57 résultats pour "clone royal"

Danganronpa V3 : Killing Harmony - Les ados se cachent pour mourir

Pendant que nos camarades amateurs de tir au pigeon découvrent les joies des battle royale avec Playerunknown's Battlegrounds et son armée de clones, nous autres, les esthètes, rions. Car cela fait bien longtemps que nous goûtons les plaisirs raffinés du meurtre et de l'éradication, de l'objet contondant et de la difficile survie. Tout cela dans Danganronpa, en sirotant une tasse de lapsang souchong et en se massant les neurones.

Contrairement à FTL, on se déplace ici sur une vraie carte, très jolie.
Abandon Ship - Ohé, ohé, capitaine abandonné

Dans mon grand souci d’en faire le moins possible, je ne vais pas m'embarrasser outre mesure et je vais reprendre telle quelle l'intro du test de Crying Suns par ackboo, il y a deux mois. Alors, voilà : « Comme chaque trimestre depuis 2012, nous accueillons dans nos chaumières un énième clone de FTL, dans l'espoir fou qu'il nous procure les mêmes sensations orgasmiques. » Maintenant que j'écris ces mots, je m'en rends compte : il écrit bien, en fait, ackboo. Je devrais lire ses articles plus souvent.

Les visages de Smoke and Sacrifice ont beau être d'une grande beauté, ils me rappellent quand même un peu ceux d'Angela Anaconda, le dessin animé sorti du fond des abîmes infernaux qui a traumatisé une génération d'enfants.
Smoke and Sacrifice - Bébé brume

Je suis vraiment farci de préjugés. Quand on s'est réparti les présentations pendant la conférence de rédaction, et que Moquette m'a proposé d'aller voir Smoke and Sacrifice à sa place, ma première pensée a été : « Pfff... je suis sûr que ça va encore être un jeu vidéo. » En voyant des images, je me suis dit : « Et voilà, ça va encore être un de ces machins avec des personnages animés façon paperdoll. » Puis, quand je suis tombé sur les premières vidéos, mon sang n'a fait qu'un tour : « Tu vas voir que ça va être un clone de Don't Starve. » Mais voilà, après avoir rencontré les développeurs et passé une heure sur leur jeu, je dois me rendre à l'évidence : si Smoke and Sacrifice est bien un jeu vidéo, il n'a pas grand-chose en commun avec celui de Klei Entertainment.

Fear the Wolves - Le loup est un loup pour l'homme

Unity of Command II - Metéo favorable sur l'hexagone

Le premier Unity of Command (8/10 dans Canard PC) était un vrai bijou. Depuis sa sortie en 2012, j'ai dû le réinstaller cinq ou six fois. Je me faisais un thé, je mettais du Wagner sur mon gramophone et je passais une bonne soirée d'intense réflexion stratégique, à déplacer mes divisions blindées sur de jolies cartes. Je compte bien faire la même chose avec sa suite.

L'Arche du Captain Blood - Une aventure galactique sang pour sang tripante

C’était un jeudi pluvieux de 1988 vers 17 h 24, et je venais d’arriver dans les locaux cristoliens d’Ubi Soft* après une dure journée de lycée à faire semblant de préparer mon avenir. À peine entrai-je dans la pièce réservée aux programmeurs/graphistes/musiciens/squatteurs – imaginez un club informatique de quartier fréquenté par une faune éclectique – que je remarquai un attroupement excité autour de l’Atari ST. Son haut-parleur crachait une boucle traficotée d'Ethnicolor de Jean-Michel Jarre (avec son accord), l’écran de chargement affichait un énorme Captain Blood bleuté et l’assistance sentait déjà au tréfonds de son âme qu’elle vivait un moment fort de l’Histoire vidéoludique.

* NDLR : Pour les djeunz qui nous lisent, Ubisoft s'écrivait bien autrefois Ubi Soft.

Metal Gear Survive - Prison avec survie

Ça n'est un secret pour personne : depuis son annonce en août 2016, je voue une haine brûlante et irrationnelle à Metal Gear Survive. Beaux joueurs et visiblement pas si vexés, les bureaux de Konami France nous ont ouvert leurs portes pour me laisser jouer quelques heures à la campagne solo de leur nouveau bébé.

