Découvrez Canard PC
Fil d'actu
02/12
Corpow-wow
À Canard PC, on essaye de préserver une culture de vieux grincheux. Et il aurait été facile de dunker sur la tête de l’événement Heure Zéro du 29 novembre qui a marqué la fin du chapitre 6 de Fortnite. Il aurait été aisé de se moquer de ce gloubi-boulga (expression typique du vieux grincheux) de licences qui voient Godzilla, les Simpson, Hatsune Miku, King Kong, Superman, les KPop Demon Hunters ou la mariée de Kill Bill unir leurs forces pour lutter contre un monstre qui menace le multivers des corporations du divertissement. Il était tentant de comparer cet événement qui a rassemblé 10,5 millions de joueurs à un Ready Player One de la vraie vie dont la crédibilité culturelle équivaut à celle d’une collection de Funko Pop. Puis, je me suis souvenu que je suis excité quand on nous révèle au compte-gouttes des personnages dans Super Smash Bros., donc je vais plutôt me taire. K.
01/12
Xbottes series
Dans le genre du mariage de la carpe et du lapin, je pense qu’on fera pas plus fort que Crocs et Xbox avant un moment. Vous pouvez ainsi pour la modique somme de 80 euros (livraison offerte) devenir l’heureux propriétaire [réf. nécessaire] de sabots en plastique arborant les boutons, les sticks et le logo iconique de la console favorite de Phil Spencer [réf. nécessaire] sur le dessus. Au moment où j’écris ces lignes, je suis dévasté [réf. nécessaire], puisque ma pointure (45-46) n’est plus disponible. Je ne pourrai donc pas profiter de cet accessoire indispensable [réf. nécessaire] qui promet de relever d’une « légèreté incroyable » et d’être « fun à porter » [réf. nécessaire]. Si, vraiment, tous les autres deal breakers avaient miraculeusement échoué, notez quand même que le site officiel prévient que l’article « rejette des microfibres plastiques dans l’environnement lors du lavage ». Si vous ne les achetez pas pour vous, ne les achetez pas non plus pour la planète. K.
01/12
Qui l'eût recrute
Savez-vous qui a bientôt l’âge de boire de l’alcool et de voter aux élections ? Si vous aviez répondu « l’annonce initiale du développement de Beyond Good and Evil 2 », bravo : vous êtes une personne excessivement bizarre, mais vous avez également raison. Alors qu’on n’a pas eu de nouvelles concrètes du projet depuis 2018 et que, étant donné les perspectives peu reluisantes d’Ubisoft en ce moment, on attend davantage une annulation en bonne et due forme qu’autre chose, figurez-vous que le corps bouge encore. Sur le site de l’éditeur, plusieurs offres d’emploi sont apparues pour des missions spécifiquement consacrées à cette suite. Ainsi, si votre domaine de compétence est le sound design, le quest design ou la programmation réseau et que vous avez envie de vous lancer dans une cause perdue, ou dans de la nécromancie, c’est peut-être votre chance qui se présente là. K.
27/11
On achève bien les (hommes tout nus à masques de) chevaux
Le 2 décembre prochain, le jeu d'horreur surréaliste Horses sortira sur itch.io, Epic ou encore GOG – mais pas sur Steam, dont il a été banni, au grand dam du studio Santa Ragione qui y voit la perte de 75 % de ses potentielles ventes sur PC. Fait important à signaler : on y incarne un jeune agriculteur qui passe 14 jours dans une ferme, où il aura notamment l'occasion de croiser des êtres humains à poil qui portent des masques de chevaux et sont traités comme du bétail. Ce dernier point n'a pas exactement plu à Steam, lequel a invoqué le fait que le jeu présentait une scène qui « pourrait représenter une forme de conduite sexuelle impliquant un mineur ». Les indications de Steam sont vagues, mais les développeurs pensent qu'une scène du jeu en cours de développement (depuis supprimée) dans laquelle une petite fille monte sur les épaules d'une femme nue à masque de cheval pourrait en être la cause – une scène qui « n'était en aucun cas sexuelle », selon l'un des fondateurs du studio. ER.
26/11
Génération générative
Comment se démarquer dans une industrie où des jeux sortent à la pelle, et où tous les studios cherchent tant bien que mal à attirer l'attention de joueurs qui ont tous pour point commun d'avoir un backlog de plusieurs kilomètres et seulement 24 heures dans une journée ? Pour plusieurs développeurs indépendants récemment interviewés par The Verge, la réponse est toute trouvée : préciser, à l'aide d'un sceau officiel, qu'aucun élément de leur jeu n'a été réalisé à l'aide d'une IA générative – ce qui, il faut bien l'avouer, se fait de plus en plus rare aujourd'hui (l'article revient également sur la position de Nexon, Ubisoft et Krafton, qu'on pourrait grossièrement résumer à « l'IA générative est une révolution pour le jeu vidéo et ce serait tout de même dommage de se poser des questions éthiques avant d'y recourir »). ER.