89 résultats pour "decrocher la mansion"

Jouer à Among Us comme un enquêteur de la police judiciaire

Une fois de plus, jouer à Among Us m'a appris beaucoup de choses sur la justice. C'est une déformation personnelle : tout ce que je fais m'apprend beaucoup de choses sur la justice. J'ai appris, par exemple, que quelqu'un qui bégaie n'est pas forcément coupable, qu'on peut parfaitement être persuadé d'avoir vu quelque chose et se tromper, et que la présomption d'innocence, c'est un peu comme le Père Noël, sauf que la plupart des gens y croient toute leur vie.

Ratchet et Clank : Rift Apart - La nouvelle génération

Vous voyez cet oncle sympa, pas le raciste, l'autre, celui qui se cale à côté de vous pendant que vous jouez à un jeu vidéo, une fois tous les 10 ans, et qui dit systématiquement : « Oh là là, c'est joli quand même ! Ça a bien évolué depuis mon époque ! » ? Bah cet oncle sympa, aujourd'hui, c'est moi. Je trouve que ça a bien évolué depuis mon époque. Sauf que mon époque, c'était la semaine dernière.

Achievements, trophées et complétionnisme - La théorie du complet

« Faites une victime par balle, une par accident et une par explosion. », « Terminez un chapitre sans utiliser d'antalgique. », « Conduisez une victime sans méfiance à la secte des Altruistes. », « Survivez à toutes les blagues d'Ellie. », « Tuez 1 313 campeurs. », « Ne jouez pas à Stanley Parable pendant cinq ans. », « Infligez plus de 70 points de dégâts dans un combo aérien. » Toutes ces tâches hétéroclites ont un point commun : si vous les exécutez docilement, elles vous gratifieront d'un succès ou d'un trophée. Depuis leur montée en popularité en 2005, qui a vu l’apparition des célèbres achievements Xbox, la question des trophées et des succès à débloquer divise les communautés de joueurs : certains les considèrent comme des artifices inutiles et le fruit d’une activité aussi chronophage qu’abrutissante – tandis que d’autres mettent un point d’honneur à tous les obtenir, parfois au détriment de leur propre amusement.

Les poubelles de Steam - La recette du succès

Avec des conditions de publication qui se résument désormais à fournir un chèque de cent dollars et un exécutable qui ne plante pas au démarrage, Steam est devenu la boîte de Pandore du jeu vidéo. Une boîte que nous allons secouer tous les quinze jours afin d'en faire sortir les pires jeux vidéo du moment. Suivez-nous et surtout, n'oubliez pas votre combinaison Hazmat. On ne sait jamais.

Le Spiel 2017 d'Essen - La tête dans le pion

Il est d'usage de dire que l'International Spieltage d'Essen, que tout le monde – organisateurs compris – appelle désormais communément le Spiel, est la Mecque du jeu de société. C'est parfaitement vrai et nullement exagéré. Pour sa 35e année, cet incontournable salon accueillait pas moins de 1 100 exposants de 50 nations différentes, qui ont eux-mêmes rameuté quelque 180 000 visiteurs venus arpenter pendant quatre jours les 70 000 m² des différents halls du Messe d'Essen. On peut affirmer, avec l'exactitude et la pertinence qui nous caractérisent, qu'on est loin de la foire au boudin de Montceau-les-Mines.

Museum - Comment j’ai fait rentrer le Parthénon au Louvre

La légende raconte qu’en début de siècle, une malédiction polynésio-égypto-inca aurait décimé les conservateurs des musées du monde entier. Du coup, on m’a nommé pour remplacer celui du Louvre. Un choix un rien incongru, étant donné que j’ai autant de culture historique qu’une peau de banane…

Absolver - Claques of Clans

Cela fait longtemps qu'on ne vous l'a pas dit alors autant le répéter : nous avons déménagé. Le plus triste dans cette histoire, c'est que nous ne sommes plus voisins avec le studio Sloclap et que je n'ai jamais eu l'occasion de briser une de leurs fenêtres grâce à l'un de mes innombrables grappins pour leur voler une copie du jeu. Au lieu de ça, il a fallu attendre de récupérer un code Steam comme n'importe quel péquenaud dépourvu du moindre crochet d'abordage.

Cook, Serve, Delicious ! 3 ?! - Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger

C'était le jeu qui m'avait mis à la cuisine. En me donnant les clés de mon propre restaurant, le premier Cook, Serve, Delicious ! m'avait montré que préparer un repas était parfois aussi simple que d'appuyer hyper rapidement sur A, W, R, F et Entrée. Surtout, il avait su enfin créer en moi la joie de cuisiner. Ce qui se joue avec Cook, Serve, Delicious 3, ce n'est donc pas un simple test. C'est la remise en jeu de mes principes culinaires les plus profonds. Si cette version en accès anticipé est mauvaise, je n'aurai plus qu'à quitter les fourneaux et manger au McDo' le reste de ma vie.

Masahiro Sakurai on Creating Games

Il n'y a eu que deux annonces vraiment importantes à la Gamescom cette année : Hideo Kojima lance un podcast – que je n'ai pas écouté – et Masahiro Sakurai, le papa de Kirby et de Smash Bros., lance sa chaîne YouTube.

