2437 résultats pour "cest bien fils de son pair"

Medieval Dynasty - Ma vie, mon village

Ah, les Polonais. Ce sont les nouveaux pionniers du jeu vidéo. Ils inondent Steam de titres sans queue ni tête, de simulateurs complètement pétés, juste pour voir si ça peut marcher. Et ils ont raison, car parfois, ça marche. Medieval Dynasty est une nouvelle preuve de la résilience extraordinaire de ce grand peuple.

Danganronpa V3 : Killing Harmony - Les ados se cachent pour mourir

Pendant que nos camarades amateurs de tir au pigeon découvrent les joies des battle royale avec Playerunknown's Battlegrounds et son armée de clones, nous autres, les esthètes, rions. Car cela fait bien longtemps que nous goûtons les plaisirs raffinés du meurtre et de l'éradication, de l'objet contondant et de la difficile survie. Tout cela dans Danganronpa, en sirotant une tasse de lapsang souchong et en se massant les neurones.

Observer - Last action neurone

Layers of Fear, le précédent jeu de Bloober Team, associait une direction artistique somptueuse à un gameplay d'une platitude absolue, même pour un simulateur de marche. Entre deux énigmes de niveau CE3*, le joueur se traînait d'une pièce à la suivante pour y découvrir une nouvelle scène macabre ou surréaliste. Observer continue sur la même lancée.

Lords of the Fallen - Évangile de la Tourette

Invoqué par de viles âmes rongées par la corruption et le péché, Adyr le démon est de retour pour ravager les terres de Mournstead. Pour refouler cette fange diabolique, faire bouffer aux dévots du Malin leur exemplaire dédicacé du Temps des tempêtes, un héros se dresse. Sa Sainteté Jean-Paul II, descendu du carré or du paradis dans une papacalèche tractée par cent poneys Shetland ailés. Rencontre.

Tony Hawk's Pro Skater 1+2 - La madeleine de sprotch

Je ne vais pas mentir, j'étais « moyen chaud », comme on dit chez les jeunes qui entourent François Bayrou – en tout cas, c'est comme ça que je les imagine –, pour jouer à ce remake des deux premiers épisodes de la série Tony Hawk's. C'est que, depuis 20 ans, la série Skate d'EA est passée par là, et je m'étais juré de ne jamais, au grand jamais, retoucher à un Tony Hawk's.

Wolfenstein II : The New Colossus - Le jeu qui dé-Fritz l'Amérique

« Massacrez tous les nazis », hurlent les odieux bobo-gauchistes féminuls à la solde de Moscou. « Ne tuez pas quelqu'un parce qu'il a des opinions politiques différentes des vôtres », clame en retour la chienlit facho-capitaliste aux ordres de Wall Street. En ce qui me concerne, je suis conscient qu'en tant que simple journaliste de jeu vidéo, je ne peux avoir la prétention de donner un avis politique. Afin de nous astreindre à la plus impartiale des neutralités, cet article ne parlera donc pas de « jubilation quand on déchiquette la jugulaire d'un nazi à la chevrotine » mais d'un « débat houleux avec des arguments qui prennent parfois à la gorge ».

Marvel vs. Capcom Infinite - La reconnaissance des paires

« Infini (nom masculin) : Qui n'a pas de fin.
En photographie, distance à partir de laquelle tous les objets produisent une image nette. »

Je veux bien mais dans ce cas-là, pourquoi les personnages de Marvel vs. Capcom Infinite sont-ils tous flous ?

Outriders - La soupe au shoot

C'est un jeu qui commence comme tant d'autres, sous la plume d'un scénariste à l'inspiration en berne : la Terre est morte et l'humanité vient de voyager pendant 83 ans pour trouver son nouveau foyer. Mais notez que nous aurions plus vite fait de résumer ces survivants aux Américains, puisque le premier contact avec la nouvelle planète va se résumer à des camions qui défoncent la flore, avant de vomir des légions de cowboys surexcités. Bienvenue dans Outriders, le jeu qui ne voit jamais plus loin que le bout de son nez.

Weird West - Danse avec les loups-garous

Bien sûr, en soi, cela ne veut rien dire, ce n'est ni positif ni négatif. Mais croyez-moi. Si je vous dis que Weird West est un jeu « pas comme les autres » et que « je n'en ai jamais vu un comme ça », il s'agit, tout comme je suppose lorsque les gens le font à voix basse quand je passe devant eux dans la rue, d'un compliment.

The Wreck - Incassable

Je suis un fils, je suis un père. Certaines idées me terrifient, et je balaye des pensées comme on cache la poussière. The Wreck les ramasse, les étudie avec attention et les décortique. Ensuite, il me les colle sous le nez en hurlant : « Si ! Affronte tes cauchemars. »

Alfred Hitchcock – Vertigo - Déviant sur canapé

Quand j'ai su qu'une adaptation du film Sueurs froides était en prévision, j'ai fait le choix d'y croire. Quand les premières images du jeu sont tombées, dévoilant une histoire très librement inspirée du chef-d'œuvre d'Alfred Hitchcock et une absence totale de gameplay, j'ai continué d'y croire. Quand j'ai lancé le jeu et aperçu un personnage dont la tête semblait taillée dans une pomme de terre, j'ai commencé à avoir quelques petites réserves.

