, comme cet abruti de Jon Snow qui a réussi à partir se faire dépuceler au pôle Nord sans se déprendre une seule seconde de son regard de chien éclopé, je ne savais rien. Quand on me demandait ce qui faisait un bon jeu rétro, je répondais, tel Saint Augustin qui doit expliquer ce qu'est le temps : « Ben, euh, chais pas... vas-y tu fais iéch avec tes questions là. »Note : 1 Ou bien, comme les Inconnus quand on leur demande la différence entre un bon et un mauvais chasseur : « Ben, euh, dans un bon jeu rétro, tu vois un tas de gros pixels, tu tires. Dans un mauvais jeu rétro... » Mais aujourd'hui c'est différent. J'ai joué à Dusk, j'ai connu l'illumination, je sais. Un mauvais jeu rétro, c'est un jeu qui connaît suffisamment bien les attentes du joueur pour les satisfaire. Un bon jeu rétro, c'est un jeu qui connaît suffisamment bien les attentes du joueur pour les décevoir.

Note 1 : Mes Confessions à ta reum, Saint Augustin, éditions POUF.

Warhammer 40,000 : Darktide - Le retour de maton

Bon, Vermintide, j'ai tenu 40 heures avant de ne plus y toucher. Vermintide 2, lui, m'aura embarqué pour 120 heures. Et pour Darktide ? Pfoulàlà, 15 heures, vous vous rendez compte ? Oui, c'est ça : prenez une chaise, il va falloir que je vous explique quelques trucs et ça va être long.

Comment les jeux vidéo sont-ils traduits ? - Une brève histoire de la localisation, de l’amateurisme total des années 1980 aux sorties mondiales d’aujourd’hui

Dans la scène d’introduction du jeu Zero Wing, shoot’em up spatial sorti sur Mega Drive en 1991, un capitaine de vaisseau fait face au chef d’une force ennemie. Ce dernier, qui vient de placer une bombe dans son vaisseau, lui annonce la mort imminente de son équipage et déclare avec solennité : « All your base are belong to us » (« Toutes votre base sont nous appartiennent »). Cette mauvaise traduction du japonais à l’anglais, depuis devenue un mème, a été reprise, moquée et détournée un peu partout dans le monde – que ce soit par le groupe Weezer, des militants politiques ou d’autres jeux vidéo, de Max Payne à Modern Warfare 2.

Robi of Locksley : Duel de voleurs - Coup de foudre à Nottingham

Dans cet épisode de « Bienvenue chez nous », le maréchal Erwin Von Ribbentrop et son château en Bavière recueillent la note de convivialité maximale.
Call of Duty : WWII - J'irai revoir ma Normandie

Adorno se demandait comment écrire après Auschwitz. Perso, je me demande comment on faisait pour écrire avant. Depuis soixante-dix ans, tout, absolument tout, des œuvres les plus savantes à la pop-culture, est fourré au nazi. Qu'on cherche un roman d'aventure, une nouvelle mise en scène d'Euripide ou un comic book, presque impossible d'en trouver un où ne figurent pas les bricolos du Reich. Signe d'un manque d'imagination ? Peut-être. Étant d'un naturel optimiste, je préfère me réjouir qu'Adolf Hitler, peintre qui toute sa vie est resté méjugé par ses contemporains, soit finalement devenu la muse de trois générations d'artistes. C'est toujours chouette quand une histoire finit bien.

Dans les tuyaux - Ce qui nous attend en 2018

Machiavillain - L'horreur est humaine

J’ai toujours été fasciné par L’Auberge rouge et toutes ces histoires de restaurateurs cannibales ou assassins. Pas en raison de leur violence ni pour d’obscures raisons psychanalytiques (la mort, la nourriture, tout ça…), mais parce qu’elles représentent des modèles d’efficacité. Nourrir chaque tablée avec les restes des clients précédents, voilà un business model qui ferait des jaloux chez HEC ! D’ailleurs, quand je croise dans l’ascenseur du smart building les responsables de la table ronde « économie circulaire » organisée à côté de la rédac’Note : 1, je leur adresse un clin d’œil entendu. Je sais ce que vous manigancez les mecs, mais vous pouvez me faire confiance : j’ai trop d’admiration pour vous balancer.

