Hardware

Aujourd'hui, il suffit de lancer Steam pour comprendre que n'importe qui peut devenir développeur indé. Tout comme il suffit de faire un tour à l'E3 ou à la Gamescom pour découvrir que des solutions existent pour soutenir les petits budgets et autres « sans éditeur fixe ». Pourtant, il n'en fut pas toujours ainsi et certains développeurs comme Steve Piggott, aujourd'hui à la tête de Torn Banner, ont connu une époque douloureuse où le système D était la norme.

Tout le monde aime arracher l’œil d'un pillard à 300 mètres, fuir à toutes jambes devant des griffemorts et perdre quarante ans d'espérance de vie en buvant l'eau croupie d'un lac irradié. Voilà des décennies que Fallout nous permet de faire tout ça sur nos PC. Hélas, la célèbre série de jeux vidéo connaît un passage à vide depuis 2008, euh non, depuis 2018, année de sortie du pitoyable Fallout 76. Pour avoir enfin une dose potable de Fallout, faut-il aller chercher du côté des jeux de plateau ?

Une machination alien ? Une injonction des Illuminati ? Un complot du lobby de protection des bisons ? Il n'y a pas trente-six mille raisons qui pourraient expliquer l'absence criante et cruelle de jeux vidéo qui se déroulent dans le Far West, surtout qu'un bon milliard de joueurs doit se trouver prêt à se ruer sur le premier ersatz de western qui pointera le bout de son nez sur Steam. Il n'y a qu'à voir l'engouement qu'ont suscité les premières captures d'écran de Wild West Online. Un décor mirifique et des promesses à tire-larigot : c'était exaltant. Excitant. Enivrant. C'était surtout, disons-le, un peu trop beau pour être vrai.

Il y a les jeux narratifs, dont chaque réplique a été patiemment écrite par des scénaristes dévoués et parfois même talentueux. On les juge sur la qualité de leur écriture. Il y a les jeux à gameplay, qui sont avant tout des dispositifs. Pour parler de ceux-là, on peut choisir l'introspection, dire ce que ça fait d'y jouer, ou l'approche analytique – décortiquer leur fonctionnement. Et puis il y a les jeux comme L'Ombre de la guerre, dont les dispositifs servent à produire des histoires. Là, une seule solution : il faut raconter.

Nous venons de le voir, le jeu vidéo sous Linux a parcouru un long chemin : plus besoin de se laisser pousser la barbe et revêtir son plus beau borsalino pour espérer faire fonctionner Unreal Tournament sur sa Mandrake 7 en triturant les scripts de Loki. Aujourd’hui, un Steam Deck vous propose en quelques clics de jouer à un titre conçu pour Windows. Sur un PC de bureau, ce n'est certes pas (encore) tout à fait aussi simple, mais cela reste très accessible. Vous voulez essayer ?

Le voilà enfin dans nos mains, cet accessoire qui coûte plus cher que la console qu'il accompagne. Lui, c'est le PlayStation VR2, le nouveau casque de réalité virtuelle de la PS5 : 599 euros, et pas un de moins ; oui, c'est beaucoup. Mais le PS VR2, c'est aussi le premier casque depuis bien longtemps qui parvient à nous procurer des sensations véritablement nouvelles en VR.

Alors que les températures se font discrètes et qu’une partie d’entre vous profite d’un repos mérité, votre récap’ hebdomadaire se fait léger, les news hardware semblant prendre, elles aussi, un repos temporaire. Malgré tout, il reste quelques informations à se mettre sous la dent entre deux sessions de farniente estival.

Si la nostalgie du combiné téléphonique à cadran rotatif vous taraude, vous ne resterez pas insensible à ce kit d’assemblage conçu par Justine Haupt.

Dans « La Mare aux Canards », Canard PC met en avant un événement communautaire organisé par nos lecteurs. Ce mois-ci, c'est Diwydiant, du forum Canard PC (forum.canardpc.com), qui vous parle du Koh-Lanta des jeux vidéo, qui entame en septembre sa cinquième saison.