Jeux de rôle : place à l’âge d’or - Après Baldur’s Gate 3, tout est enfin possible

Il y a peu, leur trajectoire était encore incertaine. On les trouvait essoufflés, archaïques, inaccessibles. Mais en quelques années, les RPG sont passés de la ruine au triomphe. Réinventés par une scène indé foisonnante et poussés par l’immense succès de Baldur’s Gate 3, ils ont désormais toutes les cartes en main.

Un décor plein de vie, une interface discrète, des graphismes épatants... Non vraiment, l'échec de Decksplash est incompréhensible.
Decksplash - Le crime de l'Ollie Express

Traditionnellement, les autopsies de Canard PC se font, peut-être à cause de notre goût pour la nécrophilie, sur des jeux anciens, des vieilleries déterrées pour l'occasion. Mais pas cette fois-ci. Le cadavre est encore chaud (je viens de me pencher pour vérifier le pouls... non, il est bien mort), les insectes ne se précipitent pas encore sur le corps, tout juste touché par la rigidité cadavérique. Decksplash vient d'être assassiné, et nous allons trouver ensemble son meurtrier.

Le fauteuil de bureau : mon combat pour la vérité - Parce que je veux le meilleur pour vos fesses

L'histoire est pleine de dates funestes. En 1348, la peste noire ravage la France. En 1525, notre bon roi François 1er est capturé à Pavie. En 2002, Lionel Jospin se retire de la vie politique. En 2006, le premier fauteuil « gamer » arrive sur le marché.

Enshrouded - Votre Valheim de 2024

Imaginez qu'il est six heures du matin, vous rentrez à pied d'une folle soirée en boîte où vous avez dominé le dancefloor de vos déhanchés suggestifs sur les plus grands tubes de la variété française des années 1980. Et vous avez la dalle. Vous êtes même complétement affamé. Vous voulez un truc gras, sucré, décadent. Vous errez dans les rues du village, quand tout à coup, au loin, un panneau lumineux perce les brumes de l'aurore : « Boulangerie ».

Pathfinder : Kingmaker - Le roi Merlin

C'est avec une incrédulité grandissante que nous avons regardé, en juin, le compteur d'un Kickstarter s'envoler vers la stratosphère. Avec son équipe de développeurs moscovites, son point de vue isométrique et son univers médiéval-fantastique banal, Pathfinder : Kingmaker avait déjà une tombe à son nom dans le cimetière du financement participatif. Il a pourtant récolté près d'un million de dollars. Un succès fulgurant qu'on explique par la présence d'un mercenaire des mots renommé, d'un bubon clivant et d'un compagnon assez particulier qui s'étale sur des centaines d'hectares.

Baldur's Gate III - La pieuvre par trois

« C'est dépassé tout ça ! s'exclame Izual, rompant le silence feutré du restaurant-galerie d'art du 7e arrondissement où il a sa table attitrée. Comment peut-on sortir un jeu pareil après Disco Elysium ? » L'aréopage de bourgeois autour de lui opine discrètement, flûtes de champagne à la main. « Tu te rends compte que c'est juste un mélange d'Original Sin et de D&D ? » Je jette un coup d'œil aux œuvres accrochées aux murs, douze tableaux pompiers mettant en scène Izual expliquant au peuple l'infériorité du temps-réel pausable. « Oui Izual, je m'en rends compte. Et c'est pour ça que c'est un chef-d’œuvre ! » Dehors, massée sur le trottoir, la foule des prolétaires m'acclame.

Informatique et handicap : l’accessibilité est un bricolage perpétuel - Comment l'iPad et ses commandes vocales sont devenus mes nouvelles mains

L’accessibilité est un sujet dont on parle de plus en plus souvent dans l’informatique et le jeu vidéo, et tant mieux. Mais c’est aussi un sujet très difficile à comprendre tant que l’on n’y est pas confronté directement. Quand la maladie ou un accident cause le handicap, on doit soudainement adapter le monde autour de soi, y compris celui des écrans et des boutons. Et même si les options dédiées sont de plus en plus nombreuses dans les appareils et systèmes d’exploitation modernes, cela passe souvent tout de même par de grandes séances de bricolage. Dans mon histoire, il s’est agi de pallier les déficiences de mes mains grâce à l’iPad et au contrôle vocal.

