266 résultats pour "lachez lui lhybride"

SuperMash - Mélange déchu

Par un beau matin, Jume et son frère Tomo, partis faire les brocantes comme deux gros clochards, tombent sur une mystérieuse console, sorte de Super Nintendo bifide où l'on peut insérer deux cartouches à la fois. Ils la rapportent chez eux et, comme dans un conte de fée un peu naze, la machine se révèle enchantée : à chaque fois qu'on l'allume, elle génère un jeu d'un genre inédit, mélange des deux cartouches qu'on lui a donné à manger. Et comme dans un conte de fée un peu naze, la belle histoire va rapidement virer au cauchemar. Pour le joueur.

Artifact - Les raisons de la colère

Durant la nuit qui a précédé l'écriture de ce test, j'ai fait un cauchemar dans lequel Gabe Newell insultait tout le monde dans les allées de l'E3. Apparemment fâchée, la foule s'est alors mise à le rouer de coups pendant qu'il continuait de débiter ses gros mots. Incapable d'accepter de le voir finir ainsi, je tentais de le calmer pour qu'il n'incite plus ses bourreaux à le frapper en essayant de lui rappeler sa gloire d'antan. « Tu étais l'élu ! C'était toi ! », disais-je en captant enfin l'attention de Gabe qui s'est alors tourné vers moi, le visage tuméfié et les yeux injectés de sang, avant de me hurler un « Je te hais ! » à vous glacer le sang. Il semblerait que ce mélange « prise de notes sur Artifact / la Revanche des Sith en fond sonore » ait provoqué quelques petites remontées dans mon subconscient.

Et si on arrêtait de farmer ? - Ou l'art subtil de se réapproprier son temps libre

Il y a une quinzaine d'années, je me retrouvais à farmer je ne sais plus quelle bestiole dans World of Warcraft, afin de récupérer un familier introuvable autrement. Après avoir passé des journées à tabasser des dragonnets, un éclair de lucidité illumina ma tronche aussi subitement qu'une torche dans une pièce sombre : cette façon d'envisager le jeu vidéo, heures passées à faire la même chose en boucle, ne m'amusait pas du tout. Depuis, j'ai beau avoir lâché les MMORPG et leur obsession du farming, le problème n'est pas réglé pour autant.

Compatibilité Twitch oblige, le jeu dispose déjà d'un mode spectateur fort puissant, où l'on peut se balader à loisir sur la carte en envoyant des émojis aux joueurs.
SOS - Anarcho-Lanta

Je l'entendais encore hier dans notre immeuble grouillant de startuppeurs : sans network pour fédérer les players grâce à une digital strategy, un jeu risque de se vautrer. Pour le dire autrement, comme me l'expliquait un ami philosophe, « de nos jours, il faut que la moindre crotte de pigeon sur le trottoir ait une communauté ». La plupart des jeux se contentent de créer un forum et un compte Twitter faussement enjoué, mais certains, comme SOS, essaient de pousser le concept de communauté encore plus loin. Jusqu'à lui donner une influence primordiale sur le déroulement de chaque partie.

Ion Maiden - Maiden 2018

Je viens juste d'ouvrir mon traitement de texte et déjà je sue à grosses gouttes, terrifié devant l'épreuve qui m'attend. En même temps, ça nous pendait au nez depuis longtemps, il fallait bien que ça finisse par arriver. Le pire cauchemar du plumitif de jeu vidéo : le jeu dont le titre contient un calembour parfait, meilleur que tous ceux qu'on pourrait imaginer. Ion Maiden, sans déconner... Rien que pour ça, le jeu de Voidpoint méritait d'être salué. D'ailleurs, avant d'y jouer, je ne m'attendais pas à lui trouver beaucoup d'autres qualités.

It Takes Two - Paire qui roule n’amasse pas mousse

Pendant plusieurs jours, j'ai joué à It Takes Two avec Noël Malware. Pour résumer, c’est un jeu de plateforme coopératif qui se joue essentiellement en écran partagé, où l’on incarne May et Cody, un couple en passe de divorcer qui se réincarne en deux poupées de chiffon. Contre toute attente (déjà parce que le jeu précédemment dirigé par Josef Fares, A Way Out, avait un concept très prometteur pour un résultat décevant ; ensuite parce que Malware a passé son temps à rire comme une baleine dès que mon personnage mourait, quand il n'était pas trop occupé à mourir lui-même), c'était un plaisir de chaque instant, et on a décrété que le format idéal pour ce test devait plus ou moins ressembler à nos longues sessions de jeu. On a donc discuté ensemble de notre expérience, où l'on était simultanément morts de rire et jamais très loin de s'entretuer – et voici le résultat.