Pourquoi suis-je en train d'écrire ce texte ? Si j'en crois les prévisions météo, demain la France brûlera et après-demain, les survivants tourneront un remake de Mad Max avec des Kangoo et des Clio. Alors à quoi bon écrire un texte qui ne servira à rien, à part à essuyer les fesses d'un guerrier vêtu de lanières en cuir qui se soulagera derrière un rocher ? Peut-être parce que Gloomhaven, comme la France de demain, est un jeu sans espoir.

À 27 ans, Nina Freeman a déjà un joli CV de développeuse indépendante derrière elle. Récompensée à l’IGF en 2016 pour Cibele, son premier jeu commercial, elle aborde volontiers des sujets généralement ignorés par les grands studios. Sexualité, rencontres, intimité… Elle est persuadée que les jeux vidéo ont vocation à s’ouvrir de plus en plus.

En 2006, Canard PC sortait un hors-série consacré aux métiers du jeu vidéo. En l’espace de 68 pages, on y faisait le tour des métiers, des formations et de l'emploi. Dix ans plus tard, on s'est dit qu'il était temps de refaire un point, d'actualiser un peu tout ça. Alors on a pris cinq minutes pour regarder autour de nous.
Et on s'est rendu compte qu'en dix ans, tout avait changé.

Revenons aux besoins : pourquoi une telle quête de puissance ? La question peut sembler naïve, mais elle en amène une autre : pourquoi toujours en vouloir plus ? En réalité, il faut comprendre le premier impératif, c’est-à-dire à quoi servent ces machines. Elles se retrouvent dans plusieurs secteurs clés, les plus gros étant la recherche publique ou médicale, l’industrie (pétrole, aérospatial, automobile, multimédia, etc.), le militaire (imaginez si les forces de Véga débarquaient), la finance et la météorologie. Prenons deux exemples, un cas simple, et un second plus complexe.

S’il est un rendez-vous incontournable du monde du jeu de société, c’est bien Essen : la ville abrite chaque automne le plus gros salon international du jeu. Pour le résumer en quelques chiffres, Essen c’est plus de 170 000 visiteurs qui s'agglutinent sur ses tables de démonstration pendant quatre jours, un millier de stands d’exposants d’une cinquantaine de nationalités différentes et un zillion de litres de bières écoulés le soir dans les troquets du coin.

Il y a les préposés aux jeux d'horreur, qui lèvent les yeux bravement alors que tout le monde baisse la tête quand vient l'heure de tester un Amnesia. Il y a les désignés volontaires pour les jeux de sport, qui savent que la moindre production avec un arbitre et une pelouse sera pour leur pomme. Et puis il y a les condamnés au jeu qui fait pleurer, ceux à qui revient l'honneur de s'asperger de gaz lacrymo vidéoludique à chaque fois que le magazine le demande. Maria Kalash partie, je me berçais de l'illusion que je n'étais pas le premier sur la liste pour la remplacer. Mais certains signes ne trompent pas. L'attribution du test du premier épisode de Life is Strange 2 non plus.

Fin février se déroulait l'Indie Game Lyon, rendez-vous des développeurs lyonnais de jeux vidéo indépendants. Au programme de cette troisième édition, reportée d'un an pour cause de Covid : présentation de jeux, gamejam, tables rondes et conférences. Assez pour justifier un voyage dans la capitale de la gastronomie et un retour à Paris alourdi de cinq kilos de notes de frais de bouche.

Reddit, l'un des sites web les plus visités du monde, héberge plusieurs communautés dédiées aux jeux vidéo. La principale, /r/gaming, forme un rouleau compresseur de dix-huit millions de membres où seules surnagent les discussions sur les derniers gros jeux à la mode. Avec à peine deux cents mille participants et son interdiction de parler de jeux vieux de moins de six mois, /r/patientgamers occupe une place à part dans cet écosystème. Nous avons posé quelques questions à Zlor, le fondateur de cette communauté, et à SkoivanSchiem, l'un de ses modérateurs.

Parfois, je pense au Perco qui aurait pris d’autres routes. Celui qui aurait fait les bons choix aux moments importants de la vie. Celui qui n’a pas acheté l’intégrale de Cindy Sander. Deux fois.

Les casques dédiés au jeu offrent toujours plus de fonctionnalités, sans pour autant que la qualité soit toujours au rendez-vous. Steelseries pousse la barre tarifaire vers les sommets avec son Arctis Nova Pro Wireless, mais dans son cas, la qualité est là.