206 résultats pour "une nouvelle aventure de train train"

Call of Cthulhu: The Official Video Game - Poissonnerie à moitié dans ton lit

Polypes partout, justesse nulle part. C'est là le grand paradoxe de Lovecraft : alors que son imaginaire est omniprésent dans la culture populaire, que la tronche tentaculée de Cthulhu orne plus de mugs et de T-shirts que celle de Mickey Mouse, que nombre d'œuvres font référence de façon plus ou moins discrète au Mythe, personne ou presque n'ose se lancer dans une authentique adaptation de l'œuvre du déconneur de Providence. C'est vrai au cinéma (on espère toujours que Guillermo del Toro nous vengera un jour des nanars lubriques de Stuart GordonNote : 1), ça l'est aussi dans le jeu vidéo. Alors, quand débarque Call of Cthulhu: The Official Video Game, treize ans après Dark Corners of the Earth – et plus de quatre après la première annonce de son développementNote : 2 –, les attentes sont fortes et la barre placée très haut.

Note 1 : Regardez quand même son Dagon si vous en avez l'occasion. Il a beau être aussi mal joué que filmé, l'ambiance est réussie et, pour une fois l'obsession de Gordon à vouloir glisser du cul partout s'intègre bien dans le scénario, Le Cauchemar d'Innsmouth traitant de contamination et d'hérédité.
Note 2 : Par Frogwares, Cyanide ayant repris le bébé en cours de route.

Du papier à la péloche - Les super-héros prennent d’assaut Hollywood

On ne vous apprendra rien : dernièrement, il est devenu particulièrement difficile d’échapper à la déferlante de super-héros au cinéma. Entre les X-Men, les films Marvel Studios, ou encore les tentatives d’adapter les personnages DC chez Warner, tout le monde s’y est mis. Et même si le Superman de 1978 fut sans conteste le tout premier vrai blockbuster inspiré d’un super-héros, la romance entre comics et septième art est bien antérieure...

Les conseils juridiques de Grand Maître B. : Dura Lex Space Lex

Chez Canard PC, on aime rendre service. Vous êtes un héros de jeu vidéo qui hésite à se lancer dans une aventure pour une question de droit, un simple PNJ inquiet de sa situation professionnelle ou un monstre qui se pose des questions d'ordre juridique ? Grand Maître B., avocat au barreau de Paris, répond à vos questions.

A Plague Tale : Requiem - Il sera sur toutes les lèpres

Il existe dans la vie toute une palette d'états et d'émotions vers lesquelles un jeu vidéo peut nous conduire. Il y a ceux qui vont nous transmettre de la joie, d'autres qui vont nous mettre dans une rage noire. Certains font passer du rire aux larmes. Et puis il y a aussi ceux qui vous laissent dans votre lit à trois heures du mat', à fixer le plafond en cogitant à tout ce que vous venez de vivre. Je vous laisse deviner à quelle catégorie appartient A Plague Tale : Requiem.

La mort du couple Wintel - Canard PC Hardware 46

Depuis que Microsoft et Intel règnent (plus ou moins) en maître sur le marché des PC, un nom revient fréquemment : Wintel. Et assez régulièrement, des constructeurs ou développeurs annoncent la mort du couple Wintel, soit à cause d'un processeur révolutionnaire, soit parce qu'un OS débarque et qu'il va évidemment remplacer Windows dans le cœur des utilisateurs. Et parfois… on a même les deux : un nouvel OS sur un nouveau type de CPU.

Il y a 50 ans, Intel inventait (presque) le CPU avec le 4004 - Canard PC Hardware 51

Le 4004 a 50 ans. Enfin, presque : si vous lisez cet article dans le magazine, l'anniversaire a environ un mois, mais avec la magie d'Internet, vous le découvrez peut-être le 15 novembre 2021.

La vie d'un jeu - Les grands cycles de l’excitation

Dans Blue Screen of Death, Alt236 explore nos représentations avec la passion d’un archéologue des mondes virtuels. Le jeu vidéo est un continent vierge où se jouent des aventures nouvelles et parfois étranges. Quels liens ces visions entretiennent-elles avec notre inconscient ? Pourquoi nous fascinent-elles autant ? Qu’est-ce qui fait qu’une image plutôt qu’une autre va luire dans la nuit de toute son inquiétante étrangeté ?