« Mais pourquoi vos jeux ont-ils des défauts ? » - Des développeurs nous répondent

Dans le dernier numéro de Canard PC, à la rubrique « Je vis des hauts et des bas », nous avons couiné sur tous ces petits défauts qu'on trouve parfois dans nos jeux vidéo favoris, et qui finissent par ruiner la « qualité de vie » du joueur. L'article a suscité de vives critiques de la part des développeurs français sur les réseaux sociaux. Alors nous leur avons demandé de nous expliquer pourquoi nous avions eu tort de nous plaindre. Trois d'entre eux ont accepté d'être interviewés. Deux ont souhaité rester anonymes, pour avoir une parole plus libre. Nous les appellerons Roger et Raymond, ils travaillent au cœur de prestigieux studios français, l'un en tant que lead de son département, l'autre en tant que programmeur généraliste. Florent Maurin, lui, témoigne à visage découvert, car il est son propre patron. Il a fondé le studio indé The Pixel Hunt, à qui l'on doit le jeu Enterre-moi, mon amour. Tous les trois, ils nous expliquent pourquoi le jeu parfait n'existe pas, et comment ils reçoivent les critiques qu'on leur adresse. De quoi nous faire regarder les bugs avec un autre œil.

Kornel Kisielewicz, développeur de roguelikes

De 2002 à 2013, le polonais Kornel Kisielewicz a développé et maintenu DoomRL, roguelike gratuit inspiré du jeu d'Id Software. Complexe mais beaucoup plus péchu et facile d'accès que la plupart des jeux du genre, DoomRL a rapidement bénéficié d'un succès considérable au-delà de la petite niche de masochistes amateurs de jeux en ASCII et en tour-par-tour. Fort de ce succès, Kisielewicz a créé d'autres roguelikes inspirés de licences connues, comme AliensRL et DiabloRL, sur son site chaosforge.org. Enfin, en novembre 2016, il a lancé (et réussi) une campagne Kickstarter pour financer son premier jeu commercial : Jupiter Hell, suite spirituelle de DoomRL aussi hardcore mais entièrement en 3D. Le parcours atypique de Kornel Kisielewicz, ainsi que son intérêt exclusif pour un genre de niche, nous ont donné envie de lui poser quelques questions.

Pathfinder : Kingmaker - Vers l'infinity engine et pas au-delà

« Dis donc Izual, il y a une partie jeu de gestion dans ton PRG là non ? – C'est "RPG", ackboo. – Oui oui, ton GRP, c'est un peu comme Banished au fond ? – Non, c'est un jeu de rôle classique où tu dois accessoirement gérer un petit royaume. – Gérer ? JE LE SAVAIS, C'EST COMME BANISHED, DONNE-LE MOI, JE LE VEUX ! » Kahn Lusth et Louis-Ferdinand Sébum sont obligés de ceinturer ackboo avant qu'il arrache le disque dur de mon PC, les yeux exorbités et l'écume aux lèvres. À peine remis du choc, je tente de finir le jeu tranquillement mais c'est cette fois Ivan Le Fou qui arrive à pas feutrés. « Dis donc Izual, Pathfinder : Kingmaker, il y a une partie jeu de gestion non ? » Oh bordel. Je vais écrire le test, sinon ils ne vont pas me lâcher.

DarkTable

Helltaker

Je n'avais pas vraiment d'idée de chapo, du coup j'ai tapé « blague enfer » dans Google, j'ai cliqué sur le premier lien et je suis tombé sur celle-ci : « Quelle est la phrase préférée des dentistes ? Que Dieu vous prothèse ! » et je me demande si Google a bien compris que je cherchais des blagues sur l'enfer, ou s'il a cru que je cherchais l'enfer des blagues, là où vont les blagues nulles quand elles ont été méchantes toute leur vie.