Un autre rêve général

Pour son dernier Cabinet de Curiosités, Maria Kalash avait parcouru Itch.io à la recherche de jeux oniriques. Reprendre après Maria, c’est, d’après Sébum « de grosses chaussures à entrer dedans, comme disent les Américains ». Difficile, en effet, de passer derrière une telle signature. Du coup, pour ne pas trop brusquer le lecteur – et le rédacteur –, c’est encore sous le signe du rêve que sera placé ce Cabinet. En espérant, sinon faire aussi bien, au moins ne pas faire honte à celle dont le parfum hante encore, et pour longtemps, ces étagères de créations insolites.

Super Seducer - Malaise, Blaise

Voilà, je crois qu'il est temps d'en parler publiquement. Une de mes passions secrètes, c’est le malaise. La gêne. Les situations embarrassantes. Mon analyse personnelle, c'est que la source du malaise réside dans ce fin décalage entre ce que les gens veulent montrer d’eux et ce qu’ils en montrent effectivement. Il y a là je crois quelque chose de profondément humain, qui me fascine.

Des clics et des claques - Quand c'est beau, ça se voit

« Tu ne vois pas l'amélioration graphique de MALADE sur ce jeu ? Mais si, regarde les jantes chromées de la voiture, le décor se reflète dedans ! » Oui, difficile aujourd'hui d'en prendre plein la rétine sans sortir la loupe. Un phénomène qui, il n'y a pas si longtemps, était plus simple à appréhender puisqu'il suffisait généralement de lancer un jeu pour voir sa mâchoire se décrocher instantanément. Et si nous prenions le temps de revenir sur quelques claques visuelles ?

Overcooked 2 - Petit beurk entre amis

Angleterre, cuisine, sont des mots qui vont si mal ensemble. C’est ce que chantait Paul McCartney en 1964, dans la première version de Michelle, quand la chanson s'appelait encore « Micheline » en hommage au guide Michelin. Depuis, les Anglais cuisinent toujours aussi mal, alors ils se vengent en concoctant des jeux dans lesquels il est presque impossible de réussir un plat correct.

Bloodstained : Ritual of the Night - Vingt fois sur le métier, il remet son ouvrage

Il y a des auteurs comme Stanley Kubrick ou Victor Hugo qui, dès qu’ils viennent au bout d’une œuvre, tournent la page et passent à autre chose, un autre genre, un autre style, une autre histoire à raconter. D’autres créateurs, comme Claude Monet ou Koji Igarashi, recommencent sans cesse le même travail, réécrivent la même chanson, peignent le même nénuphar, réalisent le même film ou produisent le même jeu, captifs d’une obsession qui les occupe toute une vie.

The Callisto Protocol - Porte-monstre-très gore

14 ans après avoir révolutionné – n'ayons pas peur des mots – le survival horror avec Dead Space, 14 ans après avoir séduit les joueurs et la critique, 14 ans après avoir livré au jeu vidéo son « Alien » avant Alien : Isolation, Glen Schofield, le légendaire créateur, peut-il reproduire le miracle ? Peut-il, une fois de plus, porter le jeu d'horreur au niveau supérieur ? Peut-il, à nouveau, tutoyer les étoiles ? Et...

Chronicles of Crime 2400 - Avatar, Simone !

Le point & click est un des grands anciens du jeu vidéo. Du chef-d’œuvre au navet, une chose est sûre, plus personne ne s’extasie devant la mécanique en elle-même. Dans le jeu de plateau, c’est encore le cas. Attendez que quelqu’un sorte un jeu en free-to-play avec des microtransactions et il va décrocher un Spiel des Jahres.

Flight Simulator - Hélice au pays des merveilles

« T’excite pas, ça va tourner à cinq images par seconde. » Je me répétais cette phrase devant chaque photo d’écran de Flight Simulator. Même les vidéos me poussaient à la méfiance, je sentais la bonne grosse arnaque du rendu précalculé dans une ferme de serveurs. Parce que c’était trop beau. Trop de détails. Trop de nuages. Trop d’ombres. Trop d’arbres. Trop de bâtiments. Puis Microsoft m’a collé devant une machine faisant tourner le jeu. Et j’ai pleuré.

De Pictura - Hors cadre

Du 15 au 24 septembre se tenait à Strasbourg le Festival européen du film fantastique (Feffs), dont Canard PC était cette année partenaire. Comme son nom ne l'indique pas, le Feffs (ça roule dans la bouche) hébergeait aussi l'Indie Game Contest, où s'affrontaient seize jeux jouables sur place. En voici trois des plus intéressants.

Helldivers 2 - L’enfer est un paradis

Dans mon entrée, il y a une applique murale. Elle est hyper importante, parce que sinon on n’y voit vraiment rien, c’est un coup à enfiler ses chaussures sur le mauvais pied. L’ampoule a claqué le jour de la sortie de Helldivers 2. Il faudrait que je la change, mais voilà, je ne peux pas m’arrêter. Je ne peux pas décrocher de Helldivers 2. Cet article, c’est un peu mes adieux à la lumière.

Battlefield V - Bienvenue en Scandinazie

Je ne vais pas vous mentir : depuis que je me suis interdit de relancer Arma parce qu’il bouffait toute ma vie, je suis en chien de simulateurs militaires. Rien d’étonnant, alors, à ce que je me sois jeté sur la bêta de Battlefield V comme un politicien sur un HLM vacant dans les beaux quartiers. Kahn Lusth a bien essayé de me dire que le jeu n’avait rien à voir avec un wargame, mais ta-ta-ta ! On ne me la fait pas, à moi. Avec 1 500 heures sur Arma 3, je sais repérer un simulateur d’infanterie pointu à des kilomètres.