Note 1 : Authentique.

Apple Vision Pro : le jeu du ni oui, ni non, ni réalité virtuelle - La réalité réelle, du coup ?

Le tant attendu casque immersif d’Apple est enfin une réalité. Et à défaut de savoir exactement ce qu’il veut être, on peut au moins lui reconnaître le mérite de savoir ce qu’il ne veut pas être. C’est-à-dire qu’il n’est pas un casque de réalité virtuelle, grand dieu non, pourquoi donc penseriez-vous une chose pareille ?

Magic : l'Assemblée - Dessine-moi un mana

Kévin a 13 ans. Il a vu sur les tables du collège des gens qui jouaient à un jeu bizarre. Il était curieux, alors il a poussé la porte de la boutique de jeux du coin. Assise à une table, en train de taper le carton, Aline lève un sourcil. Elle aime bien les petits nouveaux, Aline. Puis elle se replonge dans sa partie avec Jo’ la variante. Plus loin dans le fond, il y a aussi Édouard. Lui, il a commencé à jouer il y a 20 ans, et des cartes, il en a. Et ce qu’il veut, c’est les échanger contre de beaux euros.

X-Men : Children of the Atom : où l’on découvre qu’Akuma est en réalité un X-Men...

 
Marvel vs. Capcom - Chronique d’une saga explosive

Parmi l’innombrable quantité de franchises inspirées de l’univers des super-héros, la saga Marvel vs. Capcom est sans conteste l’une des plus populaires à ce jour. Et pour étudier la genèse de la série, ainsi que ses fondations côté gameplay, il est nécessaire de remonter bien avant le premier opus sorti en 1998. Tout commence en réalité dès 1994, avec un petit titre de castagne baptisé X-Men : Children of the Atom.

Pathfinder : Wrath of the Righteous - La croisade s'amuse

Owlcat Games. La plus grande surprise de 2018, c’était déjà eux : depuis la Russie, en pleine chute libre du CRPG, ils avaient sorti un jeu de rôle isométrique à l’ancienne et pété tous les records de ventes. Un an et demi après Pathfinder : Kingmaker, ils tentent de renouveler l’exploit en lui donnant une suite, dont le design doc intégral doit ressembler à ceci : « Bordel les gens ont surkiffé, changez rien surtout on refait la même ! »

Développez couché - Étape no 2 : agitons notre cube devant la caméra

« Développez couché » est le cours de programmation de Canard PC. Cette année, on programme un FPS en C#. Vous avez raté les épisodes précédents ? Aucun problème ! Téléchargez Visual Studio Community 2017 (cpc.cx/vsc2017) et choisissez l'option « développement .NET desktop » pendant l'installation. Récupérez ensuite le code source du projet (cpc.cx/canardstein01), décompressez-le dans un répertoire vide et ouvrez le fichier Canardstein.sln. Vous voilà prêt !

The Hunt - Trouvé-coulé !

La mer, les flots sans fin. Un jeu de guerre sur l’immensité bleutée, en y intégrant un jeu de cache-cache tendu, la solution semble crever les yeux : un sous-marin ! Eh bien non, les créateurs de The Hunt me refusent ce petit plaisir et n’intègrent que des bateaux !

Canard PC vous parle d’Essen - La belle histoire belge du salon allemand

J’y ai cru. Quand Kahn Lusth m’a dit « Perco, cette semaine tu fais Essen », j’ai tout de suite commencé à préparer ma valise. Des vêtements chauds, un exemplaire de « Parler l’allemand sans avoir l’air d’un scientifique fou », de la nourriture consommable – je ne partage pas la passion de mes collègues pour le Currywrust –, j’étais prêt. En réalité, j’allais bien parler du salon d’Essen, mais celui de 2013.

Grille du numéro 395
La grille de Maîtresse Paule Cul

Retrouvez en kiosque le nouveau livre de Maîtresse Paule Cul : Cuciverbiste, un vrai métier – 1 pticoin (oui, pour une coincoinmonnaie t'as plus rien).