Marvel's Midnight Suns - La cape et l'épopée

Comme tout bon super-héros qui se respecte, le jeu Marvel's Midnight Suns a une origin story. Si je devais l'imaginer, elle se résumerait à peu près comme suit : un beau jour, une armée de cadres de chez Marvel se sont réunis autour d'un immense bureau en acajou, cernés par des statues d'Iron Man et de Black Widow grandeur nature, afin de déterminer comment maintenir leur hégémonie culturelle.

Profession : coach de jeu vidéo - Je peux pas, j’ai cours particulier sur Apex

Ça fait désormais trois ans que j’écris pour Canard PC, et il est temps que je lève le voile sur l’une des pires impostures de ce siècle depuis l’affaire Madoff : je ne suis pas spécialement forte aux jeux vidéo, qu’ils soient compétitifs ou non, et vous le saviez sans doute déjà. C’est une affirmation assez vague et subjective, mais il n’est pas rare que je me ridiculise en visant maladroitement le genou de mes ennemis, en tombant bêtement d’un précipice ou en envoyant mon gardien de but en milieu de terrain. Heureusement, pour les gens comme moi, il existe désormais des coachs pour vous aider à vous améliorer, sur des jeux aussi variés que Rocket League et Legends of Runeterra, en passant par Apex Legends.

Somatisation - C'est l'histoire d'un corps

N'en déplaise aux barbus grecs dont les névroses forment le socle de notre civilisation, nous ne sommes que des corps. Des amas de matière qui occupent l'espace chacun à leur façon et dont les plis, suffisamment répétés au fil des années, deviendront des rides, des caractères et des destins. Des corps qui, les imbéciles, en sont venus à croire au destin, alors qu'il suffirait qu'ils décident de plier dans l'autre sens pour que tout redevienne possible.

Conan

Onde - Remise à Flow

Les tests se divisent en deux catégories : il y a ceux qui s'écrivent tout seuls, dont chaque mot apparaît comme une évidence. Et puis il y a ceux de jeux comme Onde, pour lequel il m'a fallu dix bonnes minutes afin de déterminer comment j'allais appeler l'élément qu'il nous fait incarner.

Hitman 2 - Sain et chauve

Les enfants leucémiques n'ont aucun héros à qui s'identifier. À la limite, il y aurait bien Dark Vador, mais on ne le voit pas souvent sans son casque. Non, il faut le reconnaître, Hitman est l'un des seuls jeux à leur donner un exemple à suivre. C'est d'abord pour cette raison que nous attendions de pied ferme une suite au Hitman de 2016 : pour apporter à nouveau un peu de bonheur aux enfants chauves. Merci, Agent 47.

Start11

Vous avez installé Windows 11. L'erreur ! Allez, ça n'est pas grave, moi aussi je me suis fait avoir – c'était un dimanche, je m'ennuyais un peu, alors j'ai appuyé sur le bouton « Update » comme un con, pour mettre un peu de piment dans ma vie.

Dans cet épisode de « Bienvenue chez nous », le maréchal Erwin Von Ribbentrop et son château en Bavière recueillent la note de convivialité maximale.
Call of Duty : WWII - J'irai revoir ma Normandie

Adorno se demandait comment écrire après Auschwitz. Perso, je me demande comment on faisait pour écrire avant. Depuis soixante-dix ans, tout, absolument tout, des œuvres les plus savantes à la pop-culture, est fourré au nazi. Qu'on cherche un roman d'aventure, une nouvelle mise en scène d'Euripide ou un comic book, presque impossible d'en trouver un où ne figurent pas les bricolos du Reich. Signe d'un manque d'imagination ? Peut-être. Étant d'un naturel optimiste, je préfère me réjouir qu'Adolf Hitler, peintre qui toute sa vie est resté méjugé par ses contemporains, soit finalement devenu la muse de trois générations d'artistes. C'est toujours chouette quand une histoire finit bien.

A Case of Distrust - L'esprit de la lettre

Quand j'ai ouvert mon cabinet de détective à San Francisco, je m'attendais à vite recevoir toutes sortes de contrats mystérieux et passionnants. Après tout, en cette joyeuse année 1924, infidélités et meurtres ne manquent pas dans notre petite ville côtière. Mais non, ma première affaire consiste à enquêter sur un courrier menaçant. Eh oh, y a pas écrit la Poste, là.