Tacoma - Six âmes et lumières

Il y a quatre ans, Fullbright, alors tout jeune studio fondé par des anciens de 2K Marin (Bioshock 2), avait développé Gone Home. Gone Home m'avait posé un gros problème : pendant toute l'aventure, jusqu'à la dernière minute, les développeurs s'acharnaient à me faire croire à un jeu d'horreur. J'avais donc passé deux heures à me préparer à une scène terrifiante, et autant à passer à côté de l'histoire sensible et délicate qui aurait dû faire mon miel. J'avais donc une espèce de compte à régler avec Fullbright, un rendez-vous raté à réparer. Et voilà, c'est maintenant.

Icarus - Encore trop près du soleil

Internet adore pester contre le créateur de DayZ, Dean « Rocket » Hall, un visionnaire qui a la fâcheuse réputation d’abandonner ses projets en cours de route. Avec Icarus, il prouve une fois de plus qu’il est capable d’avoir des idées géniales… et que les transformer en jeux perfectionnés, finalement non, ça le gonfle, il a piscine.

Les ennemis, très variés, vont du slime bien habillé au monstre démoniaque, tous avec leurs propres tactiques.
Slay the Spire - Solitaire de génie

Avant, on pensait les jeux de cartes en solo ringards et soporifiques ; forcément, ils étaient réservés aux grands-mères myopes et aux marins alcooliques. Mais depuis que Slay the Spire nous a montré l'immense force des parties de cartes solitaires, ce constat a changé. Au fond, c'était prévisible : il suffit de rajouter « tout seul » à n'importe quelle activité pour que son intérêt soit multiplié par mille. Si si, essayez. Le cinéma tout seul. Le sexe tout seul. Les transports en commun tout seul. Le barbecue, la course automobile, la chirurgie dentaire tout seul. Bon sang, mais pourquoi on continue à faire des trucs à plusieurs au juste ?

Satisfactory - Comment vas-tu, tuyau au poil ?

Depuis une semaine, je me sens léger comme une plume ; tous mes problèmes ont disparu, les oiseaux gazouillent gaiement sur mon passage, Noël Malware me sourit, je croque la vie à pleines dents, bref, j’ai trouvé d’où vient le bonheur dans l’existence. Pour le dire plus simplement, je construis des tapis roulants et raccorde des tuyaux dans la nouvelle version de Satisfactory. Non mais si, je vous assure, c'est fabuleux.

Underrail : Expedition - Fallout d'eau

Je sais résister à toutes les formes de tentation. Interdit de chocolat, je reste imperturbable quand Noël Malware vide un pot de Nutella à la cuillère en me fixant droit dans les yeux. Végétalien, je ne me jette pas sur les chipolatas qui dorent sur le barbecue lorsque je sens leur délicieuse odeur. Mon secret ? Je me suis juré en 2016 de ne pas relancer Underrail, le meilleur jeu de rôle moderne, avant que son extension ne sorte. Elle était prévue pour la même année. Résultat, je l'ai attendue trois ans. Mille quatre-vingt quinze jours. Alors bon, à côté, le chocolat...

Age of Wonders : Planetfall - Science-diction

Avant, Age of Wonders était un jeu simple. Terre à terre. Confortable. On y dirigeait un seigneur qui levait des armées pour aller apprendre la politesse à des orcs ou à des elfes, le long de prairies verdoyantes ou de côtes sauvages. La vie était belle. Mais rien n'est éternel, et le jeu vidéo évolue. Même les plus anciennes sagas sont condamnées à changer. C'est pourquoi dans Age of Wonders : Planetfall on ne trucide pas des gobelins à l'arc long, mais on annihile des insectes Kir'Ko à coups de matrices laser. C'est le progrès, voyez-vous. Enfin, il paraît.