Jurassic World Evolution - Dino future

En octobre 1993, quatre mois après le film, sortait le premier jeu Jurassic Park, développé par Ocean Software*. Si je n'en garde qu’un souvenir confus, fait de gallimimus grillés à coups de Taser et de séquences en FPS bien poussives, je me rappelle parfaitement la pub qu’on trouvait dans les magazines à l’époque, et son accroche : « Depuis 65 millions d’années, vos micros les attendaient. » Coïncidence amusante, vingt-cinq ans plus tard, vautré devant mon « micro », c’est moi qui attends. J’attends longtemps. Sans rien faire. Totalement inerte. Un observateur inattentif penserait peut-être que je me suis endormi ou en cours de fossilisation. Pas du tout : je joue à Jurassic World Evolution.

*Si les adaptations plus ou moins réussies d’Ocean vous intéressent, je vous encourage à lire l’article que nous leur avons consacré dans le Canard PC n° 367.

Jurassic World Evolution - Qui ne dino consent

Les voyages de presse aux États-Unis sont toujours fatigants. Je sais, dit comme ça, ça fait gros connard privilégié, mais attendez un peu avant de me frapper. En général, un press tour se déroule en 60 heures : 30 dans l'avion et autant sur place, dont une bonne part sont consacrées à comater dans un minibus entre deux journalistes espagnols qui parlent fort. Cette fois, on a même frôlé la torture psychologique : pendant les dix heures du vol retour, non seulement j'étais jetlaggué à mort, les yeux rougis par la fatigue, mais je ne pouvais arrêter de fredonner la musique de Jurassic Park. Sans l'aimable intervention des autres passagers, qui ont eu la gentillesse de m'attacher au fond de l'avion et de me bâillonner, j'aurais sans doute sauté par le sas.

Ampere : plongée au cœur des nouvelles GeForce RTX - Canard PC Hardware 47

Après le succès de Turing et des innovations permises par cette architecture, Nvidia a préféré consolider ses acquis avec Ampere. Cette fois, point d’annonce aussi fracassante que du ray tracing pour faire briller vos jeux ou DLSS pour améliorer la qualité d’image, ces fonctions des RTX 3000 étant déjà des héritages des anciennes cartes. En revanche, ces nouveaux GPU promettent des gains de performances qui, si l’on en croit Nvidia, vont laisser les modèles de 2018 loin derrière eux.

Dead Island 2 - La chair putréfiée est triste, hélas !

Pourquoi, me demandai-je l’autre jour alors qu’à la radio passaient successivement une chanson d’Elvis Presley et une autre des Zombies, certaines œuvres semblent-elles terriblement datées tandis que d’autres, qui leur sont presque contemporaines, semblent toujours aussi modernes ? Si je n’ai pas de certitude en ce qui concerne le poussif interprète de Love Me Tender, j’ai en revanche quelques idées sur le cas Dead Island 2.

Close to the Sun - Biochiottes

Qu'il est bon d'être oisif quand on doit écrire un texte et que vient le moment de coucher quelques mots en guise d'introduction. Vraiment, vous n'imaginez pas le bien que ça fait de commencer un papier sans se prendre la tête sur ce qu'on pourrait dire. D'ailleurs, si j'étais gonflé, je crois que tout ce texte serait comme ça. Vraiment, j'adore écrire dans le vide avec un style ampoulé, même en sachant qu'on risque de me confondre avec Raphaël Enthoven.

Indiana Jones et le royaume des jeux pirates - Comment les adolescents de la Tchécoslovaquie des années 1980 ont découvert les jeux vidéo

Dans les années 1980, l'apprenti développeur tchèque František Fuka découvrait le premier Indiana Jones au cinéma. Conquis par le film et son charismatique personnage principal, il profite d’une semaine de vacances pluvieuse pour développer le jeu d’aventure textuelle Indiana Jones a Chrám zkázy (Indiana Jones et le Temple maudit) dans sa chambre, sans rien connaître du film homonyme.