356 résultats pour "si feulement rain world"

The X-Files, le jeu - Aux frontières techniques du réel

On apprend toutes sortes de choses sur le site officiel du jeu X-Files, miraculeusement toujours en ligne aujourd'hui : on sait par exemple qu'il a fallu sept semaines pour tourner les 24 heures d'images nécessaires à sa conception (même si seulement six d'entre elles ont été gardées pour la version finale), que David Duchovny et Gillian Anderson ont été sollicités pendant dix jours, que plus de 200 personnes ont été mobilisées sur le projet et qu'aucune d'entre elles n'est morte de fatigue (une blague qui sonne très années 1990, maintenant que j'y pense).

Jurassic World Evolution - Qui ne dino consent

Les voyages de presse aux États-Unis sont toujours fatigants. Je sais, dit comme ça, ça fait gros connard privilégié, mais attendez un peu avant de me frapper. En général, un press tour se déroule en 60 heures : 30 dans l'avion et autant sur place, dont une bonne part sont consacrées à comater dans un minibus entre deux journalistes espagnols qui parlent fort. Cette fois, on a même frôlé la torture psychologique : pendant les dix heures du vol retour, non seulement j'étais jetlaggué à mort, les yeux rougis par la fatigue, mais je ne pouvais arrêter de fredonner la musique de Jurassic Park. Sans l'aimable intervention des autres passagers, qui ont eu la gentillesse de m'attacher au fond de l'avion et de me bâillonner, j'aurais sans doute sauté par le sas.

General Orders : World War II - C’était pas ma mini-guerre !

Tout ce qui est petit est mignon, et je ne dis pas ça car je mesure à peine plus que le minimum syndical pour n’importe quel manège de parc d’attractions. Incroyable mais vrai, cela peut même être valable pour la guerre.

Evil Genius 2 : World Domination - La gloire de mon repaire

Qui n’a jamais rêvé de vivre comme un méchant de James Bond ? Qui n’a jamais rêvé d’habiter dans une base ultramoderne cachée au milieu des tropiques, d’aboyer des ordres à des sous-fifres terrifiés, de jeter quelqu’un aux requins lorsque le magazine est en retard et d’exiger des reportages fouillés sur GTA Online ? Qui n’a jamais rêvé d’incarner... Pauline, la gardienne des abonnements de Canard PC ?

Crossout - World of Jantes

Il est tentant d'imaginer que les véhicules pourris de Mad Max ont été assemblés à la va-vite. Que les tôles bringuebalantes, les carrosseries rouillées et les habitacles défoncés sont l’œuvre d'habitants du wasteland particulièrement négligents – des mécaniciens qui bricolent des bagnoles en bougonnant, motivés par l'envie d'en terminer le plus vite possible avec cette corvée. Seulement voilà, rien ne serait plus éloigné de la réalité. Après avoir joué à Crossout, je sais que leur labeur est au contraire dicté... par l'amour.

Une petite histoire du deckbuilding - Quand Dominion a mis le paquet

Si l'on met de côté la Bourse qui s’effondre, la récession économique mondiale et la carrière musicale de KidTonik, il faut reconnaître que 2008, c’était quand même une année super chouette. La raison est toute simple : un beau matin, un certain Donald X. Vaccarino s’est réveillé et s’est dit qu’après tout, il créerait bien un nouveau genre de jeu après avoir bu son café. Donald, c’est le papa de Dominion, qui a lancé la grande mode des jeux de deckbuilding ayant fleuri ces quinze dernières années. Plongeons ensemble dans l’histoire de ce genre un peu particulier, en revenant là où tout a commencé.

Daggerfall - Vaste & Furious

Si aujourd'hui, Bethesda est un studio de développement plus frileux qu'un chat sans poils parachuté en plein Antarctique qui se contente de ressortir Skyrim chaque année, assorti parfois d'un « Skyrim dans le wasteland » et bientôt d'un « Skyrim dans les étoiles », ça n'a pas toujours été le cas. Fut un temps, le studio de Rockville était sacrément novateur et, en 1996, il a même créé l'un des jeux les plus ambitieux de tous les temps.

Le jeu vidéo, nid d'arnaqueurs - Une histoire des plus belles illusions du jeu vidéo

Vous rêvez de travailler dans le jeu vidéo. Seulement voilà, vous êtes absolument nul en maths, et ce n'est pas demain la veille que vous arriverez à multiplier deux quaternions. En plus, vous êtes incapable d'écrire une histoire qui se tienne, donc scénariste, on oublie. Et comme vous ne savez pas utiliser Excel, aucun espoir de devenir game designer. Rassurez-vous : pour bosser dans le jeu vidéo, rien ne sert de savoir coder ou écrire. Il faut juste être un bon arnaqueur.