Les jeux du bundle itch.io pour la justice et l'égalité

Il y avait trois bonnes raisons de s'offrir le bundle itch.io pour la justice et l'égalité. Un : il soutient une bonne cause, puisque tous les profits du bundle (5 dollars minimum pour 1 700 jeux) ont été reversés à des associations qui viennent en aide aux minorités. Deux : il y a de grandes chances pour que le bundle fasse date, un peu comme les grandes compilations de rap français des années 1990, le Hit Machine Gold, les CD démo de la PlayStation ou la VHS promo de la Super NES. Et trois : bah, 1 700 jeux, quoi. Alors, certes, tout ne se vaut pas forcément, mais il y a tellement de pépites à l'intérieur de ce bundle qu'une petite sélection pourrait vous aider à démarrer votre exploration. Et si vous n'avez pas acquis le bundle, me direz-vous ? Consolez-vous, rien ne vous empêche d'acheter ces jeux à l'unité qui, la plupart du temps, ne coûtent qu'une poignée d'euros.

Shadow of the Tomb Raider - Arc et eau logique

Après Lara découvre la violence (Tomb Raider, 2013) et Lara découvre l’archéologie musclée (Rise of the Tomb Raider, 2015), cette année Lara va découvrir son plein potentiel. La trilogie du studio Crystal Dynamics, qui s’intéresse aux premières aventures de l’héroïne, se conclut avec une Lara Croft devenue la pilleuse de tombe qu’on connaît, la tomb raider. Auparavant tout juste capable de profaner distraitement un tombeau byzantin en massacrant deux douzaines de Russes, la nouvelle Lara bouffe du plomb au petit-déjeuner, jongle avec des tronçonneuses et lit du Lovecraft pour s’endormir. Franchement ? Elle fait peur. Si j’étais une tombe, j’aurais déjà mouillé mon slip.

Ma voiture, qui a le sens théâtral, a attendu de se trouver sur un pont de bois surplombant une chute d'eau, en haut d’une falaise en bord de mer, pour rendre l’âme.
Jalopy - Que le grand cric me croque

Aujourd’hui, le road trip est devenu une sorte de voyage fantasmé, que personne ou presque n'ose faire, car en vacances l’important n’est pas le voyage mais la destination. Autrefois, il en était autrement. Ça tombe bien, la balade à laquelle vous convie Jalopy démarre en Allemagne de l'Est en 1990.

Les conseils juridiques de Grand Maître B. : Mad Max

Chez Canard PC, on aime rendre service. Vous êtes un héros de jeu vidéo qui hésite à se lancer dans une aventure, un simple PNJ inquiet de sa situation ou un monstre qui se pose des questions ? Nous sommes à votre écoute !

Ian Livingstone - Comment un jeune Britannique a popularisé le jeu de rôle à l'arrière d'un van miteux

Vous êtes à la croisée de trois chemins. Le premier vous garantira une carrière dans le jeu vidéo, et vous permettra de devenir le président d'Eidos Interactive. Le deuxième fera de vous le cofondateur de la société Games Workshop, qui participera à populariser le jeu de rôle dans les années 1970, tandis que le dernier vous métamorphosera en auteur à succès de Livres dont vous êtes le héros. Pour prendre le premier chemin, allez page 8 ; pour le deuxième, page 73 ; pour le dernier, page 124. Sinon, faites comme Ian Livingstone, et prenez tous ces chemins à la fois.

Valheim - Tiens, voilà du Odin

Mes collègues se sont bien foutus de moi quand j'ai annoncé que Valheim serait un bon jeu. Je cite ces sinistres gougnafiers : « Ah non, mais il fait pitié ton machin avec des Vikings taillés à la serpe là. Ça va encore être un jeu de survie de merde. » Le pire, c'est que je les comprends. Valheim, sur le papier comme sur les photos d'écran, n'a pas grand-chose pour lui. Et pourtant.

City-builders : le nouvel eldorado des indés ? - « En un mois, on a fait les chiffres de ventes d’une année entière. »

À l’été 2015, il y avait 80 jeux classés « city-builders » sur Steam. Aujourd’hui, la même catégorie en compte plus de 900, DLC compris. L'un des nombreux signes qu'en six ans, les jeux de gestion de ville sont passés du statut de niche moribonde à celui de filon juteux pour les studios indés et même certains grands éditeurs. Mais le plomb s’est-il réellement transformé en or, ou bien s’agit-il d’un mirage qui va laisser beaucoup de développeurs sur le carreau ?