Gotham Knights - Ci-gît Batman

Il y a quelques semaines, Alan Moore faisait encore parler de lui en déclarant dans une interview au Guardian que l'industrie des comics était destinée à un public d'adultes attardés qui glissaient progressivement vers le fascisme. Après avoir joué à Gotham Knights, je me demande s'il ne serait pas bon de passer directement au fascisme, qu'on en finisse.

Partie tragique de « je te tiens par la barbichette ». Un mort.
La Terre du Milieu : L'Ombre de la guerre - Mordor Warfare

Il y a les jeux narratifs, dont chaque réplique a été patiemment écrite par des scénaristes dévoués et parfois même talentueux. On les juge sur la qualité de leur écriture. Il y a les jeux à gameplay, qui sont avant tout des dispositifs. Pour parler de ceux-là, on peut choisir l'introspection, dire ce que ça fait d'y jouer, ou l'approche analytique – décortiquer leur fonctionnement. Et puis il y a les jeux comme L'Ombre de la guerre, dont les dispositifs servent à produire des histoires. Là, une seule solution : il faut raconter.

Tell Me Why - Le poids des gémeaux

Quand on lance un jeu Dontnod, on peut s’attendre à y trouver plusieurs éléments : une histoire bien écrite, qui aborde des sujets difficiles avec sensibilité et justesse, des décors à tomber par terre, une musique qui donne envie de contempler la pluie à travers sa fenêtre avec un air pensif, des choix à la pelle, des personnages créatifs et attachants qui font des blagues un peu ringardes et s’expriment avec un langage de jeune parfois approximatif, ainsi qu’une petite touche de surnaturel. Pour mon plus grand bonheur, Tell Me Why ne déroge pas à la règle.

Mortal Kombat 1 - Komme d'habitude

Désolé mais dieu ou pas, Liu Kang est un peu naze. Déjà, pourquoi un être omnipotent choisirait-il de se trimbaler avec la dégaine d'un type qui va vous alpaguer en soirée pour vous proposer de rejoindre son polycule ? Et puis franchement, si j'avais eu comme lui la chance de pouvoir recréer de zéro le cosmos, la terre, le ciel et tout ce qui s'ensuit, j'aurais sans doute fait preuve d'un poil plus d'originalité.

Like a Dragon : Infinite Wealth - Aloha du plus fort

Après une fantasque, attachante et bancale virée avec Kiryū Kazuma dans Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name, nous retrouvons Ichiban Kasuga, bien planqué derrière son bureau d’agent d’Hello Work, le « Japon Travail » de l’Archipel. Like a Dragon : Infinite Wealth débute par une scène de l’ordinaire, qui revêt un intérêt primordial, tragique : comment survivre à la perte de son emploi, ainsi qu’au déclassement qui en résulte dans une société où tous les regards, davantage que les mots, vous dévorent.

Assassin’s Creed Valhalla - Normand fait des jeux vidéo

Lorsqu’une série de jeux qui repose beaucoup sur la beauté et l’exotisme de ses décors choisit l’Angleterre comme nouveau cadre, on sait que quelque chose a foiré : c’est comme si le prochain Star Trek était tourné à Rouen. Mais les développeurs d’Ubisoft sont rusés, et pour nous donner envie de visiter leur Angleterre féodale, ils ont fait d’immenses entorses à la réalité. Par exemple, dans Assassin’s Creed Valhalla, il fait beau.

Six Ages : Ride Like The Wind - Dans la vallée

Vingt ans qu'on l'attendait, Six Ages, depuis le dernier jeu du studio A Sharp. Vingt ans aussi qu'on est incapables d'expliquer comment une aussi petite boîte peut supplanter toute l'industrie du jeu vidéo en termes de narration et d'immersion avec des simulateurs de villages miteux à l'aube de l'humanité. Alors que c'est simple : tout ça, c'est grâce au doute.

L'environnement est truffé de petits bonus cachés. Par exemple, la récolte de pièces sur des robots hors-service permet de construire une petite copine pour Claptrap.
Borderlands 3 - Oh border

Voilà deux bonnes heures que je me balade dans le dernier Borderlands quand soudain, un PNJ me raconte dans son journal audio qu'il a fait fortune « en cultivant du caca ». Je suppose que j'aurais dû rire et pourtant, j'ai levé les yeux au ciel en soupirant avant de m'interroger. Est-ce l'univers de Gearbox qui a pris un méchant coup de vieux ou est-ce moi ?

Marvel's Spider-Man 2 - The Amazing routine

Michael Bay a joué, puis a posé la manette doucement. Se levant sans un mot, il a fait trois pas pour faire face à la baie vitrée de sa villa de Poucave-en-Brie. Les yeux dans le vague, il a murmuré : « Trop d’explosions, trop d’action, je ne pensais pas que quelqu’un pouvait me faire ressentir ça. » Puis, il a cliqué sur un interrupteur caché dans sa poche et tout a pété. Il fait ça pour toutes ses sorties.