À la recherche du temps perdu à jouer

J’ai été triste, récemment. Enfin, plus que d’habitude. C’est à cause des recommandations YouTube. Ça fonctionne comme ça : au début, on veut seulement revoir l’intervention d'un type sur une chaîne de télévision puis, rapidement, on regarde une conférence d’Étienne Chouard sur le capitalisme, avant de basculer sur une vidéo d’Alain Soral en plein délire et, sans trop s’en rendre compte, voilà qu’à une heure du matin, on est toujours sur YouTube en train de regarder une vidéo « Il tente d'envahir la Pologne, ça tourne mal ».

Les jeux vidéo servis sur un plateau - Trente-cinq ans d'adaptations en jeux de société

Les joueurs de jeux vidéo aiment jouer, les amateurs de jeux de plateau aussi... on pourrait croire que transposer un jeu d'une manette à des figurines tomberait sous le sens. Si aujourd'hui c'est de plus en plus courant, la pratique a en réalité longtemps été assez rare, et surtout réservée aux plus gros titres.

Comment adapter un jeu vidéo sur un plateau - Des fois jeux vidéo, des fois je vis des bas

Le Mille Bornes Mario Kart, ce Kickstarter qui s’enorgueillit du déjà-vu « on tire une salle, on y tue des trucs », le discret Super Hot ou encore le bien médiatisé Small World of Warcraft : les adaptations de jeux vidéo recouvrent des tas de réalités différentes. Et il serait tout aussi peu malin de toutes les écarter d’un revers de main que de se ruer dessus dès qu’on aime la licence.

Les jeux de plateau sur mobile - Pour tromper l’ennui et la solitude (s’il vous reste de la batterie)

De nombreuses expériences scientifiques l’ont démontré : se lancer dans une partie de Through the Ages dans la classe éco d’un Airbus A340 croisant à 30 000 pieds est un exercice périlleux. La boîte occupe toute la place de votre bagage à main, il faut convaincre stewards et hôtesses d’enjamber le plateau déployé au milieu du couloir central et les pièces s’éparpillent à la moindre turbulence. Sans oublier qu’il faut en plus parvenir, si vous avez le malheur de voyager seul, à persuader d’autres passagers que « si, si, c’est vachement bien et drôlement moins compliqué que ça en l’air ». Faut-il se résoudre alors à regarder des navets pour passer le temps ? Mais non, pas d’inquiétude : des adaptations de jeux de plateau sur téléphone et tablette, jouable en solo, existent. Petite sélection de ces applis, qui vous sauveront de l’ennui en avion, dans le train, à l’arrière d’une voiture ou dans une chambre d’hôtel.

Dépense inconsidérée n° 1 : un bus à 3 millions de dollars.
http://cpc.cx/lolbus
Firefall - Un être vous mord et tout est dépeuplé

L'histoire commence de la façon la plus flamboyante qui soit. Nous sommes en 2005 lorsque Michael Weingarter, Mark Kern, William Petras et Taewon Yun décident de quitter Blizzard pour fonder Red 5 Studios avec l'ambition de créer un MMO. Le genre de nouvelle qui, à une époque où World of Warcraft faisait baver toute l'industrie, a excité leurs investisseurs au point de leur faire ignorer la réalité pendant de longues années. De très, très longues années.

Jeux de rôle : place à l’âge d’or - Après Baldur’s Gate 3, tout est enfin possible

Il y a peu, leur trajectoire était encore incertaine. On les trouvait essoufflés, archaïques, inaccessibles. Mais en quelques années, les RPG sont passés de la ruine au triomphe. Réinventés par une scène indé foisonnante et poussés par l’immense succès de Baldur’s Gate 3, ils ont désormais toutes les cartes en main.

Star Wars Jedi : Survivor - L'avènement du Jedi

Comme le dit l'adage : « Chez Canard PC, un ancien qui s'en va, c'est une bibliothèque qui brûle. » C'est pourquoi, après le départ de Kahn Lusth, seul à avoir joué à Jedi : Fallen Order, la rédac s'est trouvée fort dépourvue. Qui allait pouvoir tester la suite du jeu de Respawn ? Est-il seulement possible de tester un jeu lorsque son dernier point de comparaison est Jedi Academy, vieux de vingt ans ? Eh bien, figurez-vous que oui, et que c'est même plutôt intéressant.

Le développement en amateur - Laissez-vous tenter par une ligne de code

Ça y est, c'est décidé, vous allez créer votre jeu ! Vous ne comptez pas gagner des fortunes avec, non, ni même le vendre dans un premier temps. Ce que vous voulez, c'est le faire. Apprendre à programmer, vous prouver que vous en êtes capable, impressionner vos amis, créer un prototype pour tester votre super-idée-de-gameplay-jamais-vue-avant… Peu importe votre motivation, vous allez faire face à un certain nombre de problèmes, surtout si vous n'avez aucune expérience. Rassurez-vous, cette première partie consacrée au développement amateur est là pour vous aider.

Version Megadrive
Prince of Persia - Les sables d'antan

Comme ceux d'aujourd'hui, qui débarquent chaque jour par paquet de cent sur la table du journaliste épuisé avec leurs pixels énormes et leurs animations sommaires, les jeux des années 1980 ressemblaient un peu trop à des jeux vidéo. Mais contrairement aux jeux indés du XXIe siècle, dont le look artificiellement vintage est aussi travaillé que celui de leurs créateurs bobos, ceux des années 1980 ne faisaient pas exprès. La mémoire était chère, chaque frame d'animation précieuse, et si la démarche de Mario-le-plombier était si raide qu'il semblait avoir une clé de douze coincée dans le fondement, c'est parce que ses pauvres développeurs n'avaient pas le choix.

À quoi sert ce qui ne sert à rien ? - Roland Barthes en F-18

Les plus anciens de nos lecteurs le savent : depuis l'été 2013, où je l'ai téléchargé « par curiosité », « comme ça », « pour comprendre ce qui plaisait tant que ça à Moquette là-dedans »Note : 1 Eurotruck Simulator 2 me fascine. Après des dizaines d'heures passées sur les routes de Pologne et d'Allemagne, devant un jeu a priori dénué du moindre intérêt, j'étais toujours incapable de me défaire de l'impression qu'il s'agissait d'un titre majeur, capable de susciter chez le joueur un sentiment de présence, de réalité, dont les autres jeux ne pouvaient que rêver. Seulement, j'étais incapable de savoir pourquoi : aucune hypothèse ne me satisfaisait totalement, si bien que j'avais fini par renoncer à trouver une explication. Jusqu'au jour où Guy Moquette, encore lui, m'a encouragé à essayer DCS World, le simulateur de vol ultra réaliste d'Eagle Dynamics. Et là, sur le tarmac de l'aéroport de Beslan, tandis que j'exécutais pour la énième fois la procédure de démarrage de mon A-10C, j'ai connu la révélation.

Note 1 : C'est en tout cas ce que je dirai à mon procès.

Diablo 4 - Méphisto fêlé

Comme a coutume de dire Batman après avoir tabassé un miséreux sans s'encombrer d'un détour par le palais de justice, « il ne faut pas accuser sans preuve ». Loin de moi l'idée de contredire monsieur Wayne – il ne faut jamais se mettre à dos un milliardaire, ce serait dommage de se priver d'une bonne surprise au moment de la lecture du testament – mais j'ai quand même du mal à imaginer que l'équipe de Diablo 4 n'ait pas crunché à mort, dans la sueur et le sang, pour produire une vertical sliceNote : 1 à temps pour la Blizzcon. Seulement voilà, les pauvres n'avaient pas le choix.

Note 1 : Court échantillon d'un jeu bricolé pour donner un aperçu de son gameplay.

Le sens du devoir des balayeurs de Solis mérite d'être salué.
Just Cause 4 - Cause, toujours

Il arrive, de temps en temps, que les jeux qu'on reçoit soient accompagnés d'un accord de confidentialité à signer. Un « non disclosure agreement » (NDA), comme on dit dans les pays où ce type de document a valeur légale. En général on les signe, par politesse et parce que les souhaits de l'éditeur sont plutôt sensés – par exemple, ne pas évoquer, dans un « à venir » sur un jeu qui sortira dans plusieurs mois, la mission où, spoiler warning, la princesse tombe amoureuse du crapaud. Tout ça pour dire que, quand Just Cause 4 est arrivé accompagné d'un petit mot nous enjoignant à ne rien révéler des deux premières heures de jeu, pour la première fois, j'ai eu envie d'y jouer : que pouvait-il bien se passer de si important au début de Just Cause 4, nouvel épisode d'une série dont le scénario entier tiendrait sur un demi-timbre-poste ?