161 résultats pour "les champs des possibles"

Viking City Builder - Bâtissons le Paris drakkar

Saviez-vous que les Vikings n'ont jamais porté les fameux casques à cornes qu'on leur associe ? C'est un costumier inventif, Carl Emil Doepler, qui eut l'idée de coller des cornes aux Vikings lors d'une représentation de L'Anneau du Nibelung au festival de Bayreuth en 1876. Voilà, maintenant que j'ai fait mon travail de journaliste en dénonçant les grands mensonges de l'Histoire, parlons de Viking City Builder.

Jeux vidéo et malades imaginaires - Piqûre de rappel sur les pandémies

Le « monde d'après » en pleine pandémie est une étrange formule. Floue, elle rassemble les notions d'espoir et de cataclysme, laissant le choix à chacun de l'interpréter. Il n'est alors pas surprenant que bien des œuvres imaginaires, dont le jeu vidéo, choisissent souvent ce contexte pour défricher diverses thématiques. Et dans notre contexte de crise sanitaire, difficile de ne pas questionner ces modèles.

Dix-huit grigris anti-ondes - Partie 2 - Canard PC Hardware 35

Cet article initialement publié dans le magazine Canard PC Hardware a été découpé en deux pour le site Internet.

L'interface est bourrée de chiffres, probablement plus encore que n'importe quel jeu Paradox. Problème : énormément de ces infos n'ont, en pratique, aucun impact réel sur les choix stratégiques à faire.
Imperator : Rome - Veni, Vidi, et puis bon, voilà

C'était le jeu que j'attendais le plus cette année. Celui dont je lisais attentivement les carnets de développement, dont j'analysais la moindre photo d'écran en me régalant à l'avance des plâtras de chiffres qui y étaient présentés. Mais c'est toujours la même chose quand on attend trop un jeu : on crée soi-même les conditions de la déception. Enfin là, Paradox m'a aussi donné un petit coup de main.

C'est lors des séances de tuning de chars sur le parking du Lidl de la lande de la Désolation que l'élégance, la sobriété et le goût sûr des elfes noirs peuvent s'exprimer.
Total War : Warhammer 2 - Le retour de marteau de guerre

En regardant Total War : Warhammer 2, j’ai eu une drôle d’impression. Je ne parle pas du léger sentiment de déjà-vu, inhérent à toute suite, mais de celle, perturbante, de voir flotter dans l’air un visage débonnaire déclamant d’une voix rocailleuse : « Il y en a un peu plus, je vous le mets quand même ? », comme le ferait mon boucher. Ou Rocco Siffredi. Qu’importe : l’un comme l’autre ne seraient pas du genre à facturer un petit supplément de viande. Alors que Sega et Creative Assembly, oui. Et au prix fort.

C'était ça, une « pure soirée entre potes » au Moyen-Âge. Pas de téléphone portable, pas de musique « lounge » en fond sonore, et un demi-bol de cidre maximum par personne. Ils avaient tout compris. À quel moment notre civilisation a-t-elle dérapé ?
Medieval Dynasty - Chasse, pêche, nature et micro-gestion

J'en ai ras le cul d'être le héros qui sauve l'univers de la 594e invasion alien du millénaire. Ras le cul d'être un pilote de Formule 1, un général quatre-étoiles, un leader de colonie spatiale, un maire de mégapole, un roi carolingien. J'aspire à une vie simple. Je veux juste un cabanon, un petit champ de carottes et regarder le soleil se coucher sur la forêt pendant que mon ragoût de lapin mijote dans la marmite.

Cities : Skylines 2 - Sainte Mairie mère de Dieu...

« Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le construire », nous dit le slogan de Cities : Skylines 2. Justement, moi, j'ai toujours rêvé d'une ville un peu moche, triste, terne, avec des bâtiments répétitifs et mal alignés, des habitants qui se plaignent pour rien et un maire qui veut démissionner. Après quelques dizaines d'heures sur ce jeu, mes désirs sont devenus une réalité.

Avec les agriculteurs qui se détendent en jouant à Farming Simulator - « C'est une version édulcorée de notre quotidien, sans drame »

Il existe deux catégories de personnes. Celles qui, une fois leur journée de travail terminée, aiment bien se détendre et s’adonner à tout un tas d’activités qui ne leur rappellent pas le boulot. Et puis, il y a les autres : celles qui se replongent volontiers dans ce qui rythme déjà leur quotidien, que ce soit sur leur console ou leur PC. Parmi ces drôles de gens, certains sont agriculteurs et lorsqu’ils rentrent chez eux après une dure journée de labeur, ils font le choix d'allumer leur machine pour cultiver des rutabagas sur Farming Simulator.

Sans avoir le charme campagnard de Banished, Dawn of Man est quand même agréable à regarder. J'aurais juste voulu un peu plus de variété dans les huttes résidentielles.
Dawn of Man - Banished au régime paléo

Pourquoi les jeux de gestion de villages sont-ils si addictifs ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pour qu'on puisse rester six heures d'affilée, sans bouger le cul de la chaise, à regarder vivre des persos virtuels dans les petites maisons qu'on leur a construites, à surveiller leurs besoins, à leur ordonner de produire tel machin, d'exploiter telle mine, de couper tel tronc d'arbre ? Est-ce un trip mégalo ? Un fantasme de contrôle total ? L'amour de l'optimisation ? Je n'en sais rien, et pourtant Dawn of man, comme Banished avant lui, m'a encore fait le coup.

Agricola et Caverna

Flight Simulator - Hélice au pays des merveilles

« T’excite pas, ça va tourner à cinq images par seconde. » Je me répétais cette phrase devant chaque photo d’écran de Flight Simulator. Même les vidéos me poussaient à la méfiance, je sentais la bonne grosse arnaque du rendu précalculé dans une ferme de serveurs. Parce que c’était trop beau. Trop de détails. Trop de nuages. Trop d’ombres. Trop d’arbres. Trop de bâtiments. Puis Microsoft m’a collé devant une machine faisant tourner le jeu. Et j’ai pleuré.

Atomic Heart - Just Kolkhoze

« Je me demande comment les Russes font pour être aussi russes. » Comme souvent avec les lapalissades, cette phrase, lue sur Twitter il y a des années, est plus profonde qu'il n'y paraît. Car c'est un fait, tout ce que fait un Russe, de sa naissance à sa mort, est toujours incroyablement russe. Beaucoup plus que n'est français ce que fait un Français, par exemple. Et Atomic Heart, développé par un studio russe, n'échappe pas à la règle.

Entre ses graphismes désuets et son interface pas toujours au point, le jeu donne parfois la fausse impression que les affrontements se résument à deux mechs qui se tirent dessus en attendant de voir qui explosera en premier.
MechWarrior 5 : Mercenaries - On le défendra mechs et ongles

Dix-neuf ans. C'est donc le temps qu'il m'aura fallu pour voir la suite de MechWarrior 4 et me dire « oh bon dieu que c'est vilain » après huit secondes de jeu. Bien sûr, j'aurais pu attraper le titre pour le tronçonner de bas en en haut, puis me plaindre que « gnugnugnu y'a pas grand-chose de nouveau » et que « gnagnagna c'était mieux avant ». Mais nous ne mangerons pas de ce pain aujourd'hui car MechWarrior 5 est un jeu qui a une âme. Une âme qu'il est possible d'acquérir en signant un contrat en lettres de feu qui brûlent les doigts.

FIRMS

Bon, très franchement, je ne sais pas trop à quoi pourrait vous servir FIRMS. Mais c'est vachement cool.

Développez couché - Étape n° 9 : It’s alive !!!

« Développez couché » est le cours de programmation de Canard PC. Cette année, on programme un FPS en C#. Vous avez raté les épisodes précédents ? Aucun problème ! Rendez-vous sur notre forum (cpc.cx/canardsteinforum) pour récupérer tout ce que vous avez manqué.

Rimworld
La caravane patche de juin 2020 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois
Dorfromantik - Tuiles essentielles

Le jeu vidéo Dorfromantik avait déjà tout d’un super jeu de plateau, mais il avait aussi un défaut : on ne pouvait pas toucher ses petites tuiles avec les doigts. Fort heureusement, cette période sombre est derrière nous, parce que son adaptation en jeu de société vient de sortir en version française.

Un petit tapis, un canapé, une cheminée. On est bien, on est cosy.
Founders' Fortune - Survie, jalousie et déco d'intérieur

Par curiosité, j'ai rentré le nom du studio, Oachkatzlschwoaf, dans Google Traduction. Il n'a pas trouvé la langue. Mais le terme a sa propre définition dans l'Urban Dictionary. Il s'agit d'un mot d'argot en allemand autrichien, désignant la queue d'un écureuil. Et comme les Allemands sont apparemment incapables de le prononcer correctement, les Autrichiens s'en servent pour repérer leurs compatriotes. Voilà, c'était notre rubrique Linguistique Amusante, parlons maintenant du jeu.

Factory Town - Le petit cousin sympa de Factorio

Combien de fois cet ami un peu pénible vous a dit : « Non vraiment, il faut que tu te mettes à Factorio, c'est génial, tu ne peux pas passer à côté de ça. » Mais vous n'avez pas envie. Factorio vous intimide, avec son pixel art crados, ses machines industrielles oppressantes et son insondable complexité.

Les dégâts et l'usure : Les battle damages - La pluie et le beau tank

Donner vie à ses figurines, c’est réussir à les intégrer dans un contexte : on imagine difficilement des vétérans aguerris combattre avec leurs costumes de parade dans des machines neuves qui n’ont jamais vu la bataille.
Et quoi de mieux pour évoquer cela que de représenter les stigmates des combats ?
C’est l’occasion pour nous d’aller un peu plus loin qu’à l’habitude : cette fois, on va parler pigments et peinture à l’huile.