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Fil d'actu
17/11
Cities Skylines II : la fin de l'agonie
Après une sortie calamiteuse puis deux années de patchs et d'extension qui n'en ont toujours pas fait un bon city builder, Cities : Skylines II est devenu l'enfant maudit du mariage entre l'éditeur suédois Paradox et le studio finlandais Colossal Order. Du coup, hop, divorce. Les deux entités viennent d'annoncer leur séparation. Colossal Order part sur de nouveaux projets, dont on ne sait rien du tout, tandis que Paradox, qui détient les droits de la franchise, refourgue le développement de Cities : Skylines II à un autre de ses studios, lui aussi finlandais, Icelake. Après avoir sorti le petit city builder post-apo Surviving the Aftermath en 2023, cette équipe va se concentrer sur de nouveaux correctifs et DLC. S'ils font des miracles et rendent enfin le jeu digne de ce qu'il aurait dû être, soyez certains que nous vous tiendrons au courant. A.
17/11
Il faut vraiment que je réinstalle GoG
Pour ceux qui ne le savent pas, GoG applique une politique de retour bien plus généreuse que les deux heures chrono de Steam. La plateforme rembourse en effet n'importe quel jeu, sans poser de question, jusqu'à 30 jours après l'achat. On pourrait imaginer qu'un paquet de crevards exploite ce système pour acheter des jeux et les rincer en deux ou trois semaines. Que nenni. D'après GoG, qui donne le chiffre sur Twitter, seuls 0,03 % de ses utilisateurs ont abusé de cette largesse en octobre. Dans un monde idéal, Steam verrait ça et se dirait « oh, bah on va faire la même chose alors », mais nous ne sommes pas dans un monde idéal, et Gabe Newell vient tout juste de réceptionner son nouveau super-yacht (le Leviathan, 500 millions de dollars pour 111 mètres avec un garage à sous-marin intégré). A.
14/11
De la suite dans les Hideo
Hideo Kojima vient d’officialiser l’arrivée prochaine d’une série animée Death Stranding sur Disney+. Elle prendra place dans le monde des deux jeux de trekking du créateur japonais, mais racontera « une histoire inédite », avec de nouveaux personnages. Un énième projet, en parallèle du film sur la même licence, signé avec A24. La série n’arrivera pas avant 2027, Kojima ayant déclaré : « Je suis producteur exécutif, showrunner, responsable des décors et des costumes, consultant, mais laissez-moi tout de même quelques mois pour apprendre à dessiner. » Une collaboration pour une gamme de chaussures de randonnée avec Decathlon est à l’étude. P.
13/11
Le ou la Gabecube ?
Valve annonce trois nouveaux joujoux Steam, tous optimisés pour jouer sur la plateforme, parce que pourquoi pas, après le succès du Steam Deck, tout est possible. D’abord une Steam Machine, un PC-console pour squatter le salon sans prendre trop de place. Visuellement, on dirait le résultat d’une histoire où un papa Xbox et une maman GameCube s’aiment très fort. Pour les performances, impossible à dire. Ensuite le Steam Frame, casque de réalité virtuelle pour vomir dans Portal en 120 FPS. Et enfin, un nouveau Steam Controller, plus ergonomique, mais toujours conçu par des gens qui n’ont jamais vu une main. Gabe Newell, en pleine crise de techno-messie, veut transformer nos bureaux en autel Steam. Reste à voir si ces bidules finiront dans nos listes d’achats en 2026, ou dans le cimetière des périphériques trop chers, trop niche, trop Valve. P.
12/11
No future
Les Game Awards, ce grand bal annuel du marketi jeu vidéo, avaient un jour juré de faire place aux voix marginales et prometteuses via son programme « Future Class » : une promo de jeunes talents censés incarner l’avenir du médium. Sauf que voilà, en 2025, ces mêmes élus se demandent si leur engagement social n’a pas été puni par un silence radio bien senti. Plus d’événements, plus de soutien, plus de mails – à croire que l’avenir, c’est bien, mais juste lorsqu’il ne parle pas trop fort. Certains membres, engagés dans des causes comme la diversité ou les droits des travailleurs, soupçonnent que leur militantisme ait refroidi les ardeurs de Geoff Keighley. D’autres évoquent une simple négligence, un désintérêt. Youness Rabbi, game designer, affirme même que Geoff, interrogé sur les raisons de son silence, lui aurait laconiquement répondu « parce que c’est mon show, et personne ne doit me dire comment utiliser ma plateforme ». Dans tous les cas, la Future Class semble reléguée au placard, entre le trophée du meilleur jeu blockchain et le NFT de l’année. P.