274 résultats pour "les configs de canard"

« Docteur, je crois que je suis en dépression… – Allons mon garçon ! La dépression, c'est dans votre tête ! Il suffit simplement de voir la vie du bon côté ! »

 
Two Point Hospital - Avec toute notre infection

Vous aimez les simulateurs d'endroits déprimants ? Moi aussi. Ça donne souvent de bons jeux : Prison Architect pour l'enfer carcéral, Banished pour les villages au bord de la famine, Airport CEO pour les aéroports surchargés, Frostpunk pour les ghettos polaires... Ajoutons tout de suite à cette liste Two Point Hospital, qui vous fera presque regretter d'être en bonne santé.

The Hong Kong Massacre - Who's Woo

C'est curieux. Les studios de jeux vidéo ont beau compter dans leurs rangs un paquet de crevards affamés qui, la truffe au vent, hument l'air à la recherche d'une odeur de pognon, parés à pondre en six mois un clone de n'importe quel jeu vendu à plus de cent mille exemplaires, les plagiats de Hotline Miami sont restés raresNote : 1.

Note 1 : Oublions s'il vous plaît le miteux Bloodbath Kavkaz, noté « Hein ?! / 10 » par Kahn Lusth dans Canard PC n° 318.

Old World - Le chic de Civilization

Il se passe quelque chose chez les disciples du vénérable Sid Meier. L'année dernière Jon Shafer, designer principal de Civilization V, sortait At The Gates pour renouveler la formule de son mentor. Bon, il s'est foiré, on lui a collé 5/10. Aujourd'hui, Soren Johnson, designer principal de Civilization IV, tente la même chose avec Old World. Arrivera-t-il, lui, à tuer le père ?

Session - What a CPC journalist gotta do ?!

Andrew Reynolds est l’un des skaters les plus célèbres de la planète, mais il souffre de troubles obsessionnels compulsifs. Dans la vidéo What’s a guy gotta do ?!, il tente, pendant 6 minutes et 44 secondes, de sauter par-dessus 16 marches en faisant un varial heelflip. Toutes les quatre secondes environ, il se vautre. La vidéo, l’une des plus connues du skater, le montre en train de se ramasser et de se relever sans cesse, avant de parvenir à exécuter sa figure, après plus d’une centaine d’essais et autant d’hématomes.

Oui, graphiquement, c'est brutal. À côté, Sim Airport et ses persos en pixel art ressemble à une superproduction Pixar.
Airport CEO - Turbulences en première classe

C'est marrant quand même. Je déteste les prisons, mais j'ai aimé Prison Architect. Je déteste les hôpitaux, mais j'ai aimé Project Hospital. Je déteste les barres d'immeubles des années 1960, mais j'ai adoré Workers & Resources : Soviet Republic. Alors là, bien sûr, vu que je déteste les aéroports, j'ai aimé Airport CEO. Avec quelques réserves.

No Plan B - J'aime qu'un plan se déroule sans aggro

Dans Gladiabots, il fallait programmer des IA puis les regarder se foutre sur la gueule dans une arène, comprendre ce qui n'allait pas et recommencer. Dans No Plan B, le nouveau jeu de GFX 47, c'est la même chose, sauf que les IA sont des agents du FBI.

Unity of Command II - Metéo favorable sur l'hexagone

Le premier Unity of Command (8/10 dans Canard PC) était un vrai bijou. Depuis sa sortie en 2012, j'ai dû le réinstaller cinq ou six fois. Je me faisais un thé, je mettais du Wagner sur mon gramophone et je passais une bonne soirée d'intense réflexion stratégique, à déplacer mes divisions blindées sur de jolies cartes. Je compte bien faire la même chose avec sa suite.

Ghost Recon Wildlands - Le spectre de Ghost War

Le saviez-vous ? Depuis qu'on peut y supprimer les bots alliés, la campagne solo de Ghost Recon Wildlands est un régal. Une aventure superbe, variée, immense, le chaînon manquant entre GTA V et Arma III. À côté, avec ses bêtes fusillades dénuées d'exploration, le mode PvP du jeu n'inspire pas la même confiance. En le lançant, je m'attendais à du multijoueur bancal et anecdotique, peuplé de butors prépubères qui font panpan dix minutes le samedi soir avant d'aller se coucher tôt parce qu'il y a foot le lendemain matin. J'avais tort. Terriblement tort.

Le point sur le hardware mi-2020

Pour ce numéro d'été, j'ai décidé de vous résumer les nouveautés importantes à venir pour les prochains mois (et celles arrivées récemment) dans le monde du hardware.

Sonic Forces - Le pouvoir de l'amitié !

Dans mon test de l'excellent Sonic Mania (9/10, Canard PC no 366), j'avais pris quelques lignes pour vous expliquer le fonctionnement du Sonic cycle.Note : 1 Eh bien pour Sonic Forces, l'épisode 3D annoncé en même temps que Mania, il me faut revenir sur un autre concept fort de la franchise : les shitty friends.

Note 1 : Pour les immondes personnes n'ayant pas lu le numéro en question, le Sonic cycle désigne l'ascenseur émotionnel que connaît tout fan du hérisson, de l'enthousiasme lors de l'annonce d'un nouvel épisode à l'inévitable déception quand ce dernier sort et s'avère tout pourlingue.

Petit raffinement par rapport à X-COM : les pourcentages de réussite au tir sont arrondis aux multiples de 25. Cela évite ces immondes jets de dé à 99 % qui déclenchent des crises de rage en cas d'échec.
Corruption 2029 - Condamné pour tactique d'influence

Après Mutant Year Zero en 2018 (un honnête 7/10 dans Canard PC), les Suédois de The Bearded Ladies rempilent pour un second jeu à la X-COM. Avec un changement d'ambiance et de scénario qui n'était pas forcément l'idée du siècle.

En haut à droite de l'écran se trouve le compteur IDC, pour « Indirect Death Count ». Il indique qu'avec mes livraisons de gants et de bottines, j'ai déjà participé à la mort de 1 420 personnes. J'imagine ce que ça va être quand je livrerai des bombes au napalm.
Gunsmith - Serge Dassault l’aurait tant aimé

En voilà une bonne surprise ! Alors que je pensais avoir incarné toutes les pourritures possibles grâce à la magie du jeu vidéo (dictateur, truand, tortionnaire...), Gunsmith vient me rappeler qu’il manquait un métier à la liste. Allez, jouons donc au marchand de canons.

Watch Dogs: Legion - Légion épidermique

Sous ses dehors bourrus de chroniqueur judiciaire blasé d'avoir trop vu les atrocités dont les humains sont capables, Noël Malware cache un cœur tendre d'enfant émerveillé. Jamais je n'ai croisé quelqu'un d'aussi bon public, un rien suffit à lui plaire, le plus nanaresque des films trouve une place dans son cœur, il a même aimé Joker, c'est vous dire. Aussi, quand il est venu me dire « Ah c'est toi qui testes Watch Dogs: Legion finalement ? Fais attention, c'est vraiment très mal écrit », un frisson d'angoisse m'a traversé l'échine, car l'échine, c'est bien connu, n'est bonne qu'à être traversée par des frissons d'angoisse.

The Surge 2 - Le mutile et l'agréable

D'ordinaire, lorsqu'il faut tester un jeu qui s'inspire de Dark Souls, tout Canard PC regarde ses pieds. Pas cette fois-ci. Quand il a fallu trouver un volontaire pour The Surge 2, je me suis levé comme un seul homme. « Ô glorieux rédacteur, tu es au courage ce que le buffle est aux rimes en -uffle », s'est exclamé Louis-Ferdinand Sébum en s'inclinant (je paraphrase). J'ai tenté de rester humble et, surtout, j'ai gardé pour moi une information capitale : le précédent The Surge était quand même vachement chouette, alors il n'y avait aucune raison de fuir devant sa suite.

Metal Gear Survive - Survivra bien qui survivra le dernier

Nos spécialistes en tendance et en ère du temps ont déboulé dans le bureau les bras chargés de feuilles pleines de graphiques et de tableaux. Leurs grands gestes étaient formels : le test de Metal Gear Survive se situait très haut sur l’échelle de la tempête de caca. Pour cette mission, il fallait quelqu’un d’extérieur, dénué de relation passionnelle avec Metal Gear, susceptible d’aborder ce MGS avec candeur et bienveillance. Un œil neuf. Une âme pure. Izual était cette personne. Jusqu’à ce que je me planque dans un carton pour lui chaparder le test.

Image rare : la rédaction de Canard PC dans un moment d'intense réflexion (en haut à droite de l’image).
Fort Boyard - Un peu trop passe-partout

Il y a des phrases tellement drôles qu'on s'en souvient encore des décennies après les avoir lues. Tenez par exemple, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen). Sans déconner, quel talent comique ces révolutionnaires, impossible d'y repenser sans rigoler. Ou bien « Le Père Fouras ressemblait à un énorme muppet sculpté dans du brie » (Monsieur Pomme de Terre, test de Fort Boyard : la Légende, dans Joystick n° 75 d'octobre 1996). Cette phrase géniale est gravée dans ma mémoire depuis vingt-trois ans. Dès que je vois le père Fouras, dès que quelqu'un prononce le nom du père Fouras, paf, le muppet, le brie, et je rigole tout seul comme un con. Ou plutôt, je rigolais...

Sea of Thieves - Le tonneau de grog à moitié plein

Sea of Thieves est un cas d'espèce. Un élève doué dont on vante sans arrière-pensée les qualités, mais que l'on a envie de gifler tant il se contente du minimum. Un jeu auquel on retourne pourtant avec plaisir. Pour profiter de ce qu'il est en mesure d'offrir, certes. Mais aussi pour poser ses fesses sur un ponton avec des potes et admirer le soleil couchant tout en devisant sur toutes ces choses qui lui manquent et auraient pu en faire un grand jeu, tandis que Kahn Lusth vomit son grog en massacrant « La chevauchée des Walkyries » sur sa vielle à roue.

La progression dans la campagne solo se fait de manière libre, en choisissant parmi des dizaines de contrats de mercenariat. Mais pour progresser dans le scénario, il faut aider cette princesse à récupérer son trône. L’avantage, c'est qu'elle paye très bien.
Battletech - Encore plus de beaux Mechs que sur Grindr

Décrire Battletech peut se faire en quelques mots : c’est XCOM, avec des mechs. Si vous aimez les jeux de tactique au tour par tour, vous avez donc déjà les oreilles dressées, la truffe humide et les pattes avant qui grattent le sol, tel un jeune labrador fougueux prêt à déterrer un os à 40 euros. Ne vous emballez pas trop vite. Faites-vous une petite infusion verveine-eucalyptus et laissez-moi vous expliquer pourquoi ce jeu a autant de chance de vous enchaîner à votre bureau que de passablement vous ennuyer.

Ici, le client a exigé que je lui aménage une chambre comprenant un frigo, un évier de cuisine et un micro-ondes. Peut-être est-ce une pratique commune en Pologne.
The Tenants - Le tour du propriétaire

Y a-t-il une classe de citoyens qui entretient l'inégalité sociale avec plus de brutalité que les gros propriétaires immobiliers ? « Ah, tu n'as pas les moyens de t'acheter un appart car mes amis riches et moi faisons grimper les prix du mètre carré ? Eh bah tiens, paye-moi un loyer de 1200 € pour une chambre de bonne à Paris, ça t'apprendra, salaud de pauvre. »

« Alors que Patrick Bouchard va putter pour le bogey, Jean-Edmond... – Oui tout à fait Charles-Eusebio, on sent que ce joueur n'est mentalement pas serein sur ce début de parcours ».
PGA Tour 2K21 - Fairway to heaven ?

Lorsque j'ai offert mon corps en sacrifice à PGA Tour 2K21, mes collègues de la rédaction ont haussé les sourcils. Tester un jeu de golf ? Dans Canard PC ? En 2020 ? Quelle idée farfelue n'avais-je point eue. Pourtant, il y a fort longtemps, en ces temps anciens où les cartes 3D n'existaient pas et où la vie était plus simple, le golf était un genre aussi populaire que prestigieux